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Un projet chinois

Posté par cercletibetverite le 4 mai 2015

http://blogs.mediapart.fr/edition/tibet/article/040515/un-projet-chinois

Un projet chinois

04 MAI 2015 |  PAR POPPIE

La Chine prévoit de construire une liaison ferroviaire grande vitesse entre le Tibet et le Népal à travers l’Everest

 

traversée everest

Source The Economic Times

La Chine ne recule jamais devant la mégalomanie et les projets pharaoniques, après le détournement de grands fleuves,  Pékin  s’attaque à transpercer le Mont Everest, quitte à en oublier les désastres écologiques collatéraux… Le tout dans un but évident de sinisation de l’Himalaya et d’un rapprochement stratégique vers l’Inde.

 

La Chine envisage de construire une liaison ferroviaire stratégique à grande vitesse, longue de 540 km  entre le Tibet et le Népal; et ce en perçant un tunnel sous le Mont Everest, un projet qui pourrait  sonner l’alarme en Inde,  à propos d’une influence croissante du géant communiste dans son voisinage.

« Un projet d’extension du chemin de fer Qinghai-Tibet vers la frontière sino-népalaise à travers le Tibet permettrait de stimuler le commerce bilatéral et le tourisme compte tenu du fait  qu’il n’existe actuellement aucune liaison ferroviaire entre les deux pays « ,  annonçait ce  8 avril 2015,  le China Daily reported.

La ligne de chemin de fer devrait être livrée d’ici 2020. Cependant, il n’y a aucun commentaire sur le coût de ce projet.

Le chemin de fer Qinghai-Tibet long de 1956 km relie déjà la capitale tibétaine Lhassa au reste de la Chine et bientôt bien au-delà.

Wang Mengshu, un expert ferroviaire la Chinese Academy of Engineering, a déclaré que les ingénieurs devront faire face à un certain nombre de difficultés une fois le projet engagé…

« Si le projet devient réalité, le commerce bilatéral, en particulier celui  des produits agricoles, bénéficiera d’un véritable coup de pouce, avec le tourisme et les échanges de peuple à peuple », ajoutait-dit.

« Les changements d’altitude le long de la ligne sont très important. La ligne devrait probablement devoir passer par le Qomolangma qui obligerait les ouvriers à devoir creuser de très longs tunnels », a déclaré Wang. Qomolangma est le nom tibétain pour la montagne du Mt Everest.

Retenu par des montagnes escarpées de l’Himalaya avec ses changements «remarquables» d’altitude, le train sur cette ligne ne pourrait probablement pas dépasser une vitesse maximale de 120 km/ h.

L’ingénieur Wang indique que le projet a été entrepris à la demande du Népal et que la Chine a déjà commencé les travaux préparatoires.

Lobsang Gyaltsen, Président de la Région autonome du Tibet, a déclaré au président népalais Ram Baran Yadav lors de sa visite dans la capitale de la province du Tibet Lhassa, le mois dernier, que la Chine prévoit déjà d’étendre le chemin de fer du Tibet à Kermit, la ville chinoise la plus proche de la frontière du Népal, où une zone de commerce frontalier a été construite.

Outre le Népal, la Chine avait déjà des plans pour étendre son réseau ferroviaire tibétain jusqu’au Bhoutan et jusqu’à l’Inde afin de créer un réseau de circulation dans l’Himalaya.

Lors de sa récente visite au Népal, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a demandé aux fonctionnaires de mener une étude de faisabilité pour étendre le réseau ferroviaire à Katmandou voir au-delà.

Hu Shisheng, directeur de l’Institut chinois des relations internationales, a déclaré aux médias officiels  que l’objectif de la ligne ferroviaire est simplement d’améliorer les économies locales et le niveau de vie de la population.

La Chine a déployé avec le Népal tous les moyens possibles, et ce au grand dam de l’Inde, pour endiguer le flux des Tibétains transitant par le Népal pour rencontrer le dalaï-lama à Dharamsala.

Pékin a récemment accru son aide annuelle au Népal, passant de 24 millions précédemment à 128 millions de dollars cette année.

traduction France-Tibet

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NGABA ( TIBET ), 15 février 2015 : Les forces de sécurité chinoises envoyées en amont du Nouvel An Tibétain

Posté par cercletibetverite le 16 février 2015

http://www.tibet.fr/site/index.php?itemid=23832

NGABA ( TIBET ), 15 février 2015 : Les forces de sécurité chinoises envoyées en amont du Nouvel An Tibétain

Category: General
Posté par : RFT
Date : 15/02
Une semaine avant le Nouvel An tibétain les forces de l’ordre affluent

2015-02-13
RFA, lien original ici

Différentes sources tibétaines rapportent que des troupes paramilitaires chinoises se sont déversées en grand nombre au cours de ces derniers jours dans une zone tibétaine du Sichuan, intimidant ouvertement les habitants et soulevant la peur d’un face à face musclé.

L’augmentation d’une présence paramilitaire dans cette préfecture autonome tibétaine arrive pile une semaine avant Losar, le Nouvel An tibétain selon le calendrier lunaire, qui permet de larges rassemblements dans toutes les régions tibétaines.

Cela relance des tensions dans des communautés déjà bouleversées par les protestations et le poids des contrôles de sécurité en recrudescence.
« Cette région précisément est toujours sous le contrôle strict de la Chine. »
« Ces dernières années, dans le Comté et son voisinage, les Chinois ont établi de nouveaux postes de police et des campements militaires et des troupes restent en position tout au long de l’année.  »
« Mais, il apportent encore de nouvelles troupes, ainsi beaucoup de camions sont arrivés ces derniers jours. »

« Les forces de sécurité manifestent une attitude hostile à l’égard des Tibétains et les intimident ouvertement, blessant leur sensibilité. »

Avec un grand nombre de nomades tibétains arrivant également dans le Comté, mais pour acheter des provisions pour les célébrations de la nouvelle année, les tensions entre les Tibétains et les forces de l’ordre pourraient vite s’envenimer.

