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Pékin veut tester le patriotisme des moines tibétains

Posté par cercletibetverite le 8 avril 2015

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/04/08/97001-20150408FILWWW00056-pekin-veut-tester-le-patriotisme-des-moines-tibetains.php

Pékin veut tester le patriotisme des moines tibétains

    • Par Le Figaro.fr avec AFP
    • Mis à jour le 08/04/2015 à 08:51
    • Publié le 08/04/2015 à 08:37

Un haut cadre du Parti communiste chinois (PCC) au Tibet a appelé aujourd’hui à évaluer « le patriotisme » des moines et nonnes bouddhistes et à installer le drapeau rouge de la République populaire sur les monastères, pour renforcer le contrôle idéologique de Pékin sur la région.

Les autorités vont intensifier les « opérations de contrôle » destinées à garantir des « monastères modèles et harmonieux » ainsi que des « moines et nonnes patriotiques, respectueux de la loi », a écrit le chef du PCC au Tibet, Chen Quanguo. Ces opérations sont destinées à « faire sentir les sentiments chaleureux et l’attention du Parti à leur égard », poursuit Chen Quanguo, dans un texte du Quotidien du Peuple, journal porte-parole du PCC.

Dans le même esprit, le drapeau chinois sera déployé au-dessus des monastères, qui seront tous équipés de « connexions téléphoniques, de journaux et de salles de lecture », afin que les moines « s’éduquent eux-mêmes au patriotisme », a ajouté Chen Quanguo. Selon lui, la construction en cours de nouvelles routes pour relier des lieux de culte isolés facilitera cette reprise en main.

De nombreux Tibétains dénoncent des politiques répressives menées par les autorités chinoises à l’encontre de leur culture et de leur religion, Pékin assurant de son côté avoir dopé le développement de la région. Le régime communiste a durci son contrôle sur le Tibet depuis de violentes émeutes intervenues en 2008 à Lhassa et accompagnées de manifestations dans plusieurs monastères. Les autorités avaient alors imposé une campagne d’ »éducation patriotique » aux moines.

Les tensions restent vives: en tenant compte de tous les incidents connus, près de 140 Tibétains se sont immolés par le feu ou ont tenté de le faire depuis 2008 pour marquer leur révolte.

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Le 24 avril 2015 à Université Libre de Bruxelles :Procès simulé sur le statut du territoire tibétain et les moyens de protections des Tibétains

Posté par cercletibetverite le 3 avril 2015

http://www.tibet.fr/agenda/proces-simule-sur-le-statut-du-territoire-tibetain-et-les-moyens-de-protections-des-tibetains/
Le 24 avril 2015 à Université Libre de Bruxelles   

Procès simulé sur le statut du territoire tibétain et les moyens de protections des Tibétains

Le Tribunal étudiant de règlement des différends internationaux se saisit du différend tibétain – Student Tribunal for International Dispute Settlement is seized of the Tibetan dispute

5.TERDI-STIDS LOGO

(FR) Le Tribunal Etudiant de Règlement des Différents Internationaux (TERDI) vient d’ajouter à son rôle une nouvelle affaire intitulée « Différend relatif au statut du peuple et du territoire du Tibet ». Dans cette affaire, le Tribunal se donnera pour mission de répondre à deux questions :

  1. Quel est le statut du territoire tibétain selon le droit international ?
  2. Le droit international offre-t-il des protections particulières à la population tibétaine de facto administrée par la Chine?

Deux experts du droit international ont été invités par le Tribunal à soumettre leurs observations orales. Le professeur José Elías Esteve Moltó (Universitat de València, Espagne) interviendra au titre de conseil du Tibet. La professeure Géraldine Giraudeau (Université de Perpignan Domitia, France) sera la conseil de la République Populaire de Chine.

Le TERDI tiendra ses audiences en anglais et en français le vendredi 24 avril à 16h00 à l’Université Libre de Bruxelles (Campus du Solbosch, Batiment A, local AW1.120).

FLYER_2015_ FR

(EN) The Student Tribunal for International Dispute Settlement (STIDS) is seized of a new case entitled « Dispute regarding the statute of the Tibetan People and Territory. In this case, the Tribunal will have to answer two questions:

  1. What is the statute of the Tibetan territory under international law ?
  2. Does international law offer some particular protections to the Tibetan population de facto administered by China?

Two experts in international law have been invited by the tribunal to submit their oral observations. Professor José Elías Esteve Moltó (Universitat de València, Spain) will defend the interests of Tibet. Professor Géraldine Giraudeau (Université de Perpignan Domitia, France) will be representing the interests of China.

