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Chine :Un projet de loi anti-terrorisme menace davantage les droits de l’homme

Posté par cercletibetverite le 4 mars 2015

http://www.epochtimes.fr/front/15/3/4/n3510921/un-projet-de-loi-anti-terrorisme-menace-davantage-les-droits-de-lhomme.htm

Un projet de loi anti-terrorisme menace davantage les droits de l’homme

Écrit par Frank Fang, Epoch Times
04.03.2015
  • Chine :Un projet de loi anti-terrorisme menace davantage les droits de l’homme dans Chine 15030404094611--ss1
  • 24 septembre 2013: Sophie Richardson, responsable du département Chine de Human Rights Watch (HRW), parle du traitement des dissidents chinois et membres de leurs familles lors de la conférence de presse au National Press Club de Washington.. Mme Richardson a récemment publié un rapport affirmant que la loi anti-terroriste proposée en Chine légitimerait les violations des droits de l’homme. (Mandel Ngan/AFP/Getty Images)
24 septembre 2013: Sophie Richardson, responsable du département Chine de Human Rights Watch (HRW), parle du traitement des dissidents chinois et membres de leurs familles lors de la conférence de presse au National Press Club de Washington.. Mme Richardson a récemment publié un rapport affirmant que la loi anti-terroriste proposée en Chine légitimerait les violations des droits de l’homme. (Mandel Ngan/AFP/Getty Images)

Le régime chinois est en train de rédiger sa législation visant à combattre le terrorisme. Cependant, du point de vue de l’organisation internationale Human Rights Watch (HRW), il ne s’agit que d’une tactique pour légitimer les violations des droits de l’homme en Chine.

«Les gens en Chine ont été violemment attaqués et les autorités ont le devoir de réagir et de protéger la population. Mais dans sa forme actuelle, cette loi n’est qu’un permis d’agir à l’encontre des droits de l’homme», a expliqué Sophie Richardson, responsable du département Chine de HRW «Le projet doit être complètement révisé et mis en conformité avec les normes juridiques internationales.»

La législation proposée, publiée en novembre de l’an dernier et soumise à une consultation publique, prévoit l’établissement d’un centre anti-terrorisme et l’application d’un mécanisme d’échange d’informations entre différents départements ainsi qu’avec les organisations internationales anti-terroristes.

HRW est préoccupé en particulier par la définition très large et floue du «terrorisme» dans cette loi qui stipule que toute pensée, discours ou comportement qui essaie d’«influencer l’élaboration de la politique nationale» est un acte de terrorisme. Sous cette définition, toute initiative pour changer la politique par exemple, pourrait être considérée comme acte de terrorisme.

Zhao Yuanming, un expert du droit chinois, a expliqué dans un entretien avec la chaîne de télévision  New Tang Dynasty Television (NTD) basée à New York: «Plus la portée de la loi sera large, plus il sera facile d’accuser les comportements et les propos d’enfreindre cette loi.»

Ce projet de loi dans sa version actuelle justifie les présentes violations des droits de l’homme et facilite les violations futures au nom de la lutte contre le terrorisme. Ce serait particulièrement le cas dans les régions ou le droit est à peine protégé, comme la région autonome ouïghoure du Xinjiang, a souligné HRW.

Ces dernières années, de nombreux actes de violence ont éclaté au Xinjiang tandis que les tensions raciales et ethniques ont augmenté dans la région. Les Ouïghours accusent les autorités chinoises de répression brutale au nom de la «lutte contre le terrorisme».

Selon les militants ouïghours, l’afflux de Chinois d’ethnie Han dans la région et les restrictions oppressives visant les religions et les pratiques culturelles ouïghoures ont provoqué le ressentiment public à l’encontre du régime chinois.

En août 2013, des policiers chinois ont tué 15 Ouïghours lors d’une mission anti-terroriste. En juin 2014, le régime chinois a exécuté 13 personnes – trois qui auraient attaqué un poste de police, provoqué la mort de 34 personnes, et une quatrième personne accusée d’avoir déclenché des explosifs en 2012 et tué un enfant. Les raisons de l’exécution des 9 autres personnes n’ont pas été révélées.

«Je crois que cette loi anti-terrorisme tente délibérément d’estomper la frontière entre l’anti-terrorisme et les conflits ethniques ou la diversité des opinions politiques», a souligné Zhao Yuanming. «À partir de maintenant, il est plus facile [pour le régime chinois] d’appliquer la loi contre tout individu ou même d’arrêter et de poursuivre n’importe qui.»

Version originale: Proposed ‘Anti-Terrorism’ Law Legitimizes Human Rights Violations in China

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La Chine dans le piège démographique

Posté par cercletibetverite le 2 mars 2015

http://www.lefigaro.fr/international/2015/03/02/01003-20150302ARTFIG00310-la-chine-dans-le-piege-demographique.php

La Chine dans le piège démographique

Un participant au marathon de Hangzhou et ses deux jumeaux âgés de 13 mois, le 2 novembre dernier.
 

