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Le Panchen Lama : emprisonné à 6 ans

Posté par cercletibetverite le 24 avril 2015

Le Panchen Lama : emprisonné à 6 ans

Guendun Choekyi Nyima, l’actuel Panchen Lama, est né le 25 avril 1989 à Lhari dans le district de Nagtchou. Il est le plus jeune prisonnier politique au monde. Son crime : être né Tibétain et surtout être la plus haute autorité spirituelle du Tibet après le Dalaï Lama.

Reconnu officiellement par le Dalaï Lama Gendhun Choekyi Nyima, le 11ième Panchen LamaLe 30 Janvier 1989, le Xème Panchen Lama meurt à Shigatsé d’une crise cardiaque : il n’a que 50 ans. Il était le lama et le chef religieux le plus important du Tibet, après Tenzin Gyatso, le Dalaï Lama. Demeuré au Tibet occupé, le Panchen Lama était devenu une sorte de régent, si bien que, à peine disparu, le gouvernement chinois décide de contrôler sa future réincarnation.

Ainsi, Pékin crée immédiatement un comité entièrement dévoué à la recherche du nouveau Panchen Lama (coût de l’opération : près de 540 000 €) qui ne tarde pas à lui fournir 28 candidats dont 3 seulement sont retenus.

Alors que le gouvernement chinois a pendant longtemps dénoncé le Bouddhisme tibétain et son système de réincarnations comme étant “féodal” et “réactionnaire”, dans le cas du Panchen Lama, les dirigeants du Parti Communiste autorisent la recherche de la réincarnation. Ceci dans l’intention évidente de conserver un contrôle ferme sur les affaires religieuses du peuple tibétain. En désignant son propre Panchen Lama, la Chine a politisé des questions purement religieuses.

Le 14 mai 1995, le Dalaï-lama, vivant en exil, désigne celui des 3 enfants qu’il reconnaît comme le XIème Panchen Lama : Guendun Choekyi Nyima, alors âgé de 6 ans. Cette désignation exaspère le gouvernement chinois. Il conteste cette désignation, provoquant des manifestations, au cours desquelles 48 Tibétains sont arrêtés.

Enlevé par le gouvernement chinois Quelques jours après, le religieux dirigeant le comité de recherche, Tchadrel Rinpotché, accusé d’avoir secrètement informé le Dalaï-lama, est enlevé et “retenu” en Chine. Le gouvernement chinois procède à une purge parmi les autorités du monastère du Panchen Lama en nommant 8 nouveaux dirigeants prochinois.

Le 14 juillet 1995, Guendun et ses parents disparaissent à leur tour de leur village. On a tout lieu de croire, malgré l’absolu déni du gouvernement chinois, qu’ils sont retenus à Pékin. Environ 50 personnes ayant soutenu l’enfant sont aussi incarcérées.

Le 18 octobre 1995, le gouvernement chinois rejette le choix du Dalaï Lama et lui refuse le droit de désigner le Panchen Lama suivant le système traditionnel tibétain.

La Chine désigne un faux Panchen Lama Gyaincain Norbu, le faux Panchen Lama désigné par le parti communiste chinoisLe 29 novembre 1995, le Parti Communiste Chinois désigne arbitrairement comme Panchen Lama un autre enfant: Gyaincain Norbu, fils d’un membre du Parti Communiste Chinois. Cet enfant vivrait également en résidence surveillée et subirait une éducation spéciale.

Les autorités chinoises ont complètement nié la détention de Gendhun durant les douze premiers mois et n’ont finalement admis qu’elles détenaient le petit garçon et ses parents que le 28 mai 1996. Mais malgré les appels répétés du Gouvernement Tibétain en Exil, d’autres gouvernements et d’organisations internationales, la Chine a refusé de fournir des informations sur le lieu de détention du jeune Panchen Lama ou d’autoriser un observateur indépendant à le voir, lui et ses parents, et à confirmer qu’ils se portent bien.

