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Tibétains détenus et battus pour avoir protesté contre des travaux près d’un site sacré

Posté par cercletibetverite le 4 mai 2015

http://www.tibet.fr/actualites/tibetains-detenus-et-battus-pour-avoir-proteste-contre-des-travaux-pres-dun-site-sacre/

04/05/15 | 14 h 18 min  

Tibétains détenus et battus pour avoir protesté contre des travaux près d’un site sacré

Canton de Gonjo dans la préfecture Chamdo en Région autonome du Tibet.

Canton de Gonjo dans la préfecture Chamdo en Région autonome du Tibet.

De plus en plus de projet d’exploitation minière font face au Tibet et en Chine à des confrontations brutales entre la population et les responsables locaux. Les projets baignent très régulièrement dans des affaires de corruption et de détournement d’argent publique qui remplissent les poches des responsables locaux.

Les autorités chinoises ont réprimé des villageois qui protestaient contre des travaux routiers liés aux plans d’exploitation minière d’une montagne sacrée dans le canton de Gonjo au Tibet, la détention et le nombre de tibétains est encore inconnu mais de nombreux villageois sont grièvement blessé, selon les sources.

La construction de la route menant à la montagne Mini près du village d’Awong en Chamdo (en chinois, Changdu) avait repris sur ordre de la préfecture depuis le 2 Avril après avoir déjà été bloqué l’an passé par des problèmes d’opposition au projet.

« Les tibétains de ce canton sont opposés au projet de mine sur un site sacré et appels les autorités à y renoncer » nous précise Tashi Lamsang, source RFA, citant des contacts dans la région de Gonjo.

« En conséquence, le plan a été temporairement arrêté », a déclaré Lamsang.

Lorsque des responsables Tibétains locaux ont approuvé un projet distinct de développement d’installations d’accès à des sources d’eau chaude, les travaux sur la route ont repris, un groupe de 10 représentants des villages ont approchés ces responsables locaux pour demander une explication.

« Ils ont été informés que l’ordre de démarrage des travaux avait été donnée par Norbu Dondrub, le chef du canton de Gonjo, et ont été invités à se taire en échange d’argent en compensation», a déclaré Lamsang.

Les Tibétains ont ensuite été placés en surveillance lorsqu’ils ont menacés de nouvelles manifestations.

« Cela a conduit à un affrontement entre les Tibétains et la police, et de nombreux Tibétains ont été blessés » « L’hôpital de l’administration locale a refusé de traiter ceux qui avaient été blessés, les forçant à se rendre à la place dans une clinique privée pour obtenir de l’aide ».

Les chiffres exacts de ceux qui ont été arrêtés ou blessés dans l’affrontement ne sont pas encore disponibles.

Un groupe de commerçants de la région de Gonjo ont ensuite été détenu dans la capitale régionale du Tibet Lhassa après s’être rendu au bureau de liaison de la ville de Chamdo afin de plaider pour la fin de l’exploitation minière dans leur ville natale.

« Ils ont menacés les autorités que si les travaux de voirie et de l’exploitation minière n’étaient pas arrêtés, ils feront appel aux autorités du gouvernement central de Pékin ».

Les régions tibétaines de Chine sont devenus une source importante de minéraux nécessaires à la croissance économique de la Chine, et les opérations minières conduisent régulièrement à des conflits avec les Tibétains qui accusent les entreprises chinoises de perturber des sites spirituelle et de polluer l’environnement.

Propos rapportés par Lobe Socktsang pour le service tibétain de RFA. Traduit par Karma Dorjee. Rédigé en anglais par Richard Finney et traduit en Français par France-Tibet

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Népal et Tibet, extraordinaires cultures

Posté par cercletibetverite le 4 mai 2015

http://www.lavenir.net/cnt/dmf20150503_00642348
COMINES-WARNETON

Népal et Tibet, extraordinaires cultures

En août 1994, Patrick Maton a été reçu en audience auprès du dalaï-lama. En remerciement de son combat politique pour les Tibétains.
En août 1994, Patrick Maton a été reçu en audience auprès du dalaï-lama. En remerciement de son combat politique pour les Tibétains.-Secrétariat dalaï-lama

Patrick Maton s’est rendu régulièrement au Népal. Une culture qui l’influence dans la pratique des arts énergétiques.Samedi 25 avril, un tremblement de terre frappait le Népal, avec son cortège d’images de désolation et un bilan humain qui ne cesse de s’alourdir.