The STIDS will hold its hearings, in English and French, on Friday April 24, 4 PM, at the Université Libre de Bruxelles (Campus du Solbosch, Batiment A, local AW1.120).

FLYER_2015_ EN - copie

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Nyingchi, ville stratégique aux frontières de l’Inde

Posté par cercletibetverite le 3 avril 2015

03/04/15 | 15 h 09 min   

Nyingchi, ville stratégique aux frontières de l’Inde

nyingchi tourisme

Le 3 avril 2015, Norbert, sur china.org, nous apprend que Nyingchi, dans la région autonome du Tibet sera élevée au rang de préfecture. Ainsi s’installeront « le comité permanent de l’assemblée populaire, le gouvernement et l’organe consultatif politique. »
Nyingchi devient donc l’égale des trois autres préfectures tibétaines : Lhassa, Shigatse, Chamdo.
Norbert vend à ses lecteurs le doux climat et les mannes financières de la nouvelle préfecture grâce au tourisme mais il ometde préciser que :

– Nyingchi se situe à deux pas de la frontière indienne, frontière  disputée par la Chine. Cette dernière en fait déclare l’Arunachal Pradesh comme appartenant à deux comtés (Medog et Zayu (noms chinois) de cette préfecture « autonome » tibétaine sinisée.

– Nyingchi sera le terminal de la ligne ferroviaire Lhassa-Nyingchi, 402 Kilomètres de voie ferrée qui longera à la fois  la frontière et le Brahmapoutre.Un projet de 6 milliards de dollars qui a débuté en novembre dernier et, selon les prévisions, devrait se terminer en 2021.

les barrages sur le Brahmapoutre

Les barrages sur le Brahmapoutre

Le Brahmapoutre, appelé par les Tibétains, Yarlang Tsangpo, est aussi source de tensions sino-indiennes. Ce qui n’a pas empêché la Chine de commencer les travaux d’un barrage qui peut avoir de graves conséquences pour l’Inde et le Bangladesh, déjà mis à mal par la montée des eaux dans la Baie du Bengale. Ce barrage sur le Brahmapoutre – 1,26 milliards de dollars – est déjà en fonction et sera  à plein régime dans le courant de l’année avec un capacité de 510 mégawatts.

Le fameux développement chinois au Tibet, nécessite des besoins énergétiques et hydriques croissants (cf cet article pour en savoir plus à ce sujet ).

Pour ajouter aux intérêts chinois dans cette zone, notons aussi sa richesse forestière immense, en tant que plus grande forêt primaire du Tibet. Bref, la colonisation chinoise continue, exploite les sols et les eaux et en conséquence  paupérise davantage  les Tibétains.

 

 

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La Chine dit non à un consulat indien à Lhassa, l’Inde devra se contenter de Chengdu.

Posté par cercletibetverite le 2 avril 2015

http://www.tibet.fr/actualites/la-chine-dit-non-a-un-consulat-indien-a-lhassa-linde-devra-se-contenter-de-chengdu/
02/04/15 | 12 h 06 min   

La Chine dit non à un consulat indien à Lhassa, l’Inde devra se contenter de Chengdu.

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La Chine a rejeté la demande de l’Inde d’installer un consulat dans la capitale tibétaine sous surveillance : Lhassa. À la place, la Chine a proposée à l’Inde la mégalopole de Chengdu, capitale de la province du Sichuan fortement industrialisée, aux portes du Tibet.

En échange, l’Inde a permis à la Chine de mettre en place son troisième consulat à Chennai dans l’Inde du sud. La Chine étant le premier partenaire commercial de l’Inde, des responsables indiens ont mentionnés qu’un consulat au Tibet aiderait le commerce bilatéral et les pèlerinages, comme le pèlerinage du mont Kailash.

L’Inde va ouvrir son troisième consulat en Chine dans la ville de Chengdu, après sa proposition de rétablir une mission dans la capitale tibétaine de Lhassa. L’Inde était présente à Lhassa à travers une Mission ouverte en 1947 puis un Consulat général en 1952 avant d’être fermée en 1962 après une brève guerre entre les deux pays (Guerre sino-indienne).

L’accord de mettre en place leurs consulats respectif à Chengdu et à Chennai a été obtenu après que les deux parties aient convenu d’améliorer leurs relations diplomatiques lourdement aggravées par la croissance du commerce et des investissements.