Malgré des manifestations à Lhassa, les protestations du Sénat australien, des 200 députés et sénateurs français (qui parrainent “le plus jeune prisonnier politique du monde”), la campagne de l’ensemble des associations pro-tibétaines et d’Amnesty International, etc…, on est sans nouvelles de l’enfant, de sa famille et de 26 personnes de son entourage depuis leur enlèvement.

Guendun Choekyi Nyima a eu 20 ans le 25 avril 2009 et aura passé presque trois quarts de sa vie en prison.. Il est le symbole même de la violation des droits de l’enfant par le gouvernement chinois.

Si le Dalaï Lama actuel venait à mourir, il est fort probable que les recherches de son successeur seraient confiées au Panchen Lama. Le gouvernement chinois, en nommant lui-même le XIème Panchen Lama et en influençant du mieux qu’il peut son éducation, a bien en main le futur du Tibet.

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Méditation et Pleine Conscience Lerab Jeudi 14-Dimanche 14 mai 2015

Posté par cercletibetverite le 22 avril 2015

Méditation et Pleine Conscience Lerab Jeudi 14-Dimanche 14 mai 2015

 

On sait depuis des siècles que la méditation peut être un moyen très efficace de trouver la paix de l’esprit. Cependant ce n’est que tout récemment que les études scientifiques, ainsi que l’expérience même des personnes qui la pratiquent, ont révélé que la méditation est un moyen très efficace de soulager le stress. On a découvert qu’elle peut aussi aider à développer concentration, résilience et créativité ainsi qu’un sens de contentement et d’équanimité, toutes qualités qui peuvent être extrêmement utiles quand se présentent des enjeux et des décisions difficiles à prendre, tout particulièrement dans le domaine professionnel.

Cette conférence réunit quelques-uns des enseignants de méditation les plus renommés au monde et des acteurs clés de la société afin d’explorer ce qui se passe quand nous en venons à connaître notre esprit. Ils nous expliqueront le véritable but de la méditation, et imagineront ce que serait le monde si nous étions en mesure d’appliquer l’attention et la pleine conscience à tous les aspects de notre vie.

Vous trouverez plus d’informations sur cet évènement sur la page officielle de la conférence : Méditation et Pleine Conscience Lerab Jeudi 14-Dimanche 14 mai 2015 dans Méditationhttp://conferences.lerabling.org/fr/

 

 dans Méditation

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Plusieurs prisonniers politiques de longue peine viennent d’être « libérés »

Posté par cercletibetverite le 21 avril 2015

http://www.tibet-info.net/www/Plusieurs-prisonniers-politiques.html#.VTaGuDqJgdU

 

Plusieurs prisonniers politiques de longue peine viennent d’être « libérés »

mardi 21 avril 2015 par Monique Dorizon , Rédaction

- Tseten Gyal, 28 ans, a été libéré le 29 mars 2015 après 3 ans de travaux forcés dans la prison de Xining.Plusieurs prisonniers politiques de longue peine viennent d’être Il avait été condamné le 29 mars 2012 pour avoir participé à une manifestation dans le Comté de Gepasumdo [1], le 16 mars précédent. Les manifestants demandaient la libération d’une cinquantaine de moines du monastère de Ba Shingtre détenus la veille pour avoir hissé le drapeau tibétain, et demandé la liberté au Tibet et le retour du Dalaï Lama au Tibet. Il avait été condamné pour avoir distribué des tracts en solidarité avec les manifestants et incitant les autres à « se lever contre la Chine« .  Après sa libération, Tseten Gyal a été secrètement raccompagné chez lui par la police. Sa famille et ses amis se sont vus strictement interdire par les autorités de contacter le monde extérieur pour parler de sa libération. Ses proches avaient prévu d’aller chez lui et de l’accueillir à son retour. Mais les autorités ont aussi interdit de lui donner des écharpes (khatas), faire une réception, ou lancer des petits papiers pour lui faire bon accueil.