Le Warnetonnois Patrick Maton, époux de Michèle Pollet, s’est rendu des dizaines de fois au Népal, de 1991 à 2006. «Depuis que je suis petit, je m’intéresse au monde qui m’entoure. Originaire de Linselles, à 13/14 ans, je me rendais en mobylette au club astronomique de Lille pour observer et photographier les étoiles. Vers seize ans, je me suis intéressé au sort des Tibétains, oppressés par les Chinois.»

En 1991, avec des amis, il se rend pour la première fois au Tibet. «Je faisais partie de l’association “ La maison des Himalayas ”, qui a mené de nombreuses missions humanitaires: financement d’achat de matériel scolaire pour les musiciens de rue de Katmandou, parrainage d’enfants défavorisés, mise en route d’un atelier de couture à Bhaktapur, médicaments pour les réfugiés tibétains, etc.»

En 1994, l’association «Les amis du Tibet», dont il est le président, convainc un groupe de parlementaires belges d’inviter le dalaï-lama.

«Cette invitation faisait suite au vote à l’unanimité d’une résolution du parlement condamnant les exactions commises au Tibet par les troupes communistes chinoises et soutenant le droit à l’autodétermination du peuple tibétain. Pour remercier la Belgique, le dalaï-lama est venu en visite.»

En août 1994, au retour d’un voyage au Tibet, Patrick Maton s’arrête à Dharamsala, en Inde, pour y rencontrer le dalaï-lama. «Cette ville accueille le gouvernement tibétain en exil. L’homme vit dans un palais, avec un toit en tôles ondulées, mais il dégage un tel rayonnement! L’audience a duré une demi-journée!»

En 1996, son association fait adopter une deuxième résolution, encore plus dure.

Lors d’un de ses voyages, il s’est fait accompagner par son fils unique, Pierre, qui est tombé amoureux d’une habitante de Katmandou. Installé à Warneton, le jeune couple a un fils de neuf ans. Depuis 2006, même s’il garde de nombreux contacts, il a cessé les activités. «J’ai eu l’impression d’en avoir fait le tour, de devoir laisser la place aux autres. À un moment donné, je crois que ce que l’on cherche, on le trouve en soi.»

Ces rencontres et expériences l’ont enrichi sur les pratiques du chamanisme. Passionné par les arts énergétiques, en 2008, il ouvre le «Centre Équilibre», à côté du magasin de pralines tenu par la famille. «Pour les taoïstes et les sages de la Chine antique, les êtres vivants et l’Univers ne font qu’Un. Le Tai-Chi-Chuan est un enseignement qui vise à vivre en harmonie avec la nature et les énergies, tout en étant en accord avec son corps.»

Une cinquantaine de personnes fréquentent les cours. «Je ne le fais pas pour l’argent, mais pour transmettre ce que les maîtres m’ont appris. J’organise des conférences: la prochaine aura lieu le jeudi 21 mai, avec Véronique du Bois, qui viendra parler des messages de l’au-delà.»

056 55 54 94ou http://centre-equilibre.com

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Tibet, la Chine à l’assaut du bouddhisme, au Larung Gar de Serthar

Posté par cercletibetverite le 30 avril 2015

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Reportage à l’été 2011 au Larung Gar avec Lea Zilber, un Institut bouddhique (en fait un monastère) à 4 000 mètres d’altitude et qui s’est spécialisé dans l’accueil et l’enseignement du bouddhisme pour les Chinois han. Il leur propose des cours de bouddhisme tibétain en chinois. Les étudiants n’ont même plus besoin d’apprendre la langue tibétaine. Un pont inédit entre les Chinois et les Tibétains ou bien une nouvelle forme de colonisation?