INFOGRAPHIE – L’assouplissement de la politique de l’enfant unique n’a pas permis d’enrayer le vieillissement de la population.

De notre correspondant en Chine

La Chine est encore loin d’avoir désamorcé sa «bombe démographique». Le récent assouplissement de la politique de l’enfant unique n’y a rien changé: la hausse attendue des naissances, qui devait permettre d’enrayer le vieillissement de la population, ne s’est pas produite, selon des chiffres publiés récemment. Catalyseur des inégalités, celui-ci est un motif d’inquiétude majeur pour le Parti communiste chinois (PCC), qui met au premier plan la «stabilité sociale» pour prévenir toute contestation du pouvoir.

Seuls 700.000 couples, sur les 11 millions potentiellement bénéficiaires de la réforme du planning familial annoncée en novembre 2013, ont demandé l’autorisation d’avoir un second enfant, selon la Commission nationale de santé. Par le passé, la règle avait été déjà assouplie pour les paysans, autorisés à avoir un second enfant si le premier était une fille, ainsi que pour les couples dont le mari et la femme étaient enfants uniques. La nouvelle loi permet désormais aux couples dont au moins un membre est enfant unique d’avoir deux enfants. Quelque 620.000 couples ont été effectivement autorisés à cette naissance en plus.

Ces chiffres sont nettement en dessous des plus de 2 millions de nouvelles naissances prévues par les autorités du pays le plus peuplé du monde (1,36 milliard d’habitants). La chute du taux de fertilité en Chine n’est pas seulement due à la politique de l’enfant unique. Le taux de stérilité dans le pays a été multiplié par quatre en l’espace de vingt ans, et l’envolée des prix de l’immobilier, de l’éducation et des services médicaux a dissuadé nombre des couples autorisés à avoir un second enfant de profiter de ce droit.

Résultat: le vieillissement de la population active s’est encore accentué en 2014, selon les statistiques officielles publiées en janvier. Et la pression s’accentue sur le gouvernement pour assouplir davantage sa politique de l’enfant unique, à l’origine du problème. De fait, beaucoup de Chinois, et notamment des experts économiques et des démographes, préconisent l’abolition totale de cette règle impopulaire. La loi de planification familiale a été mise en œuvre à partir de 1979 pour permettre à la Chine de contrôler sa population, la plus nombreuse du monde. Elle aurait, selon les autorités, permis d’éviter 400 millions de naissances.

Cependant, cette règle a été rendue responsable du déséquilibre des sexes, de nombreuses violences aux femmes, ainsi que de terribles dégâts dans les familles. Et le problème crucial de la Chine est désormais d’enrayer l’inexorable vieillissement de sa population, après trois décennies de contrôle des naissances. Pour la troisième année consécutive, la population en âge de travailler a chuté en 2014: – 3,7 millions. Et les Chinois de plus de 60  ans devraient représenter 30 % de la population totale en 2050, contre 10 % en l’an 2000, prévoit l’ONU.

La population vieillissante laisse présager dans l’avenir de grosses difficultés économiques et sociales. Alors que le rythme de la croissance diminue d’année en année, les revenus fiscaux du gouvernement se réduisent en proportion. Dans les décennies à venir, le financement des retraites et le poids grandissant des dépenses de santé pèseront de plus en plus lourd sur le budget de l’État. Les experts mettent en garde sur les troubles que pourraient entraîner ces difficultés de financement et qui seraient une menace à la légitimité du pouvoir du PCC.

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Les hôtels Kyriad et Campanile rachetés par un groupe chinois

Posté par cercletibetverite le 1 mars 2015

http://www.leparisien.fr/economie/les-hotels-kyriad-et-campanile-rachetes-par-un-groupe-chinois-01-03-2015-4567231.php

Les hôtels Kyriad et Campanile rachetés par un groupe chinois

Le groupe chinois Jin Jiang International a racheté le groupe français Louvre Hotel Group (Campanile, Kyriad…) au fonds d’investissement américain Starwood Capital pour un montant d’1,3 milliard d’euros. 

01 Mars 2015, 17h17 | MAJ : 01 Mars 2015, 17h48

 

Le groupe chinois Jin Jiang International a rachet&eacute; le fran&ccedil;ais Louvre Hotel Group (Campanile, Kyriad) au fonds d'investissement Starwood Capital, pour un montant de 1,3 milliard d'euros.
Le groupe chinois Jin Jiang International a racheté le français Louvre Hotel Group (Campanile, Kyriad) au fonds d’investissement Starwood Capital, pour un montant de 1,3 milliard d’euros. LP

 

Le Louvre Hotel Group passe des Etats-Unis à la Chine. Le groupe chinois Jin Jiang International a racheté le groupe d’hôtels français, qui regroupe les marques Campanile, Kyriad ou Première classe, au fonds d’investissement Starwood Capital pour un montant d’1,3 milliards d’euros, ont annoncé dimanche les deux parties concernