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Comment le président Xi Jinping et son parapluie jaune sont devenus un “mème” pro-démocratique à Hong Kong

Posté par cercletibetverite le 28 octobre 2014

http://fr.globalvoicesonline.org/2014/10/27/176840/

Comment le président Xi Jinping et son parapluie jaune sont devenus un “mème” pro-démocratique à Hong Kong

Traduction publiée le 27 Octobre 2014 14:06 GMT

Xi s'oppose à la police anti-émeute à Mongkok. Image via Arm Channel sur Facebook.

Le président chinois Xi Jinping photoshoppé dans une scène de manifestants s’opposant à la police anti-émeute à Mongkok. Image via Arm Channel sur Facebook.

Des images retouchées du président chinois Xi Jinping tenant un parapluie dans plusieurs manifestations pro-démocratiques à Hong Kong sont les derniers “mèmes” politiques devenus viraux sur les réseaux sociaux.

Tout a commencé avec l’annonce officielle du gouvernement qu’une photo de Xi visitant la province d’Hubei avait remporté le premier prix de photojournalisme du pays. Il tenait un parapluie et était en train de discuter avec des ingénieurs sous la pluie. Le bas de son pantalon était relevé afin d’éviter d’être mouillé.

La photo du Président Xi Jinping visitant la province d’Hubei a remporté le premier prix de photojournalisme de Chine

La photo, qui rentre dans la lignée de la propagande politique chinoise en montrant ses leaders parmi le peuple, a rapidement attiré l’attention des internautes hongkongais. Ils ont retouché l’image, en plaçant Xi et son parapluie jaune dans des scènes de manifestations à Hong Kong, où des gens se sont rassemblés pour demander un système ouvert de nomination des candidats au poste de chef de l’exécutif au lieu du comité à grande majorité pro-Pékin.

President Xi rejoint la révolution des parapluies à Hong Kong. Image créée par Andy Sum.

Le Président Xi fait la une du Time magazine. Image créée par Andy Sum.

Différents organes de presse chinois accusent les manifestations récentes, nommées Occupy Central par les média locaux ou encore “révolution des parapluies” par la presse étrangère, de chercher à nuire à l’autorité du gouvernement central, une accusation grave. Les “memes” politiques de Xi tenant un parapluie – le symbole de la manifestation – ont été une source d’apaisement teintée d’humour dans cette atmosphère politique tendue.

Une image retouchée par Photoshop de la une du magazine américain Time’s montrant Xi avec un parapluie au milieu des gaz lacrymogènes a a été republiée par 100most (cantonais), un magazine culturel populaire sur Facebook, a remporté plus de 10 000 “j’aime” et a été partagée plus de 800 fois. Ivan Wong commente avec sarcasme :

Le président Xi est comme un leader paternel : il a prouvé aux 689 [référence au chef de l'exécutif honkongais Leung Chun-ying qui a remporté seulement 689 des 1.200 voix lors de l'élection des membres du comité en 2012] comment se mêler aux communautés locales et écouter l’opinion du peuple avec “un parapluie, un regard à l’apparence sincère et un pantalon retroussé”.

Le “mème” ci-dessous représente Xi au milieu d’une scène à Admiralty, le lieu clé d’Occupy Central, au centre de Hong Kong :

Xi sur le site de la manifestation à Admiralty. Image source: Leung Pak Kin via Facebook 100most.

Le président Xi sur le site de la manifestation à Admiralty. Source image : Leung Pak Kin via Facebook 100most.

C’est avec surprise que Patrick Li rapporte que (cantonais) le “mème” a pour l’instant survécu plus de 24h sur WeChat, l’application de messages et d’appels populaire en Chine, sans être censuré.

Le “mème” de Xi et son parapluie s’opposant à la police anti-émeute sur le site de manifestation de Mongkok est peut-être le plus dramatique, car Mongkok est généralement bondé, c’est un quartier commercial où diverses classes laborieuses se côtoient, et il a été le foyer de violents affrontements (anglais) presque tous les jours depuis le 28 septembre, début des hostilités entre les manifestants et la police, ainsi qu’entre les groupes pro-Pékin et les contestataires pro-démocratiques.

Malgré plusieurs essais de la police d’évacuer la zone, des protestataires dissidents ont conquis les rues (anglais) de Mongkok pacifiquement. Le site de Mongkok est généralement rempli d’une foule allant de la classe moyenne inférieure aux étudiants, professeurs et professionnels qui fréquentent Admiralty.

L’internaute Stephanie Lai pense (cantonais) que si les leaders chinois voulaient vraiment poser parmi le peuple, telle l’image de Xi à Mongkok, les Hongkongais seraient favorables à la réunification avec la Chine.

Xi au somment du Rocher du lion. Via le Facebook de Tang Earthquake

Xi au somment du Rocher du Lion. Via le Facebook de Tang Earthquake

La dernière version du “mème” montre Xi au sommet du Rocher du Lion à Hong Kong. Le Rocher du Lion est un symbole de l’esprit travailleur du peuple suite à une série TV populaire dans les années 1970.

Dans une interview récente avec le magazine New York Times, le chef de l’exécutif hongkongais Leung Chun Ying argumente que (anglais) le gouvernement n’acceptera jamais l’idée d’une nomination citoyenne des candidats car les classes populaires et ouvrières domineraient les élections. En réponse, le 23 octobre, un groupe de randonneurs ont décidé d’occuper le Rocher du Lion en y accrochant une grande bannière avec pour slogan “je veux un vrai suffrage universel”.

Non seulement les “mèmes” politiques aident à promouvoir le symbole de la révolution des parapluies, mais ils servent aussi à rappeler le rôle que la Chine devra jouer dans l’avenir de Hong Kong. Le Président Xi ne cesse d’exprimer sa préoccupation pour le peuple. Cette préoccupation s’étend-elle aux souhaits démocratiques des Hongkongais ?

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Parapluie contre matraque : les manifs de Hong Kong en jeu vidéo

Posté par cercletibetverite le 25 octobre 2014

Parapluie contre matraque : les manifs de Hong Kong en jeu vidéo

Le principe : les manifestants équipés de lunettes et de masques chirurgicaux font face aux policiers qui marchent sur eux en agitant matraques et vaporisateurs de poivre.

Yellow Umbrella est un jeu vid&eacute;o militant, con&ccedil;u pour les smartphones&nbsp;en soutien aux manifestants prod&eacute;mocratie de Hong Kong.