- Le Vénérable Ngawang Gyurme, moine du monastère de Tsanden, Comté de Sog [2], a été libéré le 20 mars 2015 après avoir passé 15 ans en prison. Avec cinq autres personnes, il avait été arrêté le 17 mars 2000.  Les charges portées contre lui étaient : « atteinte à la sécurité nationale » et « propagation de propagande négative« . Il a été accusé d’avoir imprimé et distribué des tracts et des affiches appelant à l’indépendance du Tibet, à la longue vie du Dalaï Lama, et au départ des Chinois du Tibet. Il avait été condamné par la Cour populaire intermédiaire de la Préfecture de Nagchu puis incarcéré à la prison de Drapchi, près de Lhassa, et enfin à celle de Chushul [3].

- Tendar, maître de chant du monastère d’Amchok Tsenyi au Sichuan, a été libéré le 1er avril 2015 après 7 ans passés en prison. En 2008, il avait été condamné pour avoir participé à des manifestations contre le gouvernement chinois. Des moines de son monastère et des proches sont venus l’accueillir à sa sortie de la prison de Mianyang [4] située près de Chengdu et lui ont offert des khatas, en signe de bienvenue et de respect. Lors de sa libération, il portait un T-shirt sur lequel il était écrit en tibétain sur le devant : « Je suis Tibétain« , « Paix et non violence » et « Parler vrai« .

- Palden Gyatso, 46 ans, a été libéré aux premières heures du 21 mars 2015 après 6 ans passés en prison. Il a ensuite été emmené  « en secret » chez lui, dans le Comté de Machen [5]. « Ce jour-là, des moines et des habitants voulaient l’accueillir et préparaient une grande réception« , rapporte une source. « Tout d’abord, les autorités ont dit que les gens de la région seraient autorisés à recevoir Palden Gyatso à un endroit près du monastère de Ragya [6], où, auparavant, il avait été moine, maître de discipline« . « Mais plus tard, ils ont changé d’avis et ont mis des policiers partout, et les gens qui sont venus l’accueillir ont dû rester dans la zone du monastère lui-même« . « Puis, plus tard, les Tibétains ont été empêchés de prendre des photos ou faire des vidéos du retour de Palden Gyatso. Il leur a été dit qu’ils seraient sévèrement punis si de telles images étaient envoyées à des contacts extérieurs à la région« . La police  a alors confisqué les téléphones portables des membres de la famille et les amis de Palden Gyatso et ont pris note du nombre de téléphones portables appartenant aux autres.

Aucune explication n’a été donnée à la libération anticipée de Palden Gyatso, un an avant la date prévue. Le 21 mars 2009, Palden Gyatso avait participé à une manifestation faisant suite à la noyade de Tashi Sangpo, moine qui s’était jeté dans une rivière afin d’échapper à sa détention par la police. Tashi Sangpo était recherché par la police pour avoir descendu un drapeau chinois à Ragya et mis un drapeau tibétain à la place.  En août 2009, Palden Gyatso avait été condamné à 7 ans de prison.

Les prisonniers politiques tibétains peuvent être soutenus par un parrainage. Palden Gyatso était parrainé par la municipalité de Mundolsheim (67)

Sources : Radio Free Asia, 25 mars 2015,  The Tibet Post International, 22 mars 2015, Radio Free Asia, 31 mars 2015, Phayul, 1er avril 2015, Radio Free Asia, 1er avril 2015.

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Pour éviter une rechute de dépression, méditer est aussi efficace que prendre des antidépresseurs

Posté par cercletibetverite le 21 avril 2015

http://www.francetvinfo.fr/sante/psycho-bien-etre/pour-eviter-une-rechute-de-depression-mediter-est-aussi-efficace-que-prendre-des-antidepresseurs_882841.html

Pour éviter une rechute de dépression, méditer est aussi efficace que prendre des antidépresseurs

  • C’est ce qu’affirme une étude publiée dans la revue médicale « The Lancet ». La technique de méditation consiste à focaliser son esprit, ses pensées et ses sensations sur l’instant présent.
Les th&eacute;rapies bas&eacute;es sur la "m&eacute;ditation de pleine conscience" sont une "alternative" aussi efficace que les traitements standard pour &eacute;viter la rechute de d&eacute;pression, selon une &eacute;tude publi&eacute;e le 21 avril 2015.