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La Chine évacue une région du Tibet

Posté par cercletibetverite le 30 avril 2015

La Chine évacue une région du Tibet

Par: rédaction 30/04/15 – 15h05  Source: Belga
La Chine évacue une région du Tibet dans Tibet media_xll_7674012
Soldats chinois déplaçant une statue religieuse d’une lamaserie au Tibet.  © reuters.Les autorités chinoises ont procédé à l’évacuation de 4.000 personnes d’une région touchée par le séisme de samedi où 25 personnes sont décédées, indique l’agence de presse officielle Chine Nouvelle jeudi. Les habitants de la ville de Zham ont été déplacés 300 kilomètres plus loin dans un camp où ils sont logés dans des tentes.

Chine Nouvelle ajoute que Pékin a interdit les expéditions d’alpinisme sur le versant nord du Mont Everest pour tout le printemps.

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LYON FRANCE – SAMEDI 13/06/2015 – FËTE DES BANNIERES AVEC LE DRAPEAU DU TIBET 13 juin

Posté par cercletibetverite le 30 avril 2015

LYON  FRANCE - SAMEDI 13/06/2015 -  FËTE DES BANNIERES AVEC LE DRAPEAU DU TIBET  13 juin dans Tibet

 
Patrick Bonnassieux a créé l’évènement
 

13 Juin

 

 dans Tibet

 

à 14:00
Le drapeau chinois va parader dans le centre ville de Lyon le Samedi 13 Juin 2015 parmi beaucoup d’ autres étendards de plusieurs pays du monde à l’ occasion du défilé des bannières du monde à l’ occasion des fêtes consulaires 2015 qui aura lieu les Samedi 13 & Dimanche 14 Juin 2015 ou il y aura des stands des consulats des pays représentés à Lyon y compris celui de la Chine .
Pour que le Tibet ne soit pas oublié , je vous propose de prendre part à cette action en prenant part à ce défilé avec votre drapeau du Tibet . Si vous posséder des vêtements traditionnels tibétains  n’ hésitez pas à les revêtir pour cette occasion .
Une recommandation : Afin de respecter de côté festif  de cet évènement souhaité par les organisateurs du défilé, n’ apportez pas de banderoles ou de pancartes avec des messages revendicatif ou de crier des slogans lors de ce défilé mais cela ne vous empêchera pas d’ informer oralement les personnes parmis le public très nombreux pour cette occasion .
Rendez vous avant le défilé à 14h00 place de la Bourse METRO LIGNE A STATION  « CORDELIER »

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La violence du séisme au Tibet

Posté par cercletibetverite le 28 avril 2015

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http://www.7sur7.be/7s7/fr/2664/Catastrophes-Naturelles/article/detail/2302319/2015/04/28/La-violence-du-tremblement-de-terre-au-Tibet.dhtml

 

 

La violence du séisme au Tibet

Par: rédaction 28/04/15 – 15h12  Source: BBC, CCTV

vidéo L’onde de choc du tremblement de terre népalais a également fortement été ressentie chez son voisin tibétain, gagné par la panique. Des images spectaculaires filmées par les survivants.

Un séisme d’une magnitude de 7,8 sur l’échelle de Richter a dévasté la capitale népalaise de Katmandou et touché le massif de l’Himalaya. La province autonome chinoise du Tibet, région limitrophe, a également fortement subi l’onde de choc du tremblement de terre, comme en témoignent ces images tournées par des civils, pris de panique devant la violence des éléments.
Le dernier bilan provisoire de la catastrophe naturelle évoque un chiffre proche des 5.000 victimes.