Yellow Umbrella est un jeu vidéo militant, conçu pour les smartphones en soutien aux manifestants prodémocratie de Hong Kong. (NICOLAS ASFOURI / AFP)
Par Francetv info avec AFPMis à jour le 25/10/2014 | 08:15 , publié le 25/10/2014 | 08:15

Son graphisme rustique et ses modestes fonctionnalités laisseront sans doute les amateurs sur leur faim mais l’essentiel est ailleurs : Yellow Umbrella est un jeu vidéo militant, conçu en soutien aux manifestants prodémocratie de Hong Kong. Et ça marche. Mis en ligne le 20 octobre, il a été téléchargé plus de 40 000 fois sur la boutique Google Play.

Le principe est simple : les manifestants équipés de lunettes et de masques chirurgicaux font face aux policiers qui marchent sur eux en agitant matraques et vaporisateurs de poivre.

 

 

Image de prévisualisation YouTube

Parapluies, tartes à la crème ou durian  (un fruit asiatiques odoriférant): les manifestants ont le choix des armes mais quand un mur de policiers antiémeute menace d’enfoncer le front protestataire, le dieu de la guerre Guan Yu (Kwan Tai en contonais) passe les assaillants par la lame de son « guandao »« Les manifestants aiment Guan Yu parce qu’ils ne savent pas comment faire pour s’en sortir sans recourir à la violence. Il suffisait de demander à un dieu », explique le créateur du jeu, Fung Kam-keung.

Le jeu n’est pas disponible en Chine

A l’avant-garde, le chef de file étudiant Joshua Wong est reconnaissable à son visage juvénile, sa tignasse et ses lunettes. Le chef de l’exécutif hongkongais, Leung Chun-ying, honni des manifestants, est affublé des oreilles et de la queue d’un chien. Au-delà de la parodie, Fung Kam-keung explique qu’il voulait « exprimer [son] soutien aux étudiants » qui manifestent « pacifiquement pour demander des vraies élections ». Il est difficile de savoir si les utilisateurs l’apprécient pour ses qualités propres ou par adhésion au « mouvement des parapluies ».  Yellow Umbrella n’est pas disponible en Chine où sévit la censure, et Apple semble réticent à le vendre sur sa plateforme en raison de son caractère « sensible », affirme Fung. « Apple est plus strict. Il y a un risque que le jeu soit rejeté », avance-t-il.

Le mouvement prodémocratie de Hong Kong réclame l’instauration du suffrage universel plein et entier pour l’élection du prochain chef de l’exécutif local en 2017 mais Pékin veut garder le contrôle des candidatures. Les manifestants occupent depuis le 28 septembre plusieurs sites du centre de la mégapole financière dont ils ont depuis été partiellement délogés au terme parfois de violents heurts avec la police.

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Martin Lee: « Hong Kong vit un moment historique de son destin chinois »

Posté par cercletibetverite le 23 octobre 2014

 
http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Martin-Lee-Hong-Kong-vit-un-moment-historique-de-son-destin-chinois-2014-10-23-1253308

Martin Lee: « Hong Kong vit un moment historique de son destin chinois »

Martin Lee, 76 ans, est avocat, fondateur du Parti démocrate de Hong Kong et membre du mouvement Occupy Central.

23/10/14 – 11 H 00

Selon lui, l’enjeu est de « défendre les valeurs fondamentales qui font de cette ville un lieu unique où se rencontrent l’Orient et l’Occident ». Entretien.

Que se passe-t-il à Hong Kong ?

Martin Lee : Je suis bouleversé par tous les événements de ces quatre dernières semaines. Le monde n’a jamais vu des manifestations de cette nature, pacifiques, non violentes et où les étudiants ramassent les ordures tous les jours…

Il ne s’agit pas d’une révolution, les étudiants n’essayent pas de renverser le pouvoir en place ici ou à Pékin. Ils ont demandé la démission de Leung, le chef de l’exécutif, même si, aujourd’hui, cela ne fait plus partie de leurs revendications. C’est un mouvement pour défendre la démocratie, un engagement dans une désobéissance civile pour lequel ils sont prêts à être emprisonnés, leurs manifestations étant illégales.

> Lire Les manifestations à Hong Kong

Ils demandent simplement ce qui a été promis par Pékin il y a des années et qui a déjà été repoussé à deux reprises depuis le retour de Hong Kong à la Chine en 1997. Hong Kong est en train d’écrire son histoire et vit un moment historique de son destin chinois, depuis 1997.

Derrière les revendications politiques s’exprime aussi une colère sociale.

M. L. : Bien sûr. Hong Kong est devenue l’une des villes les plus inégalitaires du monde. Le fils d’un ami, diplômé du MIT à Boston, a fait fortune ici mais il est dans la rue, à Mongkok, depuis le début. Pour lui il s’agit de défendre les valeurs fondamentales qui font de cette ville un lieu unique où se rencontrent l’Orient et l’Occident.

Depuis quelques années, ces valeurs sont attaquées et menacées par le gouvernement actuel qui ne sait pas résister à Pékin. Le fils de cet ami se dit que s’il n’arrive pas à empêcher la détérioration globale de la ville, il devra émigrer…

Que pensez-vous de la première rencontre entre les étudiants et le gouvernement ?

M. L. : Moi qui suis avocat, j’ai trouvé les étudiants très sérieux et surtout très raisonnables dans leur façon de défendre leur cause. Leur mouvement est, en soi, déjà un énorme succès car le monde les regarde et entend leurs demandes, évidentes et simples.

Légalement, Pékin peut parfaitement annuler la décision du 31 août dernier, même si notre gouvernement dit le contraire. Pékin doit tenir sa promesse de mettre en place le suffrage universel direct pour l’élection du chef de l’exécutif.

Vous avez participé à la rédaction de la Loi fondamentale dans les années 1980. Quelle était l’idée de Deng Xiaoping à l’époque ?

M. L. : Le principe du « Un pays, deux systèmes », voulu pour Taïwan, Hong Kong et Macao, devait pouvoir progressivement s’appliquer à la Chine tout entière, c’était l’idée de ce visionnaire. Pourquoi Deng Xiaoping a-t-il écrit « Cinquante ans d’autonomie pour Hong Kong » ? Simple. Il voulait laisser le temps à la Chine de rattraper le système démocratique de Hong Kong.

Lors d’une de nos rencontres, il m’a dit : « Si cinquante ans ne sont pas suffisants, vous pouvez avoir encore cinquante ans supplémentaires », pour donner du temps à la Chine. C’était la grande sagesse de Deng Xiaoping pour l’avenir de la Chine. Mais aujourd’hui, on n’en prend pas le chemin.