Un habitant de Ngaba confirme que que la police paramilitaire et d’autres groupes des forces de l’ordre sont présents en ville en un nombre plus grand que de coutume.

«  Des chekpoints ont été placés sur les routes toutes les 4 ou 5 maisons tibétaines et la police vérifie les cartes d’identité de tout le monde.  »
 » Les gens de la région disent que le comportement menaçant des Chinois pourrait bien causer d’autres ennuis.  »

Sonam, Tibétain en exil en Suisse, confirme également :  » Tout le Comté est au plus haut niveau d’alerte.  »

Armés jusqu’aux dents :

Sonam continue :  » Des soldats et des policiers  » armés jusqu’aux dents  » avaient déjà été déployé à Ngaba en décembre à la suite d’une auto-immolation et de protestation. D’autres troupes avaient été envoyées au monastère de Kirti (même comté) pour rehausser la surveillance. »

Le monastère de Kirti a été la scène de plusieurs immolations par le feu ainsi que des manifestations des religieux à l’encontre du pouvoir chinois.
Les autorités avaient mené l’assaut contre l’établissement religieux en 2011, arrêtant des centaines de moines pour une  » rééducation politique  » tandis que les Tibétains qui avaient tenté de les protéger ont été frappés et jetés en prison.

Depuis les protestations de 2008, les démonstrations contre le pouvoir chinois continuent régulièrement, le plus marquant étant les 136 Tibétains qui se sont immolés par le feu.

Reportage Kunsang Tenzin pour RFA’s Tibetan Service et Dan Zhen pour le Service mandarin.
Traduction Rigdhen Dolma et Jennifer Chou.
Ecrit en Anglais par Richard Finney.

Traduction France Tibet


__________________________________________________________________________

Chinese paramilitary troops have poured in large numbers over the last few days into a Tibetan-populated county of western China’s Sichuan province, openly intimidating local residents and raising fears of a clash, Tibetan sources in the region and in exile say.

The heightened security presence in Ngaba (in Chinese, Aba) county in the Ngaba Tibetan Autonomous Prefecture comes just a week ahead of Losar, the Tibetan Lunar New Year, which is celebrated for two weeks in large gatherings across Tibetan regions.

It has also raised tensions in a community already rocked by earlier protests and burdened by tight security controls, a local source told RFA’s Tibetan Service on Friday.

“This area especially is always under strict Chinese control,” RFA’s source said, speaking on condition of anonymity.

“Over the last few years, the Chinese have opened new police stations and set up barracks in the county and nearby areas, and troops are stationed here throughout the year.”

“But now they are bringing in more troops, with many trucks arriving in just the last few days,” he said.

“The security forces are displaying a hostile attitude toward the Tibetans and are openly intimidating them, hurting local feelings,” he added.

With large numbers of Tibetan nomads now also arriving in the county’s main town to buy supplies for New Year’s celebrations, tensions between Tibetans and security forces could easily lead to protests, he said.

Also speaking to RFA, a Ngaba resident said that “unusually large” numbers of Chinese paramilitary police and other security forces are now present in the town.

“Checkpoints have been set up along the roads at a distance of every four or five Tibetan houses, and police are checking everyone’s identification papers,” the source said, also speaking on condition of anonymity.

“The local people are saying that threatening behavior by the Chinese may cause another disturbance,” he said.

“The entire county is in a heightened state of alert,” Sonam, a Tibetan living exile in Switzerland, told RFA, citing contacts in Ngaba.

Armed to the teeth

Military and police personnel “armed to the teeth” had earlier been deployed in Ngaba in December following a self-immolation and other protests, Sonam said.

“Now, as the Tibetan New Year approaches, a large number of military trucks have arrived in Ngaba county.”

“Additional forces were sent to [Ngaba’s] Kirti monastery to beef up surveillance there,” he said.

Kirti monastery has been the scene of repeated self-immolations and other protests by monks, former monks, and nuns opposed to Chinese rule in Tibetan areas.

Authorities raided the institution in 2011, taking away hundreds of monks and sending them for “political re-education” while local Tibetans who sought to protect the monks were beaten and detained, sources said in earlier reports.

Sporadic demonstrations challenging Chinese rule have continued in Tibetan-populated areas of China since widespread protests swept the region in 2008, with 136 Tibetans to date setting themselves ablaze to oppose Beijing’s rule and call for the return of exiled spiritual leader the Dalai Lama.

Reported by Kunsang Tenzin for RFA’s Tibetan Service, and by Dan Zhen for the Mandarin Service. Translated by Rigdhen Dolma and Jennifer Chou. Written in English by Richard Finney.

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La librairie parisienne Le Phénix passe sous pavillon chinois

Posté par cercletibetverite le 29 janvier 2015

http://rue89.nouvelobs.com/2015/01/29/librairie-parisienne-phenix-passe-sous-pavillon-chinois-257388

La librairie parisienne Le Phénix passe sous pavillon chinois

 

La librairie parisienne Le Phénix, fondée il y a un demi-siècle par Régis Bergeron (1923-2007), journaliste communiste converti au maoïsme après deux ans à Pékin, est passée sous pavillon chinois. L’acquisition du fonds et des murs de cette librairie spécialisée sur les publications consacrées au monde chinois, pour un montant de près de 2 millions d’euros en novembre 2014 par un groupe étatique chinois, est passée inaperçue.

La librairie a connu plusieurs « vies » : de lieu de propagande où étaient vendus les exemplaires du« Petit Livre rouge » tant prisés des « maos » français pendant la Révolution culturelle, Le Phénix s’est transformé en une librairie pluraliste, organisant régulièrement des rencontres avec des auteurs, français ou chinois. Ayant survécu à un violent attentat en 1980, sans doute perpétré par l’extrême droite, elle s’était aussi ouverte aux voix critiques sur la Chine, prenant même position en faveur du mouvement démocratique de Tiananmen en 1989.

Le nouveau propriétaire, China International Book Trading Corporation (CIBTC), est la filiale du puissant groupe d’édition public China International Publishing Group (CIPG).