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Népal: samedi matin d’angoisse pour Lobsang, à Valenciennes

Posté par cercletibetverite le 27 avril 2015

Népal: samedi matin d’angoisse pour Lobsang, à Valenciennes     

Par la rédaction pour La Voix du Nord, Publié le 27/04/2015

par THÉODORE TERSCHLUSEN – PHOTO BRUNO FAVA

Il a eu très peur samedi au réveil, Lobsang Chonzor, l’artiste valenciennois originaire du Tibet. Mais sa sœur, domiciliée en Inde, tout près de la frontière népalaise, va bien. Pas de dégâts à Kalimpong. Mais là-bas les répliques d’après séisme continuent d’inquiéter. Heureusement que Lobsang peut « tchatter »

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Lobsang, un œil sur CNN et l’autre sur son portable, est rivé aux nouvelles.</p><br /><br />
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Lobsang, un œil sur CNN et l’autre sur son portable, est rivé aux nouvelles.

Le réveil a été un vrai cauchemar. Samedi matin, Lobsang Chonzor, le musicien tibétain qui a fait sa vie chez nous, découvre des messages d’amis indiens sur Facebook. Tremblement de terre important au Népal. Lobsang se jette sur sa TV, regarde CNN, la chaîne américaine d’infos en continu. Il voit des maisons anciennes effrondrées, à Katmandou. Comment ne pas penser à sa sœur, qui habite à Kalimpong, dans une vieille bâtisse en torchis, au nord de l’Inde ? Il saute sur son téléphone, l’appelle. Silence. L’essai suivant est fructueux. Elle et son fils vont bien. La maison aussi. Il n’y a eu à Kalimpong, sur ce bout de contrefort himalayen situé à proximité de Darjeeling, aucune victime et pas de dégâts.

Dimanche encore, une frayeur

Mais sur place, on a eu chaud. Lobsang est resté tout le week-end ou presque planté chez lui, un œil sur CNN, l’autre sur son mobile, où arrivent par We Chat, la messagerie instantanée chinoise. les petits mots de sa famille. Ce lundi, Lobsang y est encore. Sur CNN passe un énième reportage sur l’aide internationale, cette fois au départ de Dubaï. Au Tibet, que sa famille a quitté en 1959 au moment de la prise de pouvoir chinoise, il y a des séismes. «    Mais rarement aussi fort. Et brutal d’entrée. Personne n’a pu réagir    ».

L’inquiétude est toujours là, du fait des répliques. «     Dont l’une de magnitude 6,8 dimanche, dit Lobsang, presque aussi fort que samedi. J’ai dit à ma sœur de vérifier encore les soubassements de   la maison. Et de la quitter si nécessaire. Lors de la dernière réplique, elle était dehors à faire la vaisselle. Mon neveu a crié de peur à l’intérieur    ». Dans la modeste cité de Kalimpong aussi, l’aide s’organise. «   Les gens déposent de l’argent, des vêtements. Ils en auront besoin là-bas. À la télévision on ne voit que les dégâts à Katmandou. Mais il y a des villages isolés dans la montagne     ». 3900 morts, annonce CNN. Lobsang craint que le bilan soit bien plus lourd encore.

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Tashi Rabten, ancien prisonnier, s’exprime sur son passé et sa foi en la poésie

Posté par cercletibetverite le 25 avril 2015

 

    http://www.tibet-info.net/www/Tashi-Rabten-ancien-prisonnier-s.html#.VTu0mTqJgdU

  Tashi Rabten, ancien prisonnier, s’exprime sur son passé et sa foi en la poésie

vendredi 24 avril 2015 par Monique Dorizon , Rédaction

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Tashi Rabten
© T.C.H.R.D.

Tashi Rabten est un écrivain tibétain, poète et rédacteur en chef de la Province tibétaine de l’Amdo, aujourd’hui Province du Sichuan. Il a été libéré en mars 2014 [1] après avoir purgé une peine de quatre ans à la prison de Mianyang [2], dans le Sichuan.  Il était étudiant à l’Université du Nord-Ouest pour les nationalités et a édité le journal en langue tibétaine « Shar Dungri » aujourd’hui interdit. Il a également publié Trag-yig (« Lettres de sang« ), compilation de ses poèmes, notes et écrits sur la situation au Tibet après les manifestations de 2008 [3]. Dans une conversation récente qui circule sur divers sites de réseaux sociaux, Tashi Rabten parle de ses expériences en tant qu’étudiant universitaire et prisonnier politique, et de sa nouvelle foi en la puissance de la poésie.  Voici une traduction de l’interview parue initialement en tibétain sur son blog :

Moyens de subsistance : « Je n’ai aucun ennemi. Je suis ma propre volonté« .