En plus de son ambassade à Pékin, l’Inde compte actuellement un consulats à Shanghai et à Guangzhou. La Chine elle compte deux consulats à Bombay et Calcutta en dehors de son ambassade à New Delhi. L’annonce officielle de cette échange sera faite par le Premier ministre indien Narendra Modi lors de sa prochaine visite à Pékin en mai.

La Chine a également accepté d’ouvrir une nouvelle route pour les pèlerins indiens qui souhaite se rendre au mont Kailash-Mansarovar depuis Nathu La Pass dans le Sikkim.

Le Népal est le seul pays à avoir obtenu un consulat à Lhassa. Les Etats-Unis, en 2008 et 201, ont poussé pour la création d’un consulat à Lhassa, mais le Gouvernement Chinois n’a pas donné suite.

En Juillet 2011, la commission des affaires étrangères des États-Unis à chargé le Secrétaire d’Etat américain à interdire l’implantation de nouveau consulats aux États-Unis jusqu’à ce que la Chine permette la création d’un consulat américain à Lhassa.

La Chambre des représentants des États-Uni en 2009 avait adopté une loi autorisant l’établissement d’un consulat américain au Tibet et permettant également la création d’une « Section Tibet » à l’ambassade américaine à Pékin.

La commission de la Chambre, dans sa Loi sur les relations étrangères actée en 2012, précise que «Le Secrétaire doit chercher à établir un consulat des États-Unis à Lhassa, au Tibet, pour fournir des services aux citoyens des États-Unis voyageant au Tibet et à surveiller les développements politiques, économiques et culturels au Tibet, y compris les régions tibétaines du Qinghai, du Sichuan, du Gansu et du Yunnan et, jusqu’à ce consulat soit établi, ne doit pas permettre la mise en place de tout consulat supplémentaire de la République populaire de Chine aux Etats-Unis « .

Les États-Unis possèdent actuellement cinq consulats en Chine continentale, en plus de leur ambassade à Pékin. Ils sont présent à Chengdu, Guangzhou, Shanghai, Shenyang et Wuhan.

En plus de son ambassade à Washington et sa mission de l’ONU à New York, la Chine possède elle cinq consulats aux États-Unis à New York, Chicago, San Francisco, Los Angeles et Houston.

Notons que la France en dehors de son ambassade également présente à Pékin possède six consulat, Canton, Chengdu, Shanghai, Shenyang, Wuhan et Hong-Kong. La Chine elle est présente en France à Paris pour son ambassade et à Marseille, Strasbourg, Lyon et Saint-Denis (île de la Réunion) pour ses consulats.

 

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Le 2 avril 1959: le dalaï-lama, qui a fui Lhassa, serait en sécurité

Posté par cercletibetverite le 2 avril 2015

Le 2 avril 1959: le dalaï-lama, qui a fui Lhassa, serait en sécurité

Dans la «Feuille d’Avis de Lausanne»On était sans nouvelle du chef spirituel tibétain, disparu lors de la révolte antichinoise de mars 1959.

Tenzin Gyatso peu après son arrivée en Inde.<br />

 

Tenzin Gyatso peu après son arrivée en Inde.

Image: RAYMOND DAROLLE/CORBIS

Par Gilles Simond Mis à jour il y a 36 minutes

Depuis une dizaine de jours déjà, les médias occidentaux se faisaient l’écho de la révolte des Tibétains contre les Chinois. Le 2 avril 1959, la Feuille d’Avis de Lausanne rassure les partisans du dalaï-lama Tenzin Gyatso, alors âgé de 24 ans. Le chef spirituel serait en sûreté, croit-elle savoir: «L’agence officielle de la Chine nationaliste (ndlr: Taïwan) a déclaré que le dalaï-lama avait atteint un repaire sûr au Tibet d’où il dirigerait personnellement la révolte contre les communistes chinois. (…) Les troupes et les avions communistes sont toujours à la recherche du dalaï-lama. Tous les monastères sont fouillés.»

Quelques jours plus tôt, dans les rues de Lhassa, ancienne capitale du royaume du Tibet devenue chef-lieu de la région autonome chinoise, la nouvelle selon laquelle les représentants de Pékin avaient décidé d’arrêter le dalaï-lama avait mis le feu aux poudres. Des Tibétains prirent les armes, prêts à défendre leur «dieu-roi». Des manifestants réclamaient le départ des Chinois et l’indépendance du Tibet. Le 19 mars, les troupes chinoises écrasèrent la révolte dans le sang, faisant des milliers de morts. A la fin du mois, on était toujours sans nouvelles précises du dalaï-lama. Certains le croyaient prisonnier dans son palais. D’autres le pensaient réfugié parmi les résistants et les tribus khampas. On saura plus tard qu’en réalité le dalaï-lama s’était enfui de Lhassa avec son entourage le 17 mars, et qu’après deux semaines d’une marche forcée harassante, il a atteint l’Inde, où l’asile lui fut accordé.