Le Monde, qui annonce ce changement de mains, pose la question de la liberté intellectuelle :

« Peut-on craindre une “ mise au pas ” de la librairie sur des sujets sensibles, comme le Tibet par exemple, alors que Pékin, obsédé par le soft power, est engagé dans une vaste offensive pour redorer son image dans les pays étrangers ? Philippe Meyer explique en avoir discuté lors des négociations. “ Ils ne m’ont pas donné de garanties, mais il y a une équipe de libraires qui va continuer à défendre les différents points de vue, et, s’ils vont trop loin, la sanction viendra des clients. C’est le pari que je fais ”, argumente-t-il.

La sinologue Marie Holzmanconnue pour ses positions critiques envers le régime chinois, s’inquiète, elle, d’un “rétrécissement des libertés”. »

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L’article du Monde sur Le Phénix (capture)

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L’autocensure au Japon, la question ouïgoure en Chine

Posté par cercletibetverite le 9 janvier 2015

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/3bd908d0-97c6-11e4-a324-342caa6c994c/Lautocensure_au_Japon_la_question_ou%C3%AFgoure_en_Chine

L’autocensure au Japon, la question ouïgoure en Chine

Gabriel Grésillon Yann Rousseau/Les Echos

Dans un pays obsédé par le consensus, la culture de la satire est ainsi très mal comprise. (AFP Photo)

Dans un pays obsédé par le consensus, la culture de la satire est ainsi très mal comprise. (AFP Photo)

Après l’attentat de Charlie Hebdo, l’opinion publique nippone peine à percevoir la dimension plus symbolique du massacre de mercredi et notamment l’atteinte à la liberté d’expression tandis qu’en Chine la menace ouïgoure est évoquée. En Chine, la question ouïgoure, en filigrane

Comme la plupart des dirigeants de la planète, Shinzo Abe, le premier ministre japonais, a fait parvenir, hier, un message de soutien aux autorités françaises et condamné «l’acte terroriste» perpétré à Paris. Tous les grands médias ont évoqué factuellement ces deux derniers jours l’attaque de la rédaction de Charlie Hebdo puis la traque des assassins. Pourtant, l’opinion publique nippone peine encore à percevoir la dimension plus symbolique du massacre de mercredi et notamment l’atteinte à la liberté d’expression qui connaît des frontières différentes dans l’Archipel. Dans un pays obsédé par le consensus, la culture de la satire est ainsi très mal comprise. Les médias les plus irrévérencieux se permettent dans l’Archipel au maximum des caricatures grossissant les traits physiques d’un personnage public ou s’amusent parfois à l’affubler d’un costume décalé mais jamais ils n’oseront jamais risquer d’offusquer ou de peiner une personne ou une communauté.

S’imposant une forte dose d’autocensure pour ne pas risquer de fragiliser l’homogénéité ou l’harmonie de la société, ils s’interdisent d’aborder avec humour nombre de sujets jugés tabous. Ainsi, la catastrophe de Fukushima et le drame des habitants de la région ne pourra jamais faire l’objet d’un trait décalé. En 2012 puis en 2013, les médias nippons et le gouvernement s’étaient d’ailleurs publiquement offusqués des caricatures diffusées en France à ce sujet par Le Canard Enchaîné et France 2. Ils n’avaient ainsi pas goûté un photomontage diffusé dans une émission de Laurent Ruquier, montrant le gardien de but de l’équipe japonaise de football affublé de quatre bras, grâce, selon les mots de l’animateur, à «l’effet Fukushima». Ne s’attardant pas sur cette défense de la liberté d’expression, certains médias nippons préféraient, ce matin, expliquer que l’attentat de Charlie Hebdo pointait surtout certaines failles du modèle français. Selon le Nikkei, le drame serait lié à la forte densité d’immigrés dans le pays et à l’incapacité de la nation à les intégrer économiquement du fait de la montée rapide des inégalités. En s’attardant sur ces enjeux, les médias cherchent à pointer en creux le succès du modèle conservateur japonais, qui a lui refusé l’immigration, réussi le plein emploi et privilégié une grande homogénéité des revenus entre les différentes classes sociales.

En Chine, la question ouïgoure, en filigrane

Dans leur majorité, les grands médias chinois, tout en couvrant la tragédie qui a frappé la France, se sont gardés de mettre l’accent sur la thématique de la liberté d’expression, forcément épineuse dans le contexte local. Ils ont été nombreux, en revanche, à évoquer la menace que représente l’extrémisme islamiste. De façon plutôt générale, certes, et sans mettre explicitement le doigt sur le risque qu’il fait peser sur la Chine. Depuis un an, cet enjeu est pourtant devenu majeur pour le pays: des violences d’un type nouveau ont été perpétrées sur le territoire. Fin octobre 2013, premier choc: au cœur même du pouvoir chinois, sur la place Tiananmen, un véhicule fonce dans la foule, et explose à quelques dizaines de mètres du portrait de Mao. Le drame fait 5 morts, dont les 3 occupants de la voiture. Puis, début mars 2014, c’est la gare de Kunming, dans le sud du pays, qui est prise pour cible par huit hommes armés de couteaux. Ils frappent au hasard dans la foule, tuent 31 personnes et en blessent 141. Le pays est traumatisé par cette barbarie.

Dans les deux cas, c’est la minorité ouïgoure, de confession musulmane, qui est montrée du doigt. De façon de plus en plus évidente, celle-ci semble gagnée par la tentation radicale. La province du Xinjiang où résident les Ouïgours, à l’ouest, est elle-même sujette à des troubles de plus en plus violents, dont la nature exacte est largement passée sous silence par les médias. En mai 2014, un véhicule fonce notamment dans un marché de la capitale du Xinjiang, Urumqi, et tue 39 personnes dans sa course folle suivie d’une explosion.