- Mon nom est Tashi Rabten. Theurang est mon nom de plume. Je suis de Dzoege [4]. Qualifiez-moi comme une personne qui a refusé de faire partie du rêve chinois. Il n’y a aucune connexion entre le rêve chinois et moi. Je ne veux pas faire partie d’un gouvernement ou d’une organisation. J’aime la liberté. À l’heure actuelle, je dirige un ja khang (salon de thé) à Ngaba [5]. Il offre une variété de thés tibétains et chinois.  Je crois que l’on doit avoir des moyens de subsistance indépendants. Je suis sûr que les gens à l’intérieur et l’extérieur du pays m’observent. Donc, je ne veux pas entendre dire : « Regardez Theurang. Il ne peut même pas se nourrir« . Aux critiques cyniques, je veux envoyer ce message : « Bien que Theurang ne possède pas de bol de fer, il ne va pas mourir de faim. Il veut avoir une vie indépendante« .

Vous étiez un prisonnier politique du Tibet. Quels sont vos points de vue au sujet des prisonniers politiques ? – « Prisonnier politique » est un terme très connoté. Pour être honnête, je ne comprends pas la politique. J’ai été emprisonné pour avoir composé des œuvres littéraires. En d’autres termes, j’ai été criminalisé pour avoir exprimé mon point de vue. Même lors de mon procès, j’ai dit au juge que les écrivains tibétains devraient avoir un espace ouvert pour s’exprimer. Je maintiens ce point de vue. Que ce soit dans le Tibet ou ailleurs, si quelqu’un me dit d’abandonner ma plume, je n’accepterai jamais cela. Je pourrais tolérer quoi que ce soit, mais je ne pense pas que je puisse tolérer que l’on me demande de couper les liens avec la littérature tibétaine.

Parlez-nous un peu de votre expérience en prison ? Il a été dit que vous lisiez beaucoup de livres. – Oui, j’étais capable de lire de nombreux livres en prison. Appelez-le « Tourner l’adversité en amitié« ,si vous voulez. La plupart des livres que j’ai lus étaient en chinois. Normalement les prisonniers  n’ont pas le temps de s’asseoir et de lire des livres. Tout le monde doit travailler. Si vous avez de nombreuses « étoiles » (système de notation de la prison) pour votre travail, votre peine de prison sera réduite. Mais j’ai continué à écrire aux autorités de la prison, en disant que je n’avais pas commis de crime et que je ne pouvais pas travailler. Heureusement, le directeur de notre prison, par rapport aux chefs d’autres prisons, n’était pas insensible aux Tibétains. C’était un homme raisonnable. Il m’a permis de lire des livres. Quand j’étais en prison, j’ai dit à un de mes amis que je n’avais pas d’ennemis. Le fait que j’ai vécu en prison était dû à un choix que j’ai fait. Depuis que j’ai exercé mon propre choix, je n’ai de haine contre personne. Et je n’ai pas de regrets.

Qui est votre plus grande inspiration dans la vie ? – Ma mère. Elle ne sait ni lire ni écrire, mais c’est une femme forte et honorable. Surtout dans les moments d’adversité, elle est très forte. Elle a soutenu toutes les décisions que j’ai prises dans ma vie. Elle ne s’y oppose pas. Elle s’est toujours levée et m’a encouragé. Outre le fait qu’elle aimait son enfant, comme font toutes les mères, comme être humain elle a une vision ouverte. Pour cela, je lui suis très reconnaissant.

Il n’y a rien que vous vouliez faire ? – Je veux voyager dans toutes les régions du Tibet et décrire avec des  mots la joie et la souffrance et le plaisir et la douleur de mes compatriotes. Je veux étudier la tradition tibétaine et la langue anglaise.