Recueilli par Dorian Malovic

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La violence invisible de la cyberguerre dans la révolution des parapluies à Hong Kong

Posté par cercletibetverite le 23 octobre 2014

http://fr.globalvoicesonline.org/2014/10/22/176573/

La violence invisible de la cyberguerre dans la révolution des parapluies à Hong Kong

Traduction publiée le 22 Octobre 2014 20:56 GMT

Protesters face tear gas in Hong Kong, Sept. 28, 2014. Photo by 海彥, released to public domain by Voice of America.

À Hong Kong, les manifestants affrontent des tirs de gaz lacrymogène, le 28 septembre 2014. Photo de 海彥, dans le domaine public par Voice of America.

Cet article a été écrit par Oiwan Lam et initialement publié en chinois le 6 octobre 2014 sur la plateforme de médias citoyens inmediahk.net. Il a été traduit en anglais par Loki Chu et Ronald Yick et republié sur Global Voices dans le cadre d’un accord de partage de contenus.

Le conflit qui oppose citoyens et autorités gouvernementales sur la question électorale à Hong Kong s’est exprimé, non seulement par des sit-in dans toute la ville, mais aussi par des attaques visant les sites de médias indépendants et les plateformes d’organisation de la société civile, qui ont atteint depuis le 27 septembre [et début octobre] des proportions jusque-là inconnues.

Ces attaques demeurent pour l’instant largement ignorées de la presse traditionnelle, bien que presque tous les principaux médias citoyens en faveur de la démocratie en aient été les victimes au cours des dix derniers jours.

Le 27 septembre, peu de temps après l’occupation par les étudiants de la Civic Plaza, siège du gouvernement de Hong Kong, plusieurs sites web pro-démocratiques indépendants, comme Passion Times, Post852, HKDash et inmediahk.net, ont été les cibles d’attaques répétées par des hackers qui les ont rendus particulièrement instables. Certains sites sont restés hors ligne de longs moments. Même le site officiel du groupe de citoyens à l’origine du gigantesque sit-in, Occupy Central with Love and Peace (OCLP), s’est retrouvé hors ligne pendant plus de deux jours suite à des actes de piratage.

Le fonctionnement de sites et d’organisations en faveur du pouvoir a également été perturbé par l’organisation de hackers “Anonymous Asia”. Par exemple, le site Internet de la Democratic Alliance for the Betterment of Hong Kong (DAB), un parti politique favorable à Pékin, a été paralysé pendant près de deux jours et le portail d’information du gouvernement de Hong Kong est demeuré inaccessible pendant une douzaine d’heures. Toutefois, ces sites proches du pouvoir ayant une grande influence sur les médias traditionnels, leurs problèmes ne les ont pas empêchés de continuer à diffuser leur message.

Cette cyberguerre a un impact destructeur sur les sites citoyens indépendants, au budget et au personnel limités. Les attaques ont affecté leur capacité à faire circuler les informations concernant l’actualité des manifestations, rendant plus difficile l’établissement d’un consensus sur la stratégie et l’orientation de la campagne.

Ces attaques puissantes n’ont pas seulement ciblé les serveurs web des sites de médias indépendants ; elles visaient aussi des contenus spécifiques dans leurs bases de données, ainsi que dans le système de nom de domaine (DNS).

Inmediahk.net est confrontée à une série d’attaques

En une semaine, la plateforme de médias indépendants inmediahk.net a fait face à des attaques d’une ampleur sans précédent. Le 27 septembre, le temps de réponse du serveur n’a cessé de croître et le serveur s’est retrouvé plusieurs fois hors ligne. Les rédacteurs ne pouvaient pas publier de nouveaux contenus sur le site et ont donc dû poster des articles entiers sur la page Facebook. Une équipe technique a été constituée le lendemain matin. Elle s’est occupée de la migration du serveur, a mis en place un service de CloudFlare pour protéger les serveurs DNS, ce qui a permis de régler, pour un temps seulement, le problème d’attaque par requêtes HTML.

Le 3 octobre, les attaques ont passé la vitesse supérieure. Le site web s’est mis à recevoir 60 MB de requêtes par seconde. D’après le service Google Pagespeed, la largeur de bande entrées-sorties a atteint les 12 GB, soit près de 24 fois le niveau quotidien habituel de 500 MB. Il a fallu ajouter de la mémoire RAM pour augmenter la vitesse du CPU.

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Découvrez les personnalités de la Révolte des Parapluies avec les “M. et Mme de Hong Kong”

Posté par cercletibetverite le 23 octobre 2014

http://fr.globalvoicesonline.org/2014/10/22/176577/

Découvrez les personnalités de la Révolte des Parapluies avec les “M. et Mme de Hong Kong”

Traduction publiée le 22 Octobre 2014 17:08 GMT

Mr. & Little Miss HK People Ordinary Hong Kong people are protesting for a genuine democratic election system in the future election of the city top leader and the Legislative Council. They bring their umbrella to protect themselves from the police's pepper spray, tear gas and baton. Now umbrella has been turned into a symbol representing peaceful protest for Hong Kong democracy.

Les habitants de Hong Kong manifestent pour que le chef de l’exécutif  et les membres du Conseil Législatif soient élus dans des scrutins réellement démocratiques. Ils se protègent avec des parapluies contre les sprays au poivre,  gaz lacrymogènes et  coups de matraque de la police. Aujourd’hui, ces parapluies sont devenus le symbole représentant les manifestations pacifiques pour la démocratie à Hong Kong.

Tous les liens associés à ce billet renvoient à des pages en anglais, sauf mention contraire.

Parmi les images de la Révolte des Parapluies de Hong Kong, nombreuses sont celles qui représentent une foule immense de manifestants, sans visage défini, tenant bon dans le centre financier de la ville, pour réclamer la mise en place d’élections libres et justes par le gouvernement local et Pékin. Mais les leaders individuels et les décideurs conduisant ce bras de fer politique sont noyés dans la foule.

Maxwell, un dessinateur publicitaire de Hong Kong, a passé une nuit à créer un ensemble de personnages de livres pour enfants appelés ”M. et Mme gens de Hong Kong” (en anglais “Mr and Little Miss Hong Kong People”) pour représenter les principaux protagonistes de la Révolte des Parapluies.

Inspirée par les personnages popularisés par leur créateur britannique Roger Hargreaves ”Monsieur et Madame” (en anglais Mr. Men and Little Miss), la version hongkongaise vise à aider les parents à expliquer les manifestations à leurs enfants, pour que ces derniers sachent ce qu’il se passe dans la société. Quel que soit le résultat de ces manifestations pro-démocratiques, Maxwell pense que la génération future pourra en tirer avantage.

Jetez donc un oeil ci-dessous, aux personnages de “M. et Mme Gens de Hong Kong” :

Mr. Hungry It is based on the story of a protester, Mok Siu Man, who started hunger striking on October 2 for more than 18 days. He protested with a placard saying, "For the sake of our children, death is not fearful."

“M. Affamé” Ce personnage est basé sur l’histoire d’un manifestant, Mok Siu Man, qui a débuté une grève de la faim le 2 octobre et qui a jeûné plus de 18 jours. Il protestait à l’aide d’une pancarte disant, “quand il s’agit de l’intérêt de nos enfants, la mort ne me fait pas peur”.

Mr. Chow & Mr. Shum They represent Alex Chow and Lester Shum, two student leaders from the Federation of University Students, one of the key organizations behind the massive sit-in protests.

Ils représentent Alex Chow et Lester Shum, deux dirigeants étudiants de la “Fédération des Etudiants de Hong Kong “, l’une des organisations clé derrière ce sit-in massif pro-démocratie.

Mr. G Phone The figure represents Joshua Wong, the teenage fighter from high school student activist group, Scholarism. He was arrested on September 26 for trespassing into the civic square in front of the government headquarter. The violent clashes between police and student protesters, resulted in the arrest of 75 student activists on September 27  and kickstarted the Occupy Central protests.

Ce personnage représente Joshua Wong, un leader adolescent de la manifestation, par l’intermédiaire de Scholarism, un groupe d’activistes lycéens. Il a été arrêté le 26 septembre pour avoir pénétré sans autorisation dans la place civique, en face des quartiers généraux du gouvernement. Les affrontements violents entre la police et les manifestants étudiants [fr] le lendemain ont conduit à l’arrestation de 75 activistes étudiants et au déclenchement du mouvement Occupy Central.

Little Miss Ip Cancer This figure represents Regina Ip, a member of the government Executive Council, lawmaker and a former head of the government Security Bureau. She fully supports the police violent crackdown on peaceful protesters.

Ce personnage représente Regina Ip, un membre du Conseil Exécutif du gouvernement, législatrice et ancienne dirigeante du bureau de la Sécurité Nationale. Elle soutient entièrement les violentes mesures de répression de la police contre les manifestants pacifiques.

Mr. 4PM It refers to Steve Hui, the police department's spokesperson. He appeared on TV almost everyday at 4 p.m to report on the impact of protests to public order since September 28. As the head of the public relation branch, Mr Hui tries his best to rescue the police officers' public image. However, what he said had turned into irony as footages showing how police abused their power keep going viral in social media.

Ce personnage fait référence à Steve Hui, le porte-parole du département de la police. Il apparaît à la télévision presque tous les jours à 16h de l’après-midi pour un communiqué sur l’impact des manifestations à l’ordre public depuis le 28 septembre. Etant à la tête des Affaires de Relations Publiques, Hui essaie tout son possible pour rétablir une bonne image des policiers. Cependant, ses déclarations sont affaiblies par les vidéos virales exposant comment les policiers abusent de leur pouvoir.

Mr. Invisible The figure refers to Andy Tsang, the head of Hong Kong police force. He is responsible for the unleashing tear gas on peaceful protesters on September 28. Andy Tsang disappeared for three weeks after the violent crackdown.

Ce personnage fait référence à Andy Tsang, à la tête de la Police de Hong Kong. Il est responsable de l’utilisation de gaz lacrymogène sur les manifestants [fr] pacifiques du 28 septembre. Andy Tsang a fait profil bas durant trois semaines après cette violente répression.

Mr. Worm The figure represents Yuen Chi Wai, the executive of the news department of Television Broadcast (TVB), a most popular TV station in Hong Kong. Yuen ordered the news team to edit the script of voice over of a news footage which clearly showed a number of police officers beating up a handcuffed protester in a dark corner near the massive sit-in protest site. According to a leaked voice record of the TV station's news department internal meeting, Yuen criticized his colleague for being judgmental in the voice over and said, "you are not the worms inside the police officers, how can you be so sure that the act of punching and kicking are for real?"

Monsieur Ver – Ce personnage représente Yuen Chi Wai, chef du département d’actualités TVB, la chaîne de télévision la plus populaire à Hong Kong. Yuen a donné l’ordre à son équipe d’actualités d’éditer le script d’un voice-over sur des images d’actualités [fr] montrant clairement un certain nombre d’officiers de police frappant un manifestant menotté dans un coin sombre à proximité du lieu de manifestation. Selon un enregistrement sonore d’une réunion interne du département d’actualités de la chaîne de télévision, Yuen a critiqué ses collègues pour avoir été  moralisateurs dans le voice-over et il a alors déclaré “Vous n’êtes pas des vers vivant à l’intérieur de ces policiers, comment pouvez-vous être aussi sûrs que des coups de poing et de pied ont réellement été donnés?”

Mr. Rubbish Bin The figure represents Lau Kong Wah, former deputy chair of a pro-Beijing political party, Democratic Alliance for the Betterment and Progress of Hong Kong (DAB). After he lost his seat in the Legislative Council in the 2012 election, he was appointed by the Chief Executive as the undersecretary of the Constitutional and Mainland Affairs Bureau. He was responsible for arranging an open dialogue between student leaders and Carrie Lam, the government Chief Secretary to resolve the conflict over the election reform.

Monsieur Poubelle – Ce personnage représente Lau Kong Wah, ancien vice-président du parti politique pro-Pékin, l’Alliance démocratique pour l’amélioration et le progrès de Hong Kong (DAB). Après la perte de son siège au Conseil Législatif lors des élections de 2012, il a été nommé par le chef de l’exécutif Sous-secrétaire au Bureau Constitutionnel et des Affaires Territoriales. Il était responsable de la mise en place d’un dialogue ouvert entre les leaders étudiants et Carrie Lam, la Secrétaire en chef du gouvernement, pour résoudre ce conflit par une réforme du scrutin.

Mr. Tree Gun The figure represents Chung Shu Kun, a DAB legislative council member. He has been criticized by netizens of his idiotic comments in the legislative council. Recently, in order to justify police's use of force, he posted an "iron umbrella" in his Facebook and claimed that protesters had inserted blades inside the umbrella to attack the police. Later, a design company issued a public statement expressing regret over Chung's abusive use of their design work - the "iron umbrella" is an art installation to promote the recycling design.