Les thérapies basées sur la « méditation de pleine conscience » sont une « alternative » aussi efficace que les traitements standard pour éviter la rechute de dépression, selon une étude publiée le 21 avril 2015. (JORDAN SIEMENS / TAXI / GETTY IMAGES)
Par Francetv info avec AFPMis à jour le 21/04/2015 | 16:55 , publié le 21/04/2015 | 16:35

Méditer pour se soigner. Les thérapies basées sur la « méditation de pleine conscience » sont une « alternative » aussi efficace que les traitements standard avec antidépresseurs contre les rechutes de dépression, selon une étude publiée mardi 21 avril dans la revue médicale The Lancet (en anglais). Le risque de rechute est accru dans les deux années qui suivent une dépression et chez les personnes qui ont fait plusieurs épisodes dépressifs.

La technique de méditation baptisée thérapie cognitive, basée sur la pleine conscience (Mindfulness Based Cognitive Therapy ou MBCT en anglais), s’est révélée efficace pour éviter les rechutes. Elle consiste à focaliser son esprit, ses pensées et ses sensations sur l’instant présent.

Antidépresseurs et méditation rigoureusement comparées

Plusieurs essais cliniques ont déjà montré que cette technique « réduisait significativement » le risque de rechute. Mais aucune expérimentation n’avait jusqu’à présent permis de comparer réellement son efficacité par rapport au traitement classique par antidépresseurs.

Un groupe de chercheurs britanniques a donc cherché à tester en parallèle les deux types de traitements. L’équipe, dirigée par Willem Kuyken, professeur en psychologie à l’université d’Oxford, a testé l’efficacité de la méditation par rapport aux antidépresseurs dans un essai en « double aveugle ». Cette méthode permet de comparer rigoureusement deux traitements.

Au total, 424 patients ayant souffert par le passé d’au moins trois importants épisodes dépressifs ont été traités soit par méditation soit par antidépresseurs. Au terme d’un suivi de plus de deux ans, les deux « traitements » se sont révélés « positifs » pour éviter ou retarder les rechutes. Toutefois, on ne peut pas établir une supériorité de la méditation sur les antidépresseurs en terme d’efficacité et de coût, révèle l’étude.

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En réponse au procès inique contre Gao Yu, RSF divulgue à son tour des secrets d’Etat

Posté par cercletibetverite le 19 avril 2015

https://fr.rsf.org/chine-en-reponse-au-proces-inique-contre-17-04-2015,47784.html

En réponse au procès inique contre Gao Yu, RSF divulgue à son tour des secrets d'Etat

En réponse au procès inique contre Gao Yu, RSF divulgue à son tour des secrets d’Etat

Publié le vendredi 17 avril 2015.

Le 17 avril 2015, un tribunal de Pékin a déclaré la journaliste Gao Yu coupable de “divulgation de secrets d’Etat” et l’a condamnée à une peine de sept ans d’emprisonnement. En signe de protestation et afin de démontrer l’inefficacité de la répression que mènent les autorités, RSF dévoile des documents secrets chinois que l’organisation s’est procurés.

Face à la condamnation à sept ans d’emprisonnement de Gao Yu, Reporters sans frontières divulgue des documents internes du Parti communiste chinois exposant davantage la politique de répression de l’information et de propagande des autorités chinoises. L’organisation prouve ainsi que les acteurs de l’information en Chine continueront à faire parvenir à l’étranger des informations censurées par les autorités et à exposer la propagande et les mensonges du Parti communiste chinois.

RSF a obtenu ces documents internes provenant notamment du Bureau d’Etat de l’information et de l’Internet. Ces notes montrent le renforcement du contrôle du Net par les autorités à la fin de l’année dernière. Directives de censure adressées aux médias, circulaires internes distribuées au sein des entreprises du Net qui collaborent avec la censure, compte rendus de réunions… Ces documents témoignent de l’ampleur des efforts fournis par le Parti, pour modeler l’opinion publique  à sa vision politique.