Une répression féroce
Dans cette même édition du 2 avril 1959, la Feuille cite les agences Reuter et AFP: «Selon une source tibétaine, les Chinois auraient fusillé ou pendu, après jugement sommaire, des centaines de Tibétains, à Lhassa. Les corps des suppliciés, pendus à des arbres, auraient été laissés exposés plusieurs jours. (…) On apprend (…) que les communistes chinois ont arrêté des milliers de Tibétains et les ont emmenés en camions, probablement dans des camps de concentration.»

Le quotidien vaudois évoque «le frère aîné du dalaï-lama, Thubten Norbu, âgé de 37 ans, qui s’est enfui du Tibet en 1950, et poursuit ses études depuis trois ans aux Etats-Unis. (…) Il a fait appel au monde libre pour qu’on aide autant que possible les milliers de réfugiés qui ont dû quitter leur patrie. (…) Thubten Norbu a en outre révélé qu’il avait vu son frère pour la dernière fois en Inde en 1956 (…). II ne sait pas non plus si son frère s’est volontairement joint aux rebelles, qui doivent tenter de le protéger des communistes: «Il n’était ni pour les communistes ni pour les rebelles. Il était pour le peuple tibétain.»

Articles parus le 2 avril 1959 dans la «Feuille d’Avis de Lausanne».
Archives consultables sur scriptorium.bcu-lausanne.ch (24 heures)

(Créé: 02.04.2015, 09h38)

 

 

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Ouïghours et Tibétains: même stratégie d’implantation de la Chine

Posté par cercletibetverite le 1 avril 2015

http://geopolis.francetvinfo.fr/ouighours-et-tibetains-meme-strategie-dimplantation-de-la-chine-57613

Ouïghours et Tibétains: même stratégie d’implantation de la Chine

Par Frédérique Harrus | Publié le 01/04/2015 à 16H55

Vieille ville
Vieille ville de Kashgar (Xinjiang) sur fond de nouveaux immeubles. © REUTERS/Carlos Barria

Il est théoriquement possible de pratiquer sans problème l’une des cinq religions officielles en Chine. Dans la réalité, la Chine est un pays laïc où afficher sa pratique religieuse n’est pas forcément une bonne idée. Quand les régions dites autonomes revendiquent leur spécificité religieuse, la Chine n’est pas loin d’y voir du séparatisme.

En Chine la liberté de croyance été inscrite dans la constitution en 1978. On est libre de croire dans une des cinq religions officiellement reconnues et validées.  Pourtant, suivant les régions il existe différents niveaux de lecture de la Constitution chinoise et différentes «autorisations» de croyance. A partir du moment où le pouvoir central croit détecter dans la pratique religieuse une forme d’affirmation identitaire ou soupçonne des revendications séparatistes, la liberté de pratiquer et de croire devient toute relative. Elle est même parfois déclarée illégale. Et la répression de se faire féroce.

Les musulmans ouïghours
Ainsi la région du Xinjiang, berceau des Ouïghours, où vivent près de 10 millions de musulmans. Ils ne ressemblent physiquement pas du tout aux Hans, l’ethnie chinoise majoritaire. Turcophones, ils ne maîtrisent pas plus leur langue, le mandarin. Après l’échec d’une tentative d’assimilation «douce» via le mariage ou l’intégration dans les différents rouages de l’administration, Pékin est passé à une méthode plus autoritaire. Interdiction de pratiquer l’islam pour les étudiants et les fonctionnaires. Ils sont priés de manger ostensiblement pendant le ramadan ! Un fonctionnaire repéré comme pratiquant verra, au mieux, sa carrière stagner. Interdiction des autorités locales de porter la barbe pour les hommes, le voile pour les femmes. C’est comme ça que, selon le Quotidien de la Jeunesse de Chine, un tribunal de Kashgar a récemment condamné à six ans de prison un homme de 38 ans, son épouse écopant elle de deux ans d’incarcération pour ces faits.