Monsieur Fusil-Arbre – Ce personnage représente Chung Shu Kun, un membre du DAB et du Conseil Législatif. Il a été critiqué par les internautes pour ses commentaires sur le Conseil Législatif. Récemment, pour justifier l’usage de la force par la police, il a posté un “parapluie de fer” sur Facebook et a soutenu que les manifestants avaient inséré des lames tranchantes dans leurs parapluies pour attaquer la police. Par la suite, une entreprise de design a publié un communiqué regrettant l’usage abusif de leur travail par Chung — le “parapluie de fer” est une oeuvre d’art en faveur du concept de recyclage.

Little Miss Lam Cheng Carrie Lam, the Chief Secretary of Hong Kong government. People believe that she represents the moderate voices in the government as she tries to solve the conflict through open dialogue with the students.

Carrie Lam, la secrétaire en chef du gouvernement de Hong Kong. La population pense qu’elle représente les voix modérées du gouvernement, en raison de ses tentatives pour résoudre le conflit par un dialogue ouvert avec les étudiants.

Mr. 689 The figure represents Hong Kong Chief Executive C.Y Leung who has been depicted by the local media as a wolf since he decided to run for the election of the the Chief Executive back in 2012. Later, people called him 689 because he only managed to obtain 689 votes out of the 1200 votes in the election committee with the support of Beijing government. The protesters refused to have dialogue with Leung as they believed that Leung wanted to invite Beijing's direct intervention in Hong Kong affair by distorting the Umbrella Revolution as a separatist movement and a conspiracy of foreign intervention that aims to undermine the Chinese government's authority.

Ce personnage représente le chef exécutif de Hong Kong, C.Y. Leung, qui a été décrit par les média locaux comme étant un loup depuis sa campagne pour devenir le chef de l’exécutif en 2012. Par la suite, on l’a appelé 689, vu qu’il n’avait réussi à obtenir que 689 voix sur 1.200 votes dans le comité d’élection, avec le soutien du gouvernement de Pékin. Les manifestants ont refusé tout dialogue avec M. Leung, car ils pensent que ce dernier souhaite une intervention directe de Pékin dans les affaires de Hong Kong en présentant la Révolte des Parapluies comme un mouvement séparatiste et une conspiration de pouvoirs étrangers visant à affaiblir l’autorité du gouvernement chinois.

De nouveaux personnages de la Révolte des Parapluies continuent à être publiés sur la page Facebook de “M. et Mme Hong Kong” de Maxwell.

Suivez notre dossier [en anglais]: la Révolte des Parapluies de Hong Kong

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Hong Kong : et si Pékin devenait créatif ?

Posté par cercletibetverite le 20 octobre 2014

De nouveaux heurts entre manifestants prodémocratie et forces de l'ordre ont émaillé le week-end du 18 et 19 octobre à Hong Kong. Débuté fin septembre, le mouvement Occupy Central demande la démission du chef de l'exécutif Leung Chun-ying (considéré comme la marionnette de Pékin) et l'instauration d'un véritable suffrage universel (plutôt qu'un choix entre des candidats préalablement sélectionnés par un comité).Refusant de démissionner, Leung Chun-ying a estimé le 19 octobre que des &quot;forces extérieures&quot; étaient à l'œuvre à Hong Kong et se cachaient derrière les manifestations. Accusations que les représentants du mouvement ont aussitôt démenties.Pékin pourrait sortir de cette impasse, à condition d'être créatif, argue une chroniqueuse du South China Morning Post. Sans forcer Leung à démissionner, explique-t-elle, les autorités chinoises devraient dès à présent exclure la possibilité d'un second mandat. Elles ouvriraient ainsi le champ politique, permettant la désignation populaire de candidats au moyen de primaires ou d'un référendum. Ensuite, le comité de désignation n'aurait qu'à &quot;examiner les candidats qui auraient été recommandés de façon informelle&quot;.

http://www.courrierinternational.com/dessin/2014/10/20/hong-kong-et-si-pekin-devenait-creatif

Hong Kong : et si Pékin devenait créatif ?

De nouveaux heurts entre manifestants prodémocratie et forces de l’ordre ont émaillé le week-end du 18 et 19 octobre à Hong Kong. Débuté fin septembre, le mouvement Occupy Central demande la démission du chef de l’exécutif Leung Chun-ying (considéré comme la marionnette de Pékin) et l’instauration d’un véritable suffrage universel (plutôt qu’un choix entre des candidats préalablement sélectionnés par un comité).

Refusant de démissionner, Leung Chun-ying a estimé le 19 octobre que des « forces extérieures » étaient à l’œuvre à Hong Kong et se cachaient derrière les manifestations. Accusations que les représentants du mouvement ont aussitôt démenties.

Pékin pourrait sortir de cette impasse, à condition d’être créatif, argue une chroniqueuse du South China Morning Post. Sans forcer Leung à démissionner, explique-t-elle, les autorités chinoises devraient dès à présent exclure la possibilité d’un second mandat. Elles ouvriraient ainsi le champ politique, permettant la désignation populaire de candidats au moyen de primaires ou d’un référendum. Ensuite, le comité de désignation n’aurait qu’à « examiner les candidats qui auraient été recommandés de façon informelle ».

Dessin de Stephff

Publié dans Chine, Hong Kong | Pas de Commentaire »

Hong Kong: les manifestants dénoncent des violences policières

Posté par cercletibetverite le 19 octobre 2014

http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20141019-violences-hong-kong-manifestants-denoncent-abus-police/

Chine
Publié le 19-10-2014 Modifié le 19-10-2014 à 07:56

Hong Kong: les manifestants dénoncent des violences policières

Par RFI
media La police a tenté d’évacuer des axes clés dans le quartier de Mongkok dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 octobre. REUTERS/Bobby Yip

Nouveaux affrontements dans le quartier de Mongkok, où la police a tenté de libérer quelques axes clés pour la circulation qui ont été systématiquement réoccupés par les manifestants. Dimanche 19 octobre au matin, la violence policière a été mise en cause par plusieurs témoins des scènes de la nuit.

avec notre correspondante à Hong Kong, Florence de Changy

Blessures à la tête, fractures et contusions. Ce que la police a appelé une « action déterminée en faisant usage d’un minimum de force pour disperser la foule afin d’éviter que la situation ne dégénère », est qualifié d’abus par les manifestants.