La retenue des grands journaux chinois sur ce thème dans leurs éditions d’hier démontre à quel point Pékin entend minimiser le problème ouïgour. Celui-ci est pourtant devenu, de toute évidence, l’un des plus graves qu’ait à gérer le pouvoir central, car de même que la question tibétaine, il est un défi pour l’unité du territoire national, qui constitue le plus intouchable des sujets dans la hiérarchie de la censure chinoise. A ce stade, Pékin répond au séparatisme ouïgour par une stratégie de répression totale. Pour la plupart des analystes étrangers, celle-ci ne fait qu’alimenter la colère des musulmans de l’ouest. Dans un stade, 55 personnes soupçonnées d’activités terroristes sont jugées en public, selon un procédé qui rappelle les heures sombres du maoïsme. Trois seront condamnées à mort. Puis, à l’automne, la communauté internationale peine à croire le verdict d’un tribunal: Ilham Tohti, un professeur d’économie d’origine ouïgour, qui animait un site internet visant à informer sur la réalité du Xinjiang et de ses troubles, mais n’appelait nullement au séparatisme, est condamné à la réclusion à perpétuité. Figure modérée, il écope d’une peine rare, qui démontre à quel point Pékin refuse toute forme de souplesse dans ce dossier. Ce qui rend d’autant plus critiquable l’éditorial du Global Times de mercredi. Le journal nationaliste fustigeait la liberté d’expression sans retenue, y voyant un motif d’humiliation pour la communauté musulmane d’Europe. Mais il se gardait bien de s’interroger sur l’efficacité de la stratégie ultra-répressive menée par le pouvoir chinois sur son propre sol…

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Au Tibet, sous l’œil de Pékin

Posté par cercletibetverite le 18 novembre 2014

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/00f11480-6c2c-11e4-869e-7e370c0bf9b8%7C2

ASIE Samedi 15 novembre 2014

Au Tibet, sous l’œil de Pékin

Une caméra de sécurité sous le Palais du Potala à Lhassa, la capitale du Tibet. (Keystone)

Une caméra de sécurité sous le Palais du Potala à Lhassa, la capitale du Tibet. (Keystone)

Le Tibet est interdit aux journalistes. En de très rares occasions, les autorités chinoises invitent un petit groupe de journalistes pour montrer la modernisation de la région autonome et faire pièce au discours du dalaï-lama. Fin septembre, «Le Temps» était de la partie pour un mini-périple de cinq jours sous bonne escorte. Reportage

  • Dans les avenues de Lhassa règne une agréable douceur de vivre. C’est vert, c’est calme. Est-ce parce que les motocycles sont tous électriques? C’est propre, c’est ordré. Est-ce pour cela que, année après année, Lhassa est désignée comme «la ville la plus heureuse» du pays par la télévision centrale chinoise? Les enseignes de luxe, vides, côtoient les pharmacies, les échoppes touristiques les bâtiments administratifs. A 3600 mètres d’altitude, sous le ciel bleu qui couve le chef-lieu de la région autonome du Tibet (RAT), tout est résolument tranquille.

«La dernière immolation remonte à plus d’un an, indique un commerçant. C’était devant le temple du Jokhang, un moine venu d’Inde.» Mais depuis, plus rien. «Même une bagarre est impossible, poursuit l’homme débarqué de Xi’an, au nord du pays, après qu’un copain lui a dit qu’on gagnait mieux sa vie ici. C’est la ville la plus sûre du monde.» Et si c’est le cas, ajoute-t-il, c’est parce qu’elle est la plus armée: «Vous ne les voyez pas, les soldats sont dans leurs casernes. Mais il y a plus de militaires que d’habitants.»

Le 14 mars 2008, Lhassa était le théâtre d’affrontements entre la police et des manifestants tibétains dénonçant l’emprise grandissante de Pékin. Des échoppes tenues par des Chinois avaient alors été incendiées et le bilan officiel fait état de 19 morts, tués par les émeutiers. De sources tibétaines, on évoque un nombre de victimes tibétaines bien plus élevé, tuées par la police. Depuis 2009, les territoires tibétains connaissent par ailleurs une vague d’immolations. Ceux qui ont laissé un message affirment agir pour la liberté ou demandent le retour du dalaï-lama, le chef spirituel des Tibétains réfugié en Inde depuis 1959.

Dans les avenues de Lhassa, en observant un peu plus attentivement, on aperçoit des caméras de surveillance à tous les carrefours. Certaines rues, dans la vieille ville rénovée, sont ponctuées à chacune de leurs extrémités par des guérites de police. Les lieux de rassemblement touristique sont filtrés par des détecteurs de métaux. Les temples ont chacun leur petit poste de police intégré. Autour du Jokhang, haut lieu du bouddhisme, des hommes en civil coiffés d’un chapeau de feutre scrutent depuis les toits la circumambulation de la foule.

Bien que ce ne soit pas indiqué sur les plans, une partie des casernes militaires de Lhassa est située côté sud de la rue Jiangsu, en bordure de la rivière Kyi, un affluent du Brahmapoutre. Dans son prolongement, rue de la Perle d’or, il y a le siège des autorités de la RAT. C’est là que reçoit Bianba Zhaxi, le vice-président du gouvernement. «A Lhassa, vous pouvez apprécier l’atmosphère d’harmonie et de liberté», explique-t-il à l’adresse des quatre journalistes suisses et autrichiens alignés pour l’occasion. En face, sur de grands fauteuils, une douzaine d’officiels prennent des notes.

Bianba Zhaxi, un Tibétain qui se présente comme fils de paysan, formule trois «recommandations», «pour bien comprendre ce qu’est le Tibet d’aujourd’hui». La RAT, dit-il, a réalisé en cinquante ans, ce qui a nécessité mille ans en Europe, à savoir le passage d’une «société féodale et esclavagiste» à un monde moderne; cette transformation n’a été rendue possible que par «la force des directives éclairées du grandiose système communiste»; le développement du Tibet, enfin, profite à l’ensemble des Tibétains, des Chinois, et de l’humanité. «Notez. J’ai confiance, soyez objectifs.» Au terme de ce monologue, le vice-président constate qu’il n’est plus en mesure de prendre des questions: «C’est l’heure de passer à table.»