La ville historique de Kashgar détruite a été reconstruite à l’identique par la volonté des autorités chinoises. But: en faire un centre-ville musée dans lequel des hommes, sorte de figurants folkloriques, sont maintenus pour que cela reste vivant. Rebiya Kadeer, opposante ouïghoure dénonce: «Les autorités ont aussi entrepris la destruction de sites importants pour l’identité ouïghoure, notamment à Kashgar, ville symbole de l’Asie centrale, étape historique de la route de la Soie». «Elles invoquent la destruction de maisons anciennes et dangereuses, la modernisation de la ville. Dans toutes les villes, des traces de nos croyances sont détruites.». Démolir une très vieille ville, la reconstruire à l’identique, toute neuve, propre et nette. Edifier aussi des immeubles de logements neufs, identiques et sans âme et y reloger les Ouïghours chassés par les destructions de l’habitat ancien qui refusent des indemnisations qu’ils jugent trop faibles. Tous «logés à la même enseigne», celle de la Chine.

La situation du Xinjiang n’est pas sans rappeler celle du Tibet. Cette province géographiquement située sous la précédente, à l’extrême ouest de la Chine, comme nous le montre la carte de Geoatlas et Graphi-Ogre sur le site diploweb, bénéficie du même statut particulier de «région autonome». Présentant toutes les deux des intérêts stratégiques non négligeables pour la Chine, comme des zones de passage entre le territoire chinois et le reste du monde à l’Ouest, par exemple. En recelant des gisements de pétrole pour le Xinjiang et des gisements d’uranium pour le Tibet, ces régions sont incontournables et l’une comme l’autre n’ont d’autonome que le nom.

Les bouddhistes tibétains
Le Tibet aussi a tenté, en son temps, de faire valoir son autonomie, qui elle aussi passait par le fait religieux. On parle plus d’une autonomie, que d’une réelle indépendance qui n’a aucune réalité historique, selon Georges-André Morin puisque le Tibet fait partie du monde chinois depuis au minimum le XIIIe siècle. Ici il n’est plus question d’islam, mais de bouddhisme.

La revendication des Tibétains est celle d’une vie centrée sur la spiritualité avec comme chef politique et religieux le dalaï lama, pour ne pas parler de théocratie. Ce dernier s’est exilé en Inde quand les relations avec la Chine se sont radicalisées.

Depuis les années 50, la même répression existe sur les hauts plateaux tibétains. Les monastères ont été attaqués et détruits. Il y fut question de viol systématique de moines et moniales. Même politique urbaine pour Lhassa, la capitale tibétaine que pour Kashgar. Destruction des vieilles habitations et reconstruction à l’identique. Une ligne de train Pékin-Lhassa a été bâtie .Depuis, elle déverse sur la capitale tibétaine des flots de touristes chinois qui visitent la cité comme un luna park. Jean-Vincent Brisset, directeur de recherches à l’Institut de relations internationales et Stratégiques, pense que « la Chine espère reproduire au Xinjiang ce qu’elle est parvenue à faire en Mongolie, et ce qui est en bonne voie au Tibet, à savoir un ethnocide, une destruction de l’identité culturelle d’un groupe. Sauf qu’elle se heurte à une résistance qui semble vouloir prendre de l’ampleur ». Et d’ajouter : « La province du Xinjiang est une région vivant sous l’apartheid. Les musulmans y sont victimes d’ostracisme et de discrimination de la part des Hans, l’ethnie historique chinoise. Ensuite, il favorise socialement et économiquement cette masse chinoise, jusqu’à rendre leur position extrêmement enviable. L’objectif est que les Hans deviennent majoritaires et qu’ils aient la mainmise sur l’économie régionale. Les Ouïghours n’auront alors pas d’autre choix que de se fondre dans la masse Han.»

Là où les Tibétains ont trouvé une forme de protestation qui les agresse plus eux que quiconque en s’immolant par le feu, les Ouïghours, eux, sont plus «tournés vers l’extérieur». Ils attaquent des postes de police au moyen de couteaux et de bâtons, et d’autre représentations de l’autorité chinoise. Mais quand ils en ont les moyens et la possibilité, ils ne reculent pas devant l’attentat à l’explosif. Jean-Vincent Brisset constate que «pendant longtemps, les attentats attribués aux Ouïghours étaient localisés au Xinjiang. Certaines attaques récentes (Pékin, Kunming…) sont inquiétantes, car elles montrent une extension du problème à d’autres parties du pays.»

D’où l’inquiétude de Pékin qui voit la situation se radicaliser et lui échapper peu à peu du côté de Ouïghours, suffisament désespérés pour être prêts à tout…

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9ème session du Parlement tibétain, appel à l’unité

Posté par cercletibetverite le 1 avril 2015

http://www.tibet.fr/actualites/cloture-de-la-9eme-session-du-parlement-tibetain/
30/03/15 | 9 h 42 min par France-Tibet   

9ème session du Parlement tibétain, appel à l’unité

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Le 15ème parlement tibétain à tenu fin mars pendant deux semaines sa 9ème session .