La Ligue pour la défense des droits de l’homme tenu une conférence de presse pour condamner le recours à un niveau de force non nécessaire dans ces circonstances. « Ils ont violé le principe de recours à la force minimum en frappant les manifestants avec leurs bâtons sur leurs têtes, leurs bras et d’autres parties importantes du corps qui peuvent blesser grièvement, voire causer la mort », estime l’associat.

Chaque camp se rejette la faute

Dans un communiqué publié à l’aube, la police indiquait de son côté que ce sont les manifestants qui ont tenté de forcer le cordon de la police, déclenchant la riposte musclée des forces de l’ordre qui tentent non sans mal de ramener le calme depuis trois nuits dans ce quartier très animé de Hong Kong.

Le bilan officiel de la nuit serait d’un policier avec une épaule gauche démise et de trois blessés du côté des manifestants. Mais les photos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent plusieurs visages sanguinolents et font état d’au moins dix blessés. À la fin de l’opération, chacun avait repris ses positions. « La police n’a pas dégagé le site », indique le communiqué officiel.

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Anonymous divulgue des informations des autorités chinoises

Posté par cercletibetverite le 13 octobre 2014

http://www.epochtimes.fr/front/14/10/13/n3510361/anonymous-divulgue-des-informations-des-autorites-chinoises.htm

Anonymous divulgue des informations des autorités chinoises

Écrit par Joshua Philipp, Epoch Times
13.10.2014
  • Anonymous divulgue des informations des autorités chinoises dans Chine 14101309240611--ss1 Une image créée par des pirates informatiques de l’Opération Hong Kong montre Nyan Cat, un meme populaire sur Internet, volant au-dessus de la Grande Muraille de Chine. Les pirates d’Anonymous ont lancé des cyberattaques contre le régime chinois pour soutenir les manifestations pour la démocratie à Hong Kong. (Anonymous)
Une image créée par des pirates informatiques de l’Opération Hong Kong montre Nyan Cat, un meme populaire sur Internet, volant au-dessus de la Grande Muraille de Chine. Les pirates d’Anonymous ont lancé des cyberattaques contre le régime chinois pour soutenir les manifestations pour la démocratie à Hong Kong. (Anonymous)

Des courriers électroniques, des mots de passe et des dossiers provenant de sites web des autorités chinoises ont été divulgués en ligne par dizaines de milliers ce 11 octobre. Cette fuite a été réalisée par des pirates informatiques soutenant les manifestants pour la démocratie à Hong Kong.

Des membres d’Anonymous, un collectif de pirates informatiques, ont posté une annonce le 11 octobre déclarant «Succès de l’attaque sur la Chine!» Cette divulgation a eu lieu dans le cadre d’une action débutée le 3 octobre appelée Opération Hong Kong, ou #OpHongKong.

«Ce n’est que le début de la série d’attaques que nous avons planifiée,» a commenté Strudalz, un éminent membre d’Anonymous, lors d’une discussion en ligne.

Parmi les documents divulgués se trouvaient une série de 42.419 adresses électroniques, noms d’utilisateurs et mots de passes. Une autre série contenant 3.265 adresses électroniques, noms et numéros de téléphone. Une autre encore contenait 5.552 adresses électroniques, noms d’utilisateurs et mots de passe.

Des liens ont également été postés vers les bases de données de 51 sites web officiels des autorités chinoises, ce qui avait été mentionné le jour avant la divulgation.

Les pirates informatiques ont également lancé des attaques par déni de service (DdoS) contre 16 sites web des autorités chinoises de façon à en surcharger le trafic et les rendre indisponibles. Parmi ces sites se trouvaient ceux de bureaux de l’armée, de la police informatique et d’autres administrations chinoises.

Strudalz a fait remarquer qu’Anonymous et un autre groupe de pirates informatiques LulzBoatMafia avaient utilisé l’ensemble de réseaux StrudalNet pour attaquer les sites, dont la plupart étaient encore inaccessibles samedi soir.

Le Bureau de liaison du régime chinois à Hong Kong a confié à Reuters, en référence aux cyber-attaques d’Anonymous que «ce genre d’attaques sur Internet outrepasse la loi et les principes sociaux et nous l’avons déjà signalé à la police».

Cette déclaration du régime chinois ne manque pas de laisser paraître une certaine ironie, étant donné que des cyberattaques visant des individus et des entreprises à l’étranger sont fréquemment attribuées à une certaine unité de l’armée chinoise.

«Nous avons trouvé cela marrant qu’ils disent qu’ils ont dénoncé cela à la police», a commenté Strudalz, «parce que nous les avions déjà mis hors service.»

Anonymous a déclaré avoir déjà infiltré plus de 50 bases de données de sites web des autorités chinoises. Selon eux, ils auraient déjà divulgué 50.000 noms d’utilisateurs et adresses électroniques venant de ces bases de données et possèdent encore 100.000 données qui n’ont pas encore été divulguées.

Les données révélés le 11 octobre contiendraient tous les documents qu’Anonymous a pris des sites web des autorités chinoises au début de l’Opération Hong Kong.

Strudalz a expliqué qu’en lançant ces cyber-attaques, Anonymous montre aux étudiants manifestant pour la démocratie à Hong Kong qu’ils ne sont pas seuls et que des gens du monde entier les soutiennent.

«Cela montre que les gens ont plus de soutien qu’ils ne pensent», a-t-il conclu.

Version originale: Hackers Leak Chinese Government Files by the Tens of Thousands

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Joshua Wong, l’ado qui défie la Chine imperiale

Posté par cercletibetverite le 10 octobre 2014

http://www.parismatch.com/Actu/International/Joshua-Wong-l-ado-qui-defie-la-Chine-imperiale-631016
Hongkong

Joshua Wong, l’ado qui défie la Chine imperiale

Joshua Wong, l'ado qui défie la Chine imperiale
Samedi 4 octobre, Joshua Wong va s’adresser à une foule de partisans. Sur son Smartphone, en haut de sa page Facebook, le ruban jaune qui symbolise le mouvement. © Alvaro Canovas
Le 10 octobre 2014 | Mise à jour le 08 octobre 2014
De notre envoyée spéciale à Hongkong, Flore Olive

L’ancienne colonie anglaise ne veut pas accepter les nouvelles règles électorales de Pékin.

Tête baissée, entouré des camarades qui forment sa garde rapprochée, Joshua Wong fend la foule. D’un air exaspéré, il écarte un micro, fuit les regards et, au milieu du brouhaha, tâche de s’entretenir avec Lester Shum, porte-parole de la fédération des étudiants de Hongkong. Comme s’il était seul au monde, Joshua prépare son intervention. Massés devant le siège du gouvernement qu’ils ont menacé d’envahir, les manifestants l’attendent comme le Messie dans la chaleur moite. Il est plus de minuit. L’adolescent muni d’un haut-parleur grimpe sur l’estrade dressée face aux cordons de police et lance : « Le gouvernement a répondu à notre demande de dialogue, mais rien n’a changé et nous ne faiblirons pas. » Le ton est ferme, le verbe offensif. Il faut le voir pour le croire : avec son léger strabisme caché derrière des lunettes à monture épaisse, sa coupe au bol, son tee-shirt et son bermuda trop larges, Joshua Wong n’est qu’un gamin. Mais du haut de ses 17 ans, avec la virtuosité des meilleurs tribuns, il tient tête à Pékin. Comme dans un remake de guerre froide, les journaux inféodés au pouvoir le traitent de « bouffon », d’« extrémiste » ou d’« agent américain ». « Vous devez considérer chaque bataille comme si c’était la dernière, clame-t-il sous les ­applaudissements. C’est la seule manière de garder intacte votre détermination. » Joshua Wong a été arrêté par les autorités le vendredi 26 septembre. Sa chambre à l’Open University de Hongkong a été fouillée et son ordinateur réquisitionné. Il a été libéré par la justice deux jours plus tard. A peine sorti, loin d’être apeuré, il bat de nouveau le pavé.
Ses convictions et son engagement, ­Joshua les cultive depuis l’enfance. Il a 8 mois lorsque, en 1997, Hongkong, alors sous contrôle britannique, est rétrocédé à la Chine. Fils unique, Joshua est issu de la classe moyenne. Son père, Roger, informaticien, et sa mère, Grace, femme au foyer, l’élèvent dans le respect des valeurs démocratiques et de charité chrétienne. Anglicans, partisans du Civic Party, un parti d’opposition modéré, ses parents, très religieux, l’emmènent avec eux lorsqu’ils effectuent des virées au cœur des quartiers les plus pauvres de la ville. Le garçon prend conscience des inégalités sociales, découvre le sort de ces hommes qui, dans leurs « lits-cages », vivent entassés comme des animaux. Son père tient à lui montrer ceux « que la société abandonne », dit-il. Se préoccuper des autres, ne pas rester dans son monde, coupé de ces réalités complexes, ce sera son credo : « Pourquoi la vie est-elle si facile pour moi et si dure pour d’autres, et pourquoi ai-je la chance d’avoir la liberté d’expression alors qu’en Chine cela n’existe pas ? Les choses doivent-elles être ainsi ? » Il a la candeur de son jeune âge.

A l’United Christian College, situé dans l’est du quartier de Kowloon, face à l’île de Hongkong, Joshua est un élève moyen. Dyslexique, il peine à assimiler les textes en anglais qu’il lui faut apprendre par cœur. Pour y remédier, il prend des cours particuliers. Sa mère passe des heures à le faire réciter. A force de persévérance, Joshua surmonte son handicap, mais il ne sera jamais un élève brillant. Aujourd’hui encore, il s’exprime surtout dans sa langue maternelle, le cantonais ; il se sent plus à l’aise. Dès le collège, il s’intéresse aux mouvements d’opposition : résistance à la création d’une autoroute, instauration d’un salaire minimum. Chaque année, le 4 juin, il se rend à ­Victoria Park, en famille, participe aux ­cérémonies de l’anniversaire de Tian’anmen. En 2011, le gouvernement lance un programme d’éducation destiné à « promouvoir le sens patriotique et le sentiment d’appartenance à la Chine ». Joshua a 15 ans, mais il refuse cet endoctrinement qu’il qualifie de « lavage de cerveau ». Avec quelques amis, il fonde alors le mouvement Scholarism, en réaction à cette mesure.

Lors du premier rassemblement, à l’été 2012, auquel assistent à peine 300 personnes, les médias locaux sont bluffés par la prestance en public de ce garçon dégingandé. « Mes professeurs m’ont toujours dit que ma force était mon aisance à l’oral », reconnaît-il. Les vidéos de sa prestation circulent sur Internet et, très vite, sa popularité grandit. Les services secrets chinois le repèrent et le placent sur écoute. Sans le pousser, ses parents l’encouragent. Lorsqu’il rentre épuisé au milieu de la nuit, Joshua trouve toujours quelques gâteaux et une tasse de son thé au lait préféré sur la table de nuit avec un petit mot de soutien. Il enchaîne les cours, les réunions, ne dort jamais plus de trois ou quatre heures et, parfois, sommeille le temps d’une courte sieste sur les confortables canapés du café Starbucks. L’un de ses seuls plaisirs, avoue-t-il, est de « bien manger ». Le mouvement, rejoint par les parents d’élèves, les syndicats ­enseignants et les partis prodémocratie, finit par rassembler jusqu’à 100 000 personnes. Cette mobilisation sans précédent force le gouvernement à reculer : le 7 octobre 2012, la réforme est suspendue.

Payés par Pékin :  des travailleurs pauvres et certains voyous des triades

Chantre de la désobéissance civile, Joshua Wong admire la Prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi et son combat ­pacifique contre la junte birmane. Pour Joshua, la politique est l’affaire de tous, impossible de l’ignorer. « Si vous aviez dit aux gens, il y quelques années, que les étudiants se mobiliseraient comme cela, personne ne vous aurait cru », dit-il. Nombreux sont les adultes étonnés par son air juvénile allié à tant de maturité.

Le bas du visage recouvert d’une serviette pour ne pas être identifié, sa casquette vissée sur la tête, George, 34 ans, employé dans un hôtel, s’est mis en grève pour soutenir ces jeunes qui ne cessent de le surprendre. « Ils étaient petits, voire pas nés, en 1997, quand Hongkong est redevenu chinois, dit-il. La plupart ne savent pas comment c’était avant, et pourtant, ils sont là ! » Alors qu’elle est la première à avoir grandi sous domination chinoise, cette génération est paradoxalement l’une des plus réfractaires à l’influence de Pékin. Souvent formés dans des écoles de langue anglaise où ils se sont familiarisés avec les standards occidentaux, accros à Internet autant qu’aux réseaux sociaux, ces activistes n’ont pas la retenue des vieux militants démocrates. Leurs parents sont, pour beaucoup, des nostalgiques de l’époque coloniale britannique. Idéalistes, ces jeunes cumulent une capacité de résistance et d’organisation exceptionnelles.