Pouvez-vous revenir sur votre vie à l’université ? Quelle a été votre plus grande récompense  en tant qu’étudiant à l’université ? – J’étais étudiant à l’Université du Nord-Ouest pour les nationalités en Amdo. Pendant mon séjour à l’université, j’ai été « transformé » en prisonnier politique. D’étudiant, je suis devenu prisonnier. C’était en quelque sorte ma récompense. En outre, comme étudiant d’université, j’ai eu l’occasion de réfléchir sur tout, émettre des doutes et débattre de toutes sortes d’idées. J’étais heureux d’avoir trouvé un tel environnement académique particulier.

Votre livre Trag Yig (« Lettres de sang« ) est bien reçu par les lecteurs au Tibet. Quelle est votre appréciation de ce travail ? – Trag Yig est mon premier livre. Il a été bien accueilli par les lecteurs. Le livre a raconté l’époque terrible que nous avons eu à traverser. Je crois qu’un écrivain doit être capable de se lever et d’exprimer son point de vue sur ce qu’il vit. J’ai eu à composer Trag Yig à la hâte. J’ai été obligé de l’écrire après avoir assisté à l’effusion de sang des Tibétains des trois provinces ; j’avais à le faire, parce que les voix d’autres écrivains tibétains ont été muselées. Le livre témoigne de la vérité.

Qu’est-ce que la poésie pour vous ? Allez-vous continuer à écrire et à publier ? – Je vais continuer à écrire. Dans le passé, j’ai essayé d’écrire des essais et des poèmes. Maintenant, je veux me concentrer uniquement sur la poésie. Malgré les difficultés de la prison, c’est la poésie qui m’a sauvé. Écrire des poèmes m’a donné le courage et la perception. Les poèmes m’ont apporté soutien et réconfort. Dans le passé, j’aimais la poésie. Maintenant la poésie est ma foi, ma religion. Je ne pourrai jamais renoncer à cette foi. Je peux apparaître comme celui qui poursuit une entreprise commerciale (avec mon salon de thé), mais c’est juste un besoin temporaire. Ce n’est pas ma foi. Il semble qu’un ou deux de mes collègues poètes soient déçus par le fait que j’ai ouvert un salon de thé. C’est parce qu’ils ont placé trop d’espoir sur moi. Je crois que, peu importe quel travail on fasse, on ne devrait pas abandonner sa foi et son rêve. Si j’avais renoncé à la poésie après l’ouverture d’un salon de thé, alors mes amis poètes et lecteurs devraient être déçus. Mais ce n’est pas le cas. J’ai foi dans la poésie. À l’avenir, je vais exprimer mes sentiments en mots et les transformer en textes.

Source : TCHRD, 31 mars 2015

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Programme détaillé de 7ème édition du Salon de la Culture tibétaine 25-26 avril 2015 à Paris

Posté par cercletibetverite le 24 avril 2015

http://www.tibet.fr/agenda/1357/

Le     25 avril 2015         à PARIS / PAGODE DE VINCENNES,      

Programme détaillé de 7ème édition du Salon de la Culture tibétaine

salon

Mardi 21 avril 2015, par Communauté Tibétaine // Salon Culture

Programme détaillé de 7ème édition du Salon de la Culture tibétaine à la Pagode de Vincennes.

Au programme de week-end :

L’accueil du public commencera à partir de 9h30, au samedi 25 avril 2015.

Le samedi 25 avril, 2015

9h30 : Prière de la fumigation ( Sangsol ).

10h15 : Conférence de Vénérable Geshe Dakpa Tsondue consacrée à l’initiation de la Méditation Bouddhiste.

11h00 : Projection du film  » Semshook  » réalisé par Siddharth Annad Kumar. 116 minutes

12h15 : Projection du film  » L’enfant volé, le 11ème Panchen Lama », Ce film a été réalisé par Ludovic Segarra qui dure 52 minutes. Un débat aura lieu après la projection du film.

15h00 : Gen Samten la assurera une séquence de la lecture de la Poésie tibétaine afin de rendre un hommage aux écrivains tibétains, qui consacrent leurs vies pour la sauvegarde de la littérature tibétaine.