Le Tibet n’est pas ouvert aux journalistes, sauf sur invitations, en petit groupe. Elles sont très rares. Alors quand l’ambassade de Chine nous contacte pour participer cet automne à un périple de cinq jours, il n’y a pas d’hésitation à avoir, même si le programme ne sera livré qu’à la veille du départ. A Berne, un diplomate prévient: il ne faudra pas prêter oreille aux «rumeurs» et aucune interview ne devra être entreprise en dehors du programme. A Lhassa, les officiels répéteront qu’il n’y a «aucune entrave» à notre travail et que nous sommes libres de sortir de l’hôtel. Pour autant que le programme le permette.

De Lhassa à Shigatse, en passant par Gyatse et des cols à 5000 mètres d’altitude, un constat s’impose: partout, les routes sont désormais presque aussi belles qu’en Suisse. Les pylônes électriques envahissent le paysage jusqu’aux vallées reculées, l’eau courante abreuve la plupart des ménages urbains. Et puis il y a cette nouvelle ligne de chemin de fer qui serpente, entre ponts et tunnels, à plus de 4000 mètres, le long du Brahmapoutre de Lhassa et Shigatse. C’est le dernier exploit des ingénieurs du rail chinois. Bientôt le train ira jusqu’à la frontière népalaise.

Ce Tibet ressemble aux affiches de propagande des années 1950 qui promettaient une Chine nouvelle, électrifiée, traversée d’ou­vrages d’art spectaculaires, de trains, d’avions et de camions. On y est. Pour ceux qui ont connu les chemins de terre du Tibet des années 1980, lors de cette courte période d’ouverture et de détente, le contraste est saisissant.

A Lhassa, les autorités donnent à voir la nouvelle université, «la plus haute du monde», comprenant 14 facultés, dont une de droit, et 10 000 étudiants dont 70% de Tibétains, ainsi que le Musée du Tibet – un Tibet qui se limite à la région autonome, à l’exclusion des autres territoires tibétains rattachés à d’autres provinces chinoises.

A Gyatse, la visite se poursuit par la demeure d’un aristocrate de l’«ancien Tibet», proche du dalaï-lama, ayant fui en Inde et qui mourra en Suisse. Sa collection de montres suisses – un goût que partagent les cadres du Parti communiste aujourd’hui – met en évidence sa débauche de luxure, explique un guide, alors que ses serfs croupissaient dans des cellules de 2 m2. Dans cette même ville, aussi calme que Lhassa, le secrétaire du parti fait visiter un projet pilote d’agriculture: à 4000 mètres d’altitude, sous serres, on cultive des fleurs, des champignons et des légumes grâce à des systèmes d’irrigation importés des Pays-Bas et financés par la ville de Shanghai.

A Shigatse, le chef de la cellule du Parti communiste du temple Tashilhunpo, accompagné d’un moine, supervise la visite du siège du panchen-lama, numéro deux de la hiérarchie du lamaïsme dont la dernière réincarnation fait l’objet d’une dispute entre Pékin et le gouvernement tibétain en exil. Manque de chance, le saint homme donnait un prêche public une heure avant notre arrivée. Il ne sera pas possible de le rencontrer. «Il est très occupé», note le moine. «Il se repose», précise le responsable du parti. S’ensuit la visite d’une communauté urbaine modèle ainsi que d’une famille modèle productrice d’alcool à 56 degrés s’étant vu attribuer le titre de «Famille des cinq bonnes civilités» – ce qui doit se comprendre comme la marque d’un attachement particulier à l’unité nationale.

Sur la route du retour vers Lhassa, enfin, la petite troupe fait un détour par une zone de protection écologique qui consiste en un vaste projet de reboisement financé par plusieurs villes chinoises. Le Tibet est l’une des régions les plus exposées aux effets du réchauffement climatique. En chemin, on observe l’avancée du désert avec des dunes grignotant le flanc des montagnes à 5000 mètres. Pour stopper les tempêtes de sable, on plante des peupliers.

Ce Tibet-là est résolument tourné vers l’avenir, ancré dans une Chine modernisatrice. Mais qu’en pensent les Tibétains? A l’Université de Lhassa, un professeur tibétain, flanqué du vice-recteur, un Chinois, explique que les thèses «séparatistes» du dalaï-lama ne sont pas les bienvenues parmi la population. «Promenez-vous et demandez aux gens.» Exercice difficile qui demande de ne pas parler en public. Plusieurs tentatives avorteront à l’apparition d’un homme vêtu d’un blouson de cuir dans tel temple alors que l’on s’entretient avec un moine ou d’un officiel qui s’interpose quand on esquisse une conversation avec un paysan.

Le passeport à croix blanche aide pourtant à délier les langues.

Les Tibétains connaissent la Suisse: «J’ai un cousin à Zurich»; «J’ai un oncle dans la région de Lausanne»; «Il y a beaucoup de Tibétains en Suisse»; «Le dalaï-lama va souvent en Suisse.» Lorsqu’on évoque le dalaï-lama, ces interlocuteurs hors circuit officiel mettent la main sur le cœur et ajoutent: «99% des Tibétains pensent comme moi.» Un jeune homme explique que, sous le calme apparent, les tensions sont toujours vives. Il voudrait quitter la Chine, mais les autorités ne délivrent plus de passeport et l’Inde, après le Népal, a bouclé sa frontière.

A Pékin, la conclusion de cette visite s’organise autour d’un repas offert par le chef du 7e bureau du Département de l’information du Conseil d’Etat, Lu Guangjing. C’est la voix du gouvernement central sur le Tibet et les droits de l’homme. «Les médias occidentaux sont trop influencés par l’opinion du dalaï-lama. Nous espérons qu’ils pourront à l’avenir rendre compte objectivement de la situation du Tibet, y compris en Suisse.» Voilà, enfin, l’explication de ce voyage. L’évocation d’une reprise du dialogue entre Pékin et le dalaï-lama de même que l’éventualité d’une visite de ce dernier en Chine débouchent sur une diatribe contre le chef spirituel des Tibétains accusé de vouloir diviser le pays quand bien même celui-ci parle depuis vingt-cinq ans d’une autonomie renforcée et non plus d’indépendance. «C’est un homme dangereux. Je n’arriverai peut-être pas à vous convaincre, constate l’officiel, mais soyez certain que vous ne me ferez pas changer d’avis.»