M. Penpa Tsering, Président du Parlement tibétain en exil a salué les parlementaires pour leur participation sans réserve dans les discussions.

Le 15ème Parlement tibétain a réitéré son appel au gouvernement chinois d’autoriser une délégation d’enquêteur indépendants comprenant des diplomates, des médias et des représentants, des groupes de droits de l’homme à visiter le Tibet.

Dans son discours d’ouverture de cette session, M. Penpa Tsering, a parlé de la situation critique régnant à l’intérieur du Tibet et la vague d’immolation qui a balayé le Tibet depuis 2009.

« La situation au Tibet continue de rester sombre. Cinq Tibétains se sont immolé par le feu en signe de protestation depuis la dernière session du Parlement tibétain en Septembre 2014, pour un total de 136 auto-immolations depuis 2009″, a déclaré M. Tseing.

Le ministre des Finances M. Tsering Dhondup a présenté à la chambre des parlementaires, le budget pour  2015-2016 qui a été un sujet d’intenses délibérations durant toute cette session. Le budget a été adopté pour 2018 millions de roupies (30 millions d’euros) contre un budget estimatif attendu de 1900 millions de roupies. Le Kashag (Administration centrale tibétaine) a exprimé sa confiance dans ce budget. Dans son discours de clôture, le Président Penpa Tsering a exprimé l’espoir dans le conseil des ministres tibétain dirigé par le Premier ministre Lobsang Sangay pour sécuriser financièrement l’administration centrale tibétaine, tout en exhortant le peuple tibétain de contribuer aux ressources financières de l’administration en payant leur cotisation volontaire (green-book).

M. Penpa Tesering à conclu la session avec un appel à tous les Tibétains à œuvrer pour la cause du Tibet dans leurs propres capacités, et de contribuer au fonctionnement de l’administration tibétaine. Le Président a également exhorté le peuple tibétain à maintenir l’harmonie entre les différentes organisations, en particulier pendant les campagnes politiques. Il a également dit que le peuple tibétain, à un moment où la question du Tibet connaît une importante couverture médiatique et d’une attention internationale, devraient aussi essayer de promouvoir des choses qui profitent à la cause et éviter celles qui pourrait lui nuire.

Il a invité les Tibétains à faire preuve de retenue tout en pratiquant le droit démocratique de la liberté d’expression dans les médias sociaux ou d’autres formes de communication, qui pourrait démoraliser les Tibétains de l’intérieur. « Au contraire, nous appelons avec insistance tout le monde à se serrer les coudes, à avancer dans la même direction, et de diriger nos efforts à réaliser le désir communs du peuple tibétain à la fois au Tibet et en exil ». Ces déclarations font suite au derniers heurt durant la manifestation du 10 mars à New-York (voir-article).

Le président du Parlement a également appelé les Tibétains à se rassembler en grand nombre leur des événements de soutien. « Même si nous avons la possibilité de suivre des manifestations ou des enseignement en direct et en rediffusion sur les supports numérique, il est préférable d’y être présent en vrai. Nos rassemblement en grand nombres sont un message fort à la Chine et qui montre notre unité et peut également servir de source d’inspiration pour les Tibétains de l’intérieur ».

M. Penpa Tsering, a durant cette session souligné la volonté du Parlement de répondre aux aspirations du peuple tibétain et de prendre la responsabilité sérieuse et efficace d’un retour réussi de Sa Sainteté le Dalaï Lama au Tibet.

Le Parlement a réaffirmé la « voie médiane » comme la seule solution viable pour résoudre la question du Tibet par le dialogue avec le gouvernement chinois.

L’ensemble des parlementaires ont également exprimés leur gratitude aux parlements et aux chefs de gouvernement et la communauté internationale pour leur soutien et leur appel à poursuivre leur soutien à la juste cause du Tibet.

En Bref la session à également vu l’attribution d’un nouveau siège du parlement pour la région Australasie.

Le Parlement tibétain est le plus haut organe législatif de l’Administration centrale tibétaine. Les séances ont lieu deux fois par an, avec un intervalle de six mois entre les sessions. Les élections ont lieu tous les cinq ans et tout tibétain qui a atteint l’âge de 18 ans a le droit de voter. Aujourd’hui, la chambre se compose de 44 membres dirigés par un président et un vice-président, qui sont élus par les membres entre eux. Les parlementaire se réuniront pour une prochaine session en Septembre 2015 pour discuter des rapports annuels présentés par les sept départements de l’Administration centrale tibétaine qui ont renoncé au nom de « gouvernement tibétain en exil » depuis 2011.