15h45 : Spectacle de chants et de danses du Tibet par le groupe artistique de ’la Communauté Tibétaine de France et ses Amis »

17h00 à 19h45 : Korshey, ( Danses traditionnelles et contemporaine du Tibet), tous les visiteurs du salon sont invités à participer aux danses tibétaines.

Le dimanche, 26 avril 2015

10h30 : Projection du film  » Nous ne sommes pas moines  » réalisé par Pema Dhondup, 120 minutes.

12h00 : “Le Tibet intérieur”, un film d’Eva Cirnu, 60 minutes. Pause du déjeuner.

14h00 : Vénérable Geshe Tenzin Khedrup la donnera un enseignement sur les 12 liens d’interdépendances pour introduire à la théorie de la réincarnation selon les préceptes Bouddhistes.

15h30 : Spectacle de chants et de danses du Tibet par le groupe artistique de ’la Communauté Tibétaine de France et ses Amis »

16h45 : Vénérable Tenzin Penpa, présidera la cérémonie de la dissolution du mandala.

17h30 : Korshey.

Veuillez nous aider à faire connaître cet événement dédié à la Culture tibétaine laquelle est menacée sérieusement de disparaître au Tibet.

Merci de nous aider à faire circuler ce programme en le partageant avec vos amis et en parlant autour de vous. Nous vous attendons en nombreux pour ce week-end dédié à la culture tibétaines.

Métro : Paris Métro : Porte Dorée Venez nombreux !!!

Le Tibet intérieur

Un film de Eva Cirnu 60 minutes / 2014

’’Le Tibet intérieur’’ est un documentaire indépendant dédié à la lutte des Tibétains pour la préservation de leur culture et identité en exil.

À travers de magnifiques images et des témoignages émouvants, le documentaire rend hommage au courage des Tibétains et présente leurs efforts pour préserver leur art, langue, et religion, tout en dénnonçant le bafouement des droits humains au Tibet.

Filmé en Inde et au Canada, le documentaire capte le même sens d’urgence, que ce soit dans les grandes communautés en exil (100,000 Tibétains en Inde) ou de plus petites (100 Tibétains vivant à Montréal).

Depuis l’occupation chinoise, en 1949, les Tibétains sont devenus minoritaires dans leur propre pays. Leurs droits humains les plus fondamentaux y sont bafoués, alors qu’ils luttent pour préserver leur langue, culture et identité.

Depuis 2009, 124 Tibétains se sont auto-immolés, dans un geste de protestation ultime. En dehors du Tibet, 150,000 Tibétains vivent en exil. La liberté qu’ils y ont retrouvée leur a permis de continuer leur lutte et de préserver leur culture, mais ils ont dû redoubler leurs efforts et le faire tout en s’adaptant aux différents pays qui les accueillent.

SEMSHOOK :

Un film de Siddharth Anand Kumar / 116 miutes 2011

Un voyage dans les Himalayas, la quête d’un homme pour la vérité. Tenzin est un Tibétain né en Inde, qui désire ardemment explorer sa vraie patrie. Il saute sur sa moto et s’embarque pour une quête personnelle à la recherche de son identité, et pour découvrir la beauté indescriptible et les merveilles de son magnifique pays.

Mais le Tibet est une nation en état de siège, sous un régime répressif. Alors que Tenzin rencontre sur son chemin l’amitié, la camaraderie et même l’amour, il ne peut échapper aux horreurs d’un monde politique dont il ne veut pas faire partie. Pendant son voyage, il décide de franchir l’une des frontières les plus volatiles. Cherchant seulement le chemin de la paix, à la fois en lui et pour le pays qu’il aime, Tenzin doit trouver le courage de chercher la vérité même si cela l’amène à affronter de terribles dangers.

We are no monks, (NE SOMMES PAS MOINES) :

Un film de Pema Dhondup / 120 minutes 2011

Quatre amis à Dharamsala partent en ’mission’ mais leur véritable personnalité est finalement révélée.