Une dernière question: pourquoi ne pas laisser les journalistes faire leur travail librement au Tibet comme dans le reste de la Chine? «Nous avons essayé dans le passé, soupire Lu Guangjing. Le résultat a été désespérant. Le Tibet, c’est très compliqué.»

Cette même semaine, Lhamo Tashi, 22 ans, étudiant originaire du village de Drukdo, s’immolait devant le poste de police de Hezuo, gros bourg de la province du Gansu. «Il l’a fait pour la liberté du Tibet», a indiqué sous couvert d’anonymat un Tibétain à une radio américaine. Il est le 138e Tibétain à se suicider par le feu.

 

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Toujours plus pauvres, toujours plus seuls

Posté par cercletibetverite le 7 novembre 2014

http://www.sudouest.fr/2014/11/07/toujours-plus-pauvres-toujours-plus-seuls-1728569-4018.php

Toujours plus pauvres, toujours plus seuls

Le Secours catholique rend son bilan annuel. Pas de surprise, c’est la crise.

Toujours plus pauvres, toujours plus seuls

L’antenne bayonnaise du Secours catholique enregistre 9 500 entrées par an.© PHOTO 

PHOTO JEAN-DANIEL CHOPIN

OLIVIER DARRIOUMERLE

bayonne@sudouest.fr

Comme chaque année, l’hiver pointant son nez, l’antenne locale du Secours catholique donne la température de la pauvreté. Enfonçons les portes ouvertes : la pauvreté progresse. La population qui franchit celles du Secours catholique a un niveau de vie moyen qui plafonne à 515 euros. C’est entendu, rien ne va plus. Maintenant que le constat de crise est tiré, il reste à évaluer les nouveautés dont nous a gratifiées l’année 2013.

Le Secours catholique met en lumière le sort des personnes âgées, principalement des femmes, et celui des hommes seuls avec des enfants à charge. Nouvelles populations à pousser la porte des cinq centres du Pays basque, particulièrement dans la ville de Bayonne. « Ils viennent du quartier ou descendent de la ZUP. Ils passent devant le centre, cinq, six fois, puis ils se décident à entrer », témoigne l’animateur permanent du centre bayonnais de la rue Daniel-Argote, Thomas Guerard.

Les papas pauvres

Selon les chiffres de l’année 2013, 25 % des demandes d’aide financière concernent les personnes retraitées (sept points de plus en dix ans). Principales victimes de ce phénomène, les femmes seules sans pension, représentent 61 % des retraités dans le besoin, qui sont reçus par le Secours catholique. « Il faut d’abord payer le loyer. La santé vient après. On sent que les seniors ne se soignent plus ou mal. Ensuite, c’est une spirale infernale », explique Maïtena Hitte-Seillant, vice-présidente diocésaine du Secours catholique. Autre nouveauté épinglée au tableau de la misère, les hommes seuls avec des enfants à charge viennent chercher de l’aide auprès du Secours catholique pour essayer de mettre du beurre dans les épinards. Jusqu’à ce jour, les hommes représentent toujours 85 % des 800 personnes qui fréquentent assidûment les cinq lieux d’accueil de jour du Pays basque, d’Hendaye à Bayonne, en passant par Hasparren. « On rencontre des personnes en grandes difficultés qui vivent avec 166 euros par mois, souvent même sans ressources pour un tiers d’entre eux », témoigne Maïtena Hitte-Seillant.

Enfin, troisième constatation, le Secours catholique pointe du doigt le réflexe ancré dans l’inconscient collectif qui consiste à stigmatiser les pauvres qui coûteraient cher à la société. La théorie de la montgolfière, qui aurait besoin de lâcher du lest pour décoller, n’est plus réservée au répertoire des humoristes de comptoir. La croyance que le coût de la pauvreté creuserait le trou des finances publiques flotte véritablement dans l’air du temps. « Une personne accueillie se demandait si, avec moins d’aides sociales, il n’y aurait pas davantage de solidarité entre les gens », raconte l’animateur Thomas Guerard, qui s’interroge sur le délitement du lien social.

Plus concrètement, de l’argent pour les pauvres, le Secours catholique en dépense. En 2013, l’association humanitaire a apporté 65 000 euros d’aides financières, sous forme de moyens de subsistance ou de soutien à des projets pour se sortir de la panade. Le Secours catholique a dépensé à peu près la même somme (63 000 euros) dans des aides indirectes, de l’accès à la culture aux ateliers d’accompagnement vers l’emploi. De plus, l’association caritative a porté secours aux victimes des inondations dans le Pays basque intérieur, notamment à Saint-Palais, en juillet. Une intervention facturée 30 000 euros supplémentaires. Au final, le Secours catholique avait dépensé son enveloppe en septembre. « Pas de problème, nous avons un matelas qui nous permet d’amortir », rassure Maïtena Hitte-Seillant. « Toutefois, le nombre de bénévoles se stabilise, ce qui est inquiétant, car nous ne pourrons pas répondre à la paupérisation grandissante de la population », conclut-elle.

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 » Tibet Solution  » nouvelle vidéo proposée par Pema : gouvernements du monde entier, ne vous laissez pas intimider par la Chine

Posté par cercletibetverite le 3 août 2014

http://www.tibet.fr/site/evenements.php?itemid=23009

 » Tibet Solution «  nouvelle vidéo proposée par Pema : gouvernements du monde entier, ne vous laissez pas intimider par la Chine

Category: General
Posté par : RFT
Date : 03/08

https://www.youtube.com/watch?v=IHa8dSNYHog#t=50

 

 

 

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Les tactiques d’intimidation de la Chine qui mettent à mal l’action internationale en faveur du Tibet vous inquiètent-elles? Oui ? Et bien, moi aussi! Regardez et partagez ma nouvelle vidéo sur la manière dont nous pouvons répondre à l’agression de la Chine.

www.TibetSolution.org

Pékin utilise son influence économique et politique pour menacer et punir les dirigeants internationaux qui rencontrent le Dalaï Lama. En conséquence, de nombreux gouvernements craignent de plus en plus d’évoquer le sujet du Tibet. En intimidant les gouvernements un par un, la Chine essaye de mettre fin à toutes les discussions sur le Tibet au sein de la communauté internationale.