Nous sommes révoltés par le verdict qui a été annoncé en dépit des preuves de l’innocence de Gao Yu apportées par ses avocats, déclare Benjamin Ismaïl, responsable du bureau Asie-Pacifique de Reporters sans frontières. Aujourd’hui, alors que les autorités font à dessein triompher le mensonge, nous souhaitons leur rappeler une vérité : pour chaque journaliste ou blogueur qu’elles condamnent et transforment en prisonnier politique, elles créent dix nouvelles vocations de défenseur de la liberté de la presse et de l’information. Dix acteurs de l’information qui défendront l’intérêt général en révélant à tous ce qu’elles veulent dissimuler. C’est d’ailleurs grâce à l’un de ces journalistes que nous avons obtenus des documents internes du PCC.”

A l’annonce du verdict, l’avocat de la journaliste, Mo Shaoping, a déclaré qu’il ferait appel de la décision. Selon les autorités, Gao Yu aurait envoyé à un média étranger une note interne du Parti communiste chinois (le document 9), considérée comme “secrète” alors qu’elle avait déjà été publiée sur la Toile. La veille du verdict, l’organisation avait demandé que la journaliste, première lauréate du prix Guillermo Cano de l’Unesco en 1997, détenue depuis le 24 avril 2014, soit relâchée et que les charges qui pesaient contre elle soient abandonnées.

L’organisation publie ici des extraits de messages adressés aux censeurs du Net et de directives à l’attention des médias et des diverses plate-formes d’information en ligne. RSF publiera prochainement la totalité des informations obtenues :

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Immolation par le feu d’un Tibétain

Posté par cercletibetverite le 17 avril 2015

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Immolation-par-le-feu-d-un-Tib-tain-27963927

 

17 avril 2015 07:25;                                 Act: 17.04.2015 07:29

Immolation par le feu d’un Tibétain

Un Tibétain est mort en s’immolant par le feu en Chine pour protester contre la politique répressive des autorités dans sa région, ont annoncé une radio et une organisation basées à l’étranger.

CCw7NCvXIAAuTc3

SpokaneIWW          @SpokaneIWW    Suivre

NewsRevo : Nei Kyab – 145th Tibetan to Self-Immolate in Tibet – http://tinyurl.com/om2yasn  v… http://ift.tt/1FQzg71 )

 

Nei Kyab, un quadragénaire, est décédé de ses brûlures dans la préfecture d’Aba de la province du Sichuan, une région tibétaine située dans le sud-ouest de la Chine, ont rapporté Radio Free Asia (RFA) et l’ONG International Campaign For Tibet.

Ces gestes de désespoir — le deuxième depuis début avril — sont considérés comme des formes de protestation contre la mainmise des autorités communistes chinoises sur la culture et les ressources du Tibet.

Le corps de Nei Kyab, qui avait sept enfants et était veuf, «a été emporté par la police», qui empêche ainsi de procéder à la cérémonie traditionnelle de ses obsèques, a rapporté RFA dans un communiqué.

Avant de s’immoler mercredi, il avait déposé des offrandes sur un petit autel, à côté d’images du dalaï lama, le chef spirituel des Tibétains, a ajouté Radio Free Asia, en citant des sources locales.

International Campaign For Tibet, ONG basée aux Etats-Unis, a de son côté indiqué que des réseaux sociaux ont diffusé des images «insoutenables» de cette immolation.

Plus de 130 Tibétains se sont immolés par le feu depuis 2009, avec un pic en novembre 2012 lors du dernier congrès du Parti communiste chinois, avant de se rarefier depuis.

Le dalaï lama reste une figure vénérée aux yeux de bon nombre de Tibétains. La Chine s’oppose depuis des décennies à son retour au Tibet ou qu’il soit accueilli à l’étranger par des responsables officiels.

(afp)

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Une éminente journaliste en prison pour «secrets d’Etat»

Posté par cercletibetverite le 17 avril 2015

Une éminente journaliste en prison pour «secrets d’Etat»

ChineCette lourde peine de 7 ans dont vient être condamnée la journaliste confirme que le régime du président Xi Jinping réprime les intellectuels aux idées réformistes.