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Le dernier jour du dalaï-lama au Tibet

Posté par cercletibetverite le 31 mars 2015

http://actualites.sympatico.ca/curiosite/en-ce-jour-du/dalai-lama

Le dernier jour du dalaï-lama au Tibet

Par le 31 mars, 2015

 Le dernier jour du dalaï lama au Tibet

Le 31 mars 1959, après une quinzaine de jours de marche à travers l’Himalaya, Tenzin Gyatso, 14e dalaï-lama, quitte le Tibet pour se réfugier en Inde où il vit encore à ce jour.

Intronisé chef spirituel et temporel du Tibet à l’âge de 15 ans, le dalaï-lama accède au pouvoir à la suite de la prise de contrôle du Tibet par la République populaire de Chine dirigée par Mao Zedong.

Après avoir signé un accord avec la Chine, le jeune dalaï-lama tente désespérément de maintenir la paix, mais le durcissement de la politique chinoise augmente les tensions entre la population tibétaine et le nouvel occupant, forçant le chef spirituel à s’enfuir, déguisé en domestique, pendant la nuit du 17 mars 1959.

Au cours de ce périple dangereux, le dalaï-lama et ses fidèles compagnons affrontent des tempêtes de neige et de sable ainsi que des pluies diluviennes. Le trajet les force à traverser des cols couverts de plus de 6 000 mètres d’altitude. Tout au long de leur parcours, des messagers leurs rapportent des nouvelles dévastatrices de la répression chinoise. Quelques jours avant d’atteindre les frontières de l’Inde, le jeune chef combat une forte fièvre qui se transforme en dysenterie. Il traverse finalement la frontière sur le dos d’un dzo le 31 mars 1959.

On estime que plus de 100 000 personnes ont fui le Tibet à la suite du départ du dalaï-lama.

Voici des images du dalaï-lama lors de son arrivée en Inde

 

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Le dalaï-lama est sur Twitter ! Voici quelques paroles de sagesse :

Le dernier jour du dalaï-lama au Tibet dans Dalai Lama

Dalai Lama         @DalaiLama Suivre

Idealistic as it may sound, altruism should be the driving force in business, not just competition and a desire for wealth.

 dans Dalai Lama
Dalai Lama         @DalaiLama Suivre

Being aware of a single shortcoming within yourself is far more useful than being aware of a thousand in someone else.

Dalai Lama         @DalaiLama Suivre

If we want to improve humanity, we have to start with individuals.

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La Communauté Tibétaine-France :7eme édition du salon de la Culture tibétaine pour le week-end du 25 au 26 Avril 2015 à la Pagode du Bois de Vincennes 75012 à Paris.

Posté par cercletibetverite le 29 mars 2015

La Communauté Tibétaine-France :7eme édition du salon de la Culture tibétaine pour le week-end du 25 au 26 Avril 2015 à la Pagode du Bois de Vincennes 75012 à Paris. dans Tibet 11090905_1041300735884932_3912066981586621299_o

ཧྥ་ རན་སིའི་བོད་རིགས་ཚོགས་པས་གོ་སྒྲིག་འོག་བོད་ཀྱི་རིག་གཞུང་དུས་སྟོན་སྐབས ༧ པ་དེ་ནི་གྲ་སྒྲིག་བྱེད་བཞིན་ཡོད། འདི་ལོའི་ཕྱི་ཟླ་ ༤ ཚེས་ ༢༥ ནས ༢༦ ཉིིན་གཉིས་རིང་བོད་ཀྱི་རིག་གཞུང་དེ་ནི་ཧྥ་རན་སེའི་ཡུལ་མིར་ངོ་སྤྲོད་དང་རང་ རིགས་མི་རབས་གསར་བ་ཚོར་མཚམས་སྦྱོར་བྱ་རྒྱུ་སོགས་ཆེད་བྱ་འགུལ་འདི་སྤེལ་བ་ ཡིན། བོད་རིགས་ཚང་མས་བོད་ཀྱི་རིག་གཞུང་དུས་སྟོན་འདི་ཁྱབ་བསྒྲགས་ཀྱི་ལས་དོན་ཐད་ གང་ཆེར་ཡོང་བར་ཕྱག་རོགས་གནང་རོགས་འབོད་སྐུལ་ཞུས།

La Communauté Tibétaine-France se prépare pour l’organisation de 7eme édition du salon de la Culture tibétaine pour le week-end du 25 au 26 Avril 2015 à la Pagode du Bois de Vincennes 75012 à Paris.