De mon point de vue, la solution à ce problème est évidente: les gouvernements ont besoin de se serrer les coudes et de dénoncer la mascarade de la Chine.

Les dirigeants chinois ne peuvent pas se permettre de couper leurs relations avec le monde, et particulièrement avec des pays comme l’Angleterre, la France ou l’Allemagne, malgré les menaces qu’ils font à ce sujet. Ils continuent à mener cette stratégie car leurs tactiques d’intimidation fonctionnent. De nombreux gouvernements capitulent face aux exigences chinoises à cause de la pression et des arguments à courte-vue construits par leur lobbies commerciaux nationaux.

Faire en sorte que les gouvernements tiennent tête à l’intimidation chinoise ne sera pas facile mais les représentants publics dans plusieurs pays et les gouvernements « clefs » semblent vouloir donner une chance à cette stratégie.

A présent, une tempête de soutien public apporterait à cette nouvelle perspective l’énergie dont elle a besoin.

Partagez cette vidéo avec trois personnes aujourd’hui et invitez-les à prendre part à la Solution pour le Tibet.
http://sft.convio.net/site/R?i=SfJwP1QYb9ZhjeX4FQKT2g

C’est la première étape afin que les dirigeants chinois ressentent assez de pression internationale pour qu’ils diminuent réellement leurs politiques répressives au Tibet. Mais pour que les gouvernements prennent part, ils ont besoin d’entendre directement l’appel émanant de leurs citoyens.

Lorsque vous aurez partagé cette vidéo, merci de soutenir l’action en signant la pétition « Tibet Solution »: www.TibetSolution.org

Nous nous assurerons que nos voix associées pourront atteindre toutes les personnes qui peuvent permettre à cette stratégie de fonctionner pour le Tibet. Pour les tibétains, la situation n’a jamais été aussi critique. Pour les gouvernements, la solution n’a jamais été aussi faisable:
www.TibetSolution.org

Avec détermination,

Pema Yoko
Directeur adjoint

PS: Supportez les efforts de SFT pour assurer une action forte des gouvernements en faisant aujourd’hui un don:
http://sft.convio.net/site/R?i=rZAT3rbBVPIGB9A8teJI6A

Pour en savoir plus: (articles en anglais exclusivement)

1. « Unite for Tibet: A New Global Approach », a report co-authored by SFT and coordinated by the International Tibet Network, illustrating the failure of the current policy to address China’s occupation of Tibet through bilateral approaches.
http://sft.convio.net/site/R?i=7S2AN_6PnXMG30w1xBoImA

2. Statement by former U.S. Undersecretary and Special Coordinator for Tibetan Affairs Maria Otero citing the Tibet crisis as an example where the US and EU can partner on « common strategic engagement. »
http://sft.convio.net/site/R?i=VqoJWY9XKe0J2-YFMGrQkg

3. »The Tibetan test – The West must unite to resist Chinese bullying against those who meet Tibet’s leaders » by Edward Lucas, European Voice.
http://sft.convio.net/site/R?i=_6TogOIcveF8Qtpch6DjvQ

4.Statements by Human Rights Watch in support of united government approach to Tibet.
http://sft.convio.net/site/R?i=YDVjM_zErAyVu6EtcNXDcg
http://sft.convio.net/site/R?i=u55ec1b2-NU_UXqmzSdjow

5. Recent European poll showing overwhelming support for His Holiness the Dalai Lama and Tibet commissioned by International Campaign for Tibet
http://sft.convio.net/site/R?i=uhCSoguQZa-hLJM6hjLtMw

6. Op-ed by ICT president Matteo and Ellen Bork on united government action.
http://sft.convio.net/site/R?i=M3Qu6s_JMYO3dKX6nb3BIg

7. « Does upsetting China matter? » by Kerry Brown for CNN.
http://sft.convio.net/site/R?i=SlJyqMJviKVf4YorHRWO1Q

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12/ -Méditation de pleine conscience: s’initier, et après?

Posté par cercletibetverite le 21 juillet 2014

12/

Méditation de pleine conscience: s’initier, et après?

L’Express.fr – Par Estelle Saget – 20/ 07/ 2014 -

Ils ont découvert ensemble la méditation en pleine conscience, lors d’un stage en Ardèche. Deux ans plus tard, si certains ne pratiquent plus, d’autres poursuivent, à leur façon. Retour d’expériences. 

Méditation: s'initier, et après?
 « Je connais des maintenant des techniques pour évacuer mon stress », se félicite Stella. Getty Images/Fuse 

Août 2012. Le temps d’un stage, une vingtaine de citadins à bout de nerfs se retirent du monde dans de petits bungalows en bois, sous les pins de l’Ardèche méridionale. Ils découvrent la « pleine conscience », cette version laïque de la méditation bouddhiste, sous la conduite d’une enseignante formée dans le saint des saints, la clinique de Jon Kabat-Zinn aux Etats-Unis. Pendant cinq jours, au domaine du Taillé, les novices se lèvent avec le soleil, marchent pieds nus sur l’herbe et dégustent lentement chacun des grains de leur grappe de raisin. Tous jurent de ne plus se laisser happer par les cadences infernales de la vie moderne. Puis chacun reprend sa voiture, ou bien le train, pour rejoindre la civilisation. 

12/   -Méditation de pleine conscience: s'initier, et après? emptyEté 2014. L’Express a retrouvé plusieurs de ces participants, dont Stella (1), une Parisienne de 36 ans. « Je cours toujours autant », avoue-t-elle sans détour. Cette ingénieur spécialisée en mathématiques financières, salariée d’une grande banque, s’était inscrite au stage parce que, revenue trop vite, trop tôt, de son congé maternité, elle avait le sentiment de « passer à côté des choses ». 