La journaliste  Gao Yu photographiée en février 2007.La journaliste  Gao Yu photographiée en février 2007. Image: ARCHIVES/AFP
Mis à jour il y a 39 minutes

Une éminente journaliste chinoise, déclarée coupable d’avoir divulgué des «secrets d’Etat», a été condamnée ce vendredi 17 avril à Pékin à sept ans de prison

Les appels en sa faveur d’organisations de défense des droits de l’Homme n’ont pas été entendus.

La lourde peine infligée à Gao Yu, 71 ans, vient confirmer que le régime du président Xi Jinping n’est prêt à accorder aucun répit aux intellectuels porteurs d’idées réformistes, jugés dangereux pour le maintien au pouvoir du Parti communiste. La sentence a été annoncée par le tribunal, sur son compte officiel de microblogs, et confirmée par l’avocat de la condamnée.

Mme Gao avait comparu à huis clos en novembre, pour des accusations dont elle se disait innocente. La presse étrangère s’était vue interdire l’accès au tribunal.

Cette ancienne rédactrice en chef-adjointe du magazine Economics Weekly avait été arrêtée fin avril 2014, dans une vague de mises à l’écart de militants des droits de l’Homme à l’approche du 25e anniversaire de la répression de Tiananmen. La journaliste était accusée «d’avoir transmis des secrets d’Etat à des sources en dehors de la Chine», avait indiqué la police de Pékin.

Aveux extorqués

Plus précisément, selon l’organisation Human Rights Watch (HRW), on lui reproche d’avoir transmis à un site internet basé aux Etats-Unis un document interne du Parti communiste chinois qui prônait un renforcement de la censure contre les idées réformistes.

Le 8 mai dernier, cette intellectuelle, récompensée par plusieurs prix internationaux, était apparue à la télévision d’Etat chinoise, dans un reportage où elle admettait ses fautes. Mais, a-t-elle expliqué plus tard à ses avocats, ces aveux lui ont été extorqués. (ats/Newsnet)

(Créé: 17.04.2015, 06h35)

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RSF exige la libération de Gao Yu et l’abandon des charges à son encontre

Posté par cercletibetverite le 16 avril 2015

http://fr.rsf.org/rsf-exige-la-liberation-de-gao-yu-16-04-2015,47780.html

RSF exige la libération de Gao Yu et l'abandon des charges à son encontre

RSF exige la libération de Gao Yu et l’abandon des charges à son encontre

Publié le jeudi 16 avril 2015.

Reporters sans frontières (RSF) demande la remise en liberté de la journaliste de la Deutsche Welle Gao Yu, dont le procès pour “divulgation de secrets d’Etat” a débuté en novembre 2014. Les autorités ont annoncé qu’un verdict serait finalement annoncé le 17 avril au matin.

Journaliste reconnue et première lauréate du prix Guillermo Cano de l’Unesco en 1997, Gao Yu est détenue depuis le 24 avril 2014. La journaliste risque jusqu’à dix ans de prison pour avoir envoyé à son média une note interne du Parti communiste chinois (le document 9), considérée comme “secrète” selon les autorités chinoises alors qu’elle avait déjà été publiée sur la Toile.

A travers le verdict qui sera annoncé demain matin et le sort réservé à Gao Yu, la communauté internationale pourra mesurer jusqu’où les autorités sont prêtes à aller pour réprimer les voix indépendantes, déclare Benjamin Ismaïl, responsable du bureau Asie-Pacifique de Reporters sans frontières. Si elle est condamnée à une peine de prison, quelle qu’en soit la durée, des sanctions devront être prises. La communauté internationale ne doit pas donner plus longtemps un blanc-seing à Xi Jinping au nom des intérêts économiques qui la lie avec Pékin.

Peu après son arrestation, les aveux forcés de la journaliste avaient été diffusés sur la chaîne étatique China Central Television (CCTV). Lors de son procès qui s’est tenu le 21 novembre dernier, Gao Yu avait révélé avoir cédé sous le poids des menaces contre son fils.

Son arrestation avait marqué le début du durcissement des autorités envers toute voix dissidente à quelques semaines des 25 ans des commémorations de Tian’anmen. Plusieurs centaines de citoyens, activistes, écrivains, poètes, journalistes et blogueurs ont été détenus pour s’être exprimé sur les événements terribles du 4 juin 1989 ou simplement avoir relayé des informations à ce sujet, toujours considéré tabou par le gouvernement.