Tournée dans les environs de McLeod Ganj, à Dharamshala, et au camp tibétain Delhi, en Inde, c’est une histNoire qui parle des rêves, des aspirations et des désirs de quatre amis qui, en raison des frustrations sociales, politiques et économiques, complotent pour devenir des terroristes.

L’enfant volé, le 11ème Panchen Lama :

un film de Ludovic Segarra / 52 minutes (2006)

Gendun Choekyi Nyima est ainsi le plus jeune prisonnier politique du monde. Il est le onzième panchen-lama, l’un des plus hauts dignitaires du bouddhisme tibétain. Parce que le dalaï-lama l’a reconnu comme la réincarnation de la prestigieuse lignée des panchen-lamas, le gouvernement chinois l’a enlevé avec sa famille en 1995.

Ce film reprend chronologiquement les événements qui ont conduit à cet enlèvement afin de nous faire comprendre les enjeux et l’avenir du Tibet.

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Le Gouvernement tibétain en exil demande la libération du Panchen Lama

Posté par cercletibetverite le 24 avril 2015

http://www.tibet.fr/dossiers_speciaux/quand-la-chine-liberera-t-elle-le-panchen-lama/

 

Quand la Chine libérera-t-elle le Panchen Lama ?

panchen Lama

Le Panchen Lama avant son kidnapping dans les années 90

 

Le Gouvernement tibétain en exil demande la libération du Panchen Lama

By Richard Finney 2015-04-23
Le week-end dernier, le gouvernement tibétain en exil à demander à la Chine qu’elle libère la deuxième plus importante personnalité religieuse du Tibet. Il y a 20 ans, la dictature avait kidnappé l’enfant reconnu par les Tibétains comme la réincarnation du Panchen Lama alors qu’il n’avait que 6 ans. Depuis nous sommes toujours sans aucune nouvelle.
Gedgun Choekyi Nyima, qui devrait fêter ses 26 ans cette année, serait toujours en détention avec sa famille depuis 1995. Pékin, non contente de kidnapper un enfant, substitua un autre jeune homme, Gyaincain Norbu, au rang de Panchen Lama, pour autant les Tibétains ne le reconnaissent pas comme la 11ème réincarnation du Panchen Lama.

Le 21 avril 2015, dans une déclaration officielle, l’Administration Centrale du Tibet, basée en Inde, appelait les supporters du Tibet à travers le monde à s’unir en une action coordonnée prévue en mai pour demander la libération du jeune lama :

“A l’occasion de la Journée Internationale de Solidarité pour le Tibet prévue le 17 mai 2015, nous vous demandons d’étendre votre action au soutien de  la libération du 11ème Panchen Lama et de tous les prisonniers politiques du Tibet ( … ) Cette année, la journée de solidarité pour le Tibet correspond avec les 20 ans de sa disparition.  »

Bien que les comités des Nations Unis contre la Torture ou pour les Droits des Enfants ont appelé la Chine à donner des informations sur le Panchen Lama, cette dernière fait la sourde oreille, refuse toute visite ou appel téléphonique et maintient sa détention.

La recherche des réincarnations des lamas tibétains sur le territoire chinois est désormais soumis à l’approbation de Pékin et de ses hauts dignitaires religieux qu’elle considère patriotiques et qui ont donc cure de la liberté des Tibétains.

Toutefois les autorités chinoises ont de grandes difficultés à faire accepter leur candidat Gyaincain (Gyaltsen en Tibétain) Norbu qui est souvent décrié comme le « Panchen chinois ». En Août dernier, les monastères traditionnellement loyaux au Dalaï Lama ont été peu enclin à recevoir l’officiel Panchen du Parti Communiste lors de sa tournée, ce qui leur a valu des menaces de la part des autorités chinoises.

 

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Vous comprendrez ainsi la stratégie centralisatrice du Parti Communiste Chinois qui rêve déjà d’un  » Dalaï Chinois  » et son courroux quand le Dalaï Lama déclare ne pas vouloir se réincarner, la propagande chinoise s’appuyant, aussi paradoxal soit-il, sur la reconnaissance des réincarnations.

France Tibet

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