Les contraintes d’agenda, l’impératif d’être à la hauteur, les ruminations sur des chagrins d’enfance ravivés par la naissance de sa fille… Tout se cumulait pour l’empêcher de profiter de l’instant présent. Et maintenant? « Je n’échappe pas au stress, mais je connais des techniques pour l’évacuer, se satisfait-elle. La pleine conscience, je l’ai encore utilisée au plus fort de la dernière grève à la SNCF. » 

Dans son train de banlieue pris d’assaut, elle s’est retrouvée une nouvelle fois accrochée à la barre poisseuse de la rame, pressurée par ses voisins. Alors elle s’est concentrée sur ses sensations. Elle a écouté le crissement strident des roues sur les rails avec la curiosité des premières fois. Ensuite, elle s’est focalisée sur le toucher, s’imprégnant du froid du métal sous ses doigts, puis, par contraste, de la moiteur ambiante. « J’ai oublié le côté désagréable de la situation et le temps est passé plus vite », se félicite-t-elle. 

En tirer bénéfice au quotidien

Dernièrement, son travail lui a offert une belle occasion d’utiliser les « outils de la mindfulness« , au programme du séjour ardéchois. Stella a participé à une réunion aussi interminable que vaine, en sachant que les décisions seraient prises dans d’autres sphères. « J’ai dû m’abstenir de dire ce que je pensais et j’en suis sortie sur les dents, confie-t-elle. Je pressentais que j’allais envoyer sur les roses la première personne qui m’adresserait la parole. » Au lieu de filer tout droit vers son bureau, Stella a fait un détour par les toilettes. Elle a fermé le loquet, s’est assise sur l’abattant et, dans le silence, a concentré son attention sur sa respiration. « Quand j’ai rouvert la porte, au bout d’un quart d’heure, j’avais retrouvé mon calme, assure-t-elle. J’étais résolue à ne pas me gâcher la journée pour si peu. » 

Par comparaison, Nicolas s’est montré plus discipliné dans sa pratique. Ason retour d’Ardèche, ce kinésithérapeute de 50 ans a choisi une pièce de son appartement de fonction, dans un petit hôpital breton, pour la dédier à la méditation. Chaque jour, dans ce boudoir ouvert sur un balcon, il s’est assis sur son coussin, programmant sur son smartphone un compte à rebours de trente minutes. Porte fermée, pour tenir ses chats à l’écart, il s’est astreint à rester immobile, laissant venir les pensées les plus dérangeantes, quand son naturel le porte à bouger et à fuir la confrontation avec lui-même. « Je suis très assidu dans tout ce que j’entreprends, souligne-t-il. De même avec le piano: j’en joue tous les jours. » 

La méditation, Nicola s’y était mis pour tenter de canaliser les fringales incontrôlables qui lui gâchent l’existence depuis sa jeunesse. « Ça a plutôt bien marché », juge-t-il. Mais, peu à peu, la solitude lui a pesé. Voilà trois mois qu’il n’a pas remis les pieds dans sa cellule. A la place, il fréquente un groupe de parole rassemblant des personnes souffrant de troubles alimentaires. « J’ai trouvé des frères et des soeurs », confiet-il. Ses chats, eux, ont reconquis la pièce désaffectée et son balcon. 

Les difficultés rencontrées par ces méditants de l’an II pour continuer à appliquer leurs leçons ne surprennent pas leur formatrice. « C’est un défi de tenir la distance, même pour nous, thérapeutes, qui sommes particulièrement motivés! » remarque Charlotte Borch-Jacobsen. A l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, où le psychiatre Christophe André propose, lui aussi, un programme d’apprentissage de la pleine conscience, un tiers des participants continuent, deux ans après, à fréquenter les séances collectives organisées par le service. « Si l’on ajoute ceux qui méditent seuls, ou ailleurs, on considère qu’une moitié pratique de manière régulière », estime le médecin. 

Marie, autre convertie du domaine du Taillé, médite en fonction du moment et des circonstances. « Au début, je m’installais une fois par jour dans la position du lotus, à la maison, mais ça n’a duré que quelques mois, se souvient cette femme de 50 ans à l’énergie communicative. Pendant un moment, j’ai culpabilisé de ne pas pratiquer plus et,maintenant, j’y recours quand j’en ressens le besoin, un point c’est tout. » 

Psychologue de formation, elle dirige une structure d’information sur la santé tout juste installée dans ses nouveaux locaux parisiens. En ce mois de juin, la matinée est plus chargée encore que d’ordinaire. La directrice doit viser le rapport annuel, signer le « bon à tirer » des brochures à envoyer à l’imprimerie, avant de se précipiter à la gare pour un rendez-vous à Lyon. « J’ai un problème avec le train, j’ai toujours peur de le rater, confesse-t-elle. Je commence à stresser plusieurs heures avant le départ. » 

Un peu plus tôt, dans son bureau où flotte encore une odeur de peinture fraîche, Marie s’est accordé ce que les initiés appellent une « microméditation ». Cinq minutes, pas plus. « J’ai fermé ma porte, j’ai décroché le combiné du téléphone, raconte-t-elle un ton plus bas, comme si elle confessait des pratiques répréhensibles. Ensuite je me suis assise, les pieds posés à plat sur le sol, les mains sur les cuisses. 

J’ai fermé les yeux, j’ai positionné ma colonne vertébrale bien droit. Puis j’ai inspiré, expiré, je n’ai plus pensé qu’à mon souffle ». A la fin de l’exercice, la pression était retombée. Parce qu’elle en mesure les bénéfices au quotidien, Marie n’exclut pas de repartir en stage, un jour ou l’autre. Ou d’essayer, pour voir, une journée de retraite en silence, comme il s’en organise à Paris et ailleurs. « Après, la question, ce sont mes disponibilités », lâche-t-elle. Contre les impératifs de la vie active, la pleine conscience n’est pas (encore) l’arme fatale. 

(1) Tous les prénoms ont été changés.

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