La Chine se situe à la 176e place sur 180 pays dans le Classement mondial de la liberté de la presse 2015 établi par Reporters sans frontières.

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Pékin invite le dalaï-lama à « renoncer »

Posté par cercletibetverite le 15 avril 2015

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/04/15/97001-20150415FILWWW00018-pekin-invite-le-dalai-lama-a-renoncer.php

Pékin invite le dalaï-lama à « renoncer »

  • Home ACTUALITE Flash Actu
    • Par Le Figaro.fr avec Reuters
    • Mis à jour le 15/04/2015 à 06:52
    • Publié le 15/04/2015 à 06:50

Les autorités chinoises invitent le dalaï-lama à « renoncer à ses illusions » quant à l’issue des discussions sur le statut du Tibet et l’accusent de chercher à obtenir l’indépendance plutôt que l’autonomie, dans un livre blanc publié mercredi.

Des représentants du prix Nobel de la paix 1989 négocient avec Pékin depuis cinq ans, mais le dialogue a été perturbé par le renouvellement de l’exécutif chinois et la répression de la cause tibétaine.
Dans son livre blanc repris longuement par l’agence de presse officielle Chine Nouvelle, le gouvernement reproche au dalaï-lama et à ses partisans « un attachement sentimental au servage théocratique et féodal », doublé d’une méconnaissance de la réalité actuelle.

« Le Tibet fait partie de la Chine depuis l’Antiquité »

« La seule alternative sensée (…) est de reconnaître que le Tibet fait partie de la Chine depuis l’Antiquité, de renoncer à leur objectif de partition de la Chine et d’indépendance du Tibet.
« Le gouvernement central espère que le dalaï-lama renoncera à ses illusions au cours des années qui lui restent à vivre et qu’il acceptera la réalité », dit-il.
Agé de 79 ans, le chef spirituel des bouddhistes tibétains, vit en exil en Inde depuis sa fuite de Lhassa après l’échec d’un soulèvement en 1959.

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La tension monte a Ngaba (Amdo), le corps d’un immolé n’a pas été remis à sa famille.

Posté par cercletibetverite le 14 avril 2015

13/04/15 | 22 h 46 min   

La tension monte a Ngaba (Amdo), le corps d’un immolé n’a pas été remis à sa famille.

Photos ci dessus démonstration de force a Ngaba

Les autorités chinoises dans le canton de Ngaba, un foyer important de protestation contre le régime chinois et où de nombreuses immolations ont eu lieu depuis 2009, ont commencé les préparatifs pour réprimer toute protestation à la veille des grands rassemblements qui se préparent pour l’anniversaire de sa sainteté le Dalai Lama qui fêtera en juillet prochain ses 80 ans.

The Voice of Tibet a rapporté que des convois militaires, y compris des camions blindés ont été repérés dans la périphérie du canton, où une religieuse tibétaine de 42 ans est décédé suite à son immolation la semaine dernière.

La police n’a pas remis le corp de cette religieuse à sa famille pour les rituels funéraire et la cremation.

La source sur place précise a The Voice of Tibet que la police chinoise et le personnel de sécurité sont visible et présent en grand nombre autour du canton. Certains se sont même installés dans les maisons des civils. « Il ya des policiers en civil dans la plupart des cafés et des restaurants qui garde un œil sur les Tibétains »a déclaré la source.

On estime qu’il y a au moins dix mille policiers et soldats chinois répartis dans le canton.

La même source a ajouté que le renforcement de ce dispositif de sécurité et de la surveillance s’inscrit dans la prévention des fêtes traditionnelles que vont organiser les Tibétains pour célébrer les 80 ans de Sa Sainteté le Dalaï Lama.

Décrit par le gouvernement chinois comme « un loup déguisé en moine » les 80 ans du leader tibétain, seront marquée par des festivités à travers le monde entier par les exilés tibétains, les sympathisants et admirateurs.

 

Traduction France Tibet

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