Hong Kong
Samedi 4 octobre, au pied des gratte-ciel du quartier Admiralty, où siège le gouvernement, une foule compacte écoute le discours d’un leader étudiant. © Alvaro Canovas

Disciplinés, ils dorment à même le sol sur les routes à quatre voies du quartier des affaires. Chaque matin, ceux qui ont passé la nuit là attendent d’être relayés par leurs camarades. Sur les murs, ils ont affiché les numéros des avocats prêts à les défendre en cas d’arrestation. Mais leur combat, d’abord vu d’un bon œil par la majorité de la population, ne fait plus l’unanimité. A Mong Kok, une zone populaire de Kowloon, où Joshua est allé à l’école et dont les rues se remplissent chaque week-end de milliers de touristes chinois, les commerçants et les habitants, excédés, ont lancé un contre-mouvement. Alors que les manifestants ont choisi un ruban jaune comme symbole de leur lutte, eux ­arborent des rubans bleus. Vendredi dernier, au milieu de l’après-midi, les étudiants sont encerclés par une foule en colère. Des bagarres éclatent. « Tuez-les », crient des hommes aux policiers obligés d’escorter un à un certains jeunes pour les faire sortir de cette foule prête à les lyncher. C’est la confrontation de deux mondes : d’un côté, des enfants des classes moyennes et privilégiées, de l’autre, des travailleurs pauvres auxquels se mêlent des voyous et dont certains appartiennent aux triades, la mafia chinoise. Les dents gâtées, la peau vérolée et tatouée, ils seraient, selon certaines sources, envoyés et payés par Pékin pour désorganiser le mouvement. La virulence de leurs propos et leur violence terrorisent les jeunes manifestants. Dans un coin, réconfortée par une amie, Liu, 20 ans, sèche ses larmes. Choquée, elle vient de se faire traiter de prostituée par un homme qui pourrait avoir l’âge de son grand-père. Retenu par le cordon mis en place par les forces de l’ordre, il continue de lui crier : « Je vais te violer. » « Rentre en Chine », lui lance-t-elle après avoir repris ses esprits. Au ­milieu de la nuit, après des heures d’échauffourées, alors qu’il ne reste plus qu’une poignée de militants, subitement, les « anti » se retirent, confortant l’hypothèse d’une manipulation orchestrée par le pouvoir chinois. Le lendemain, ils sont de retour. Mais les jeunes activistes ont renforcé leurs barricades et leur position.
Figure de proue du mouvement, ­Joshua se refuse à l’incarner. Sollicité comme une célébrité, il rejette son rôle de leader et juge pernicieux ce culte de la personnalité qui a fait des ravages à l’époque de Mao, le Grand Timonier. ­Depuis plusieurs jours, l’adolescent ne ­décroche plus son téléphone. « Certains me traitent de fanatique, dit-il, mais je suis juste quelqu’un de normal et ma vie ne se limite pas à la politique et l’activisme. D’ailleurs, à la fac, je n’en parle pas. » Pourtant, ces étudiants ne sont pas naïfs. Réaliste, Joshua sait qu’ils risquent de ne pas obtenir gain de cause. Ils ­rejettent cet ersatz de démocratie qui leur est proposé par Pékin et considèrent que leur génération a le devoir de mener ce combat pour des élections libres. « Je comprends que l’on puisse trouver nos objectifs trop ­ambitieux, a-t-il déclaré. Mais où que ce soit, à la base, on se bat toujours pour quelque chose ­auquel on tient et qui n’existe pas. Et quel que soit le résultat, nous consacrerons tout notre temps et nos efforts à continuer d’essayer. »

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Hong Kong : l’inaction de la police pendant que des femmes ont été agressées

Posté par cercletibetverite le 7 octobre 2014

 http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Protegeons-les-personnes/Personnes-en-danger/Actualites/Hong-Kong-inaction-de-la-police-pendant-que-des-femmes-ont-ete-agressees-12800
Amnesty International France

Hong Kong : l’inaction de la police pendant que des femmes ont été agressées

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Dans le quartier de Mongkok, un manifestant pro-démocratie s’agrippe à une barrière pour protéger une barricade contre l’assaut

[07/10/2014]

Des femmes et des jeunes filles étaient au nombre des victimes, faisant entre autres l’objet d’agressions sexuelles, de harcèlement et d’actes d’intimidation, lors d’affrontements entre contre-manifestants et défenseurs de la démocratie dans les zones de Mongkok et de Causeway Bay, à Hong Kong le 3 octobre au soir.

La police de Hong Kong a manqué à son devoir de protéger des centaines de personnes manifestant de manière non violente en faveur de la démocratie, et à les mettre à l’abri des agressions commises par des contre-manifestants vendredi 3 octobre dans la soirée. L’inaction de la police à ce moment-là est honteuse. Les autorités ont échoué dans leur mission consistant à protéger les manifestants pacifiques qui étaient attaqués.

AGRESSIONS PHYSIQUES ET MENACES

Nous avons recueilli des témoignages de première main sur les agressions physiques et les menaces dont des femmes ont été victimes tandis que les policiers présents sur place n’ont rien fait pour les aider.

Une femme participant à la manifestation à Mongkok a dit à Amnesty International qu’un homme lui avait saisi les seins alors qu’elle se trouvait avec d’autres manifestants vers 16 heures. Elle a également vu le même homme agresser deux autres femmes en leur touchant l’aine. Plusieurs policiers ont été témoins de ces agissements mais n’ont pris aucune mesure contre cet homme. Des manifestants sont alors intervenus pour l’empêcher de s’en prendre à d’autres femmes.

Des policiers sont arrivés en renfort quelques heures après que l’atmosphère a basculé dans la violence, mais ont quand même eu du mal à garder le contrôle.

On ignore si la police a simplement sous-estimé le risque posé par les contre-manifestants, ou si elle a décidé de ne pas intervenir.

 

LES AUTORITÉS ONT MANQUÉ A LEURS DEVOIRS

Les autorités ont l’obligation de protéger les manifestants pacifiques contre les attaques violentes. Les manifestants doivent être autorisés à exercer leur droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

Aux termes des normes internationales, une réunion pacifique ne devient pas illégale parce que certains contre-manifestants agissent de manière incontrôlée ou même violente.

Depuis la fin de l’après-midi, la situation devenait de plus en plus tendue, et la police semblait éprouver des difficultés à garder le contrôle. Des observateurs ont indiqué que les effectifs policiers déployés ont été insuffisants pendant plusieurs heures, malgré les nombreuses informations faisant état d’une détérioration rapide de la situation.

 

La police a procédé à quelques arrestations mais cela ne semble avoir eu aucun effet sur les contre-manifestants.

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