Prochainement, nous allons vous communiquer un programme plus détaillé aussi tôt que possible et nous sommes ravis de vous accueillir amicalement, dans une ambiance de célébration et du partage de la Culture Tibétaine.

Nous comptons sur votre mobilisation active pour faire connaître cet événement culturel du Tibet auprès de vos contacts et sur votre propre participation au jour J.
Nous tenons à vous remercier de tout cœur pour votre soutient et votre attention bienveillante.

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Sénas : « Une école au Kham » oeuvre pour l’éducation au Tibet

Posté par cercletibetverite le 27 mars 2015

http://www.laprovence.com/article/actualites/3331634/senas-une-ecole-au-kham-oeuvre-pour-leducation-au-tibet.html
Sénas : « Une école au Kham » oeuvre pour l’éducation au Tibet
Vendredi 27/03/2015 à 17H49 – mis à jour à 17H52 Sénas Tags : Association Tibet Ecole
Actualités - Sénas : Une école au Kham oeuvre pour l'éducation au Tibet

L’association sénassaise prépare son assemblée générale annuelle qui se tiendra samedi à 18h15 salle des agriculteurs à Sénas. Photo dr

A l’heure où l’association  sénassaise « Une Ecole au Kham » s’active à préparer son assemblée générale annuelle, qui se tiendra samedi à 18h15 salle des agriculteurs à Sénas, nous avons demandé à son président fondateur Jean Pierre Bouhaniche de nous retracer l’immense  travail réalisé par son association.

Depuis ce moment où Pierre et son épouse Cathy ont découvert au hasard d’un voyage privé les villages isolés des hauts plateaux tibétains du Kham, dans le comté de Chanten (ou Xiangcheng), au coeur des régions montagneuses situées dans la partie ouest du Sichuan en Chine.

C’est en 2008 dans le village de Dongny, avec l’aide de Tséring, un jeune enseignant Chinois de 26 ans devenu le correspondant sur place, que l’association sénassaise a commencé son action éducative réunissant une trentaine d’enfants dans une sorte de remise en ruine. Sensible à cette initiative, le maire de ce petit village du Tibet a alors rappelé en renfort Dolmakar et Yangstok qui assuraient auparavant le rôle d’institutrices bénévoles, heureuses de reprendre du service tandis que, depuis Sénas, l’équipe assurait l’achat régulier de livres, cahiers et autres matériels scolaires et vêtements chauds. Parallèlement, une action sanitaire était initiée : visite médicale et distribution de médicaments de première urgence. Considérant le bienfait de l’intervention, l’administration locale a peu à peu pris le relais avec dès la rentrée 2009 la prise en charge de la rémunération des enseignantes et la mise à leur disposition d’une salle communale. Encourager par ce premier succès, l’administration locale a alors décidé d’ouvrir en septembre 2010 la première école primaire de Dongnyu composée de dix classes modernes avec cantine, sanitaires et dortoir, permettant d’accueillir aussi les enfants des bourgades voisines et au sein de laquelle Dolmakar et Yangstok ont obtenu un vrai poste à temps plein. A noter que le matériel scolaire est aussi pris en charge par l’établissement et Tsering.

Une bibliothèque de 650 livres

Après la rentrée 2010, Jean Pierre et Cathy ont décidé avec Tsering de mettre le cap sur Zopa, autre village isolé situé à 50 km de Dongnyu, dans lequel Tashi Norbu, un autre bénévole local, a fait son possible pour instruire une trentaine d’enfants. Parmi les premières actions, outre l’expédition de vêtements chauds, achat de livres, cahiers, stylos et autres fournitures, la plus urgente pour « Une école au Kham » a été de remettre en état ce qui tenait lieu de salle de classe. Dès février 2011, Tsering, aidés de quelques amis bénévoles, a mené un chantier de rénovation : remplacement des vitres, réfection du plancher, des tables et des bancs, peinture, aménagement d’une bibliothèque scolaire dotée de livres destinés aux enfants. Les prémices d’une « vraie » bibliothèque. En effet, le Bureau local de l’éducation a décidé de construire une école digne de ce nom et de faire de l’école actuelle un dispensaire. L’occasion pour le président Bouhaniche de proposer aux responsables locaux de réserver une salle pouvant contenir les 650 livres sélectionnés et achetés sur place ainsi que le mobilier. L’ouverture de la nouvelle école et de cette fameuse bibliothèque a eu lieu en décembre dernier.

Contact : 06 16 96 89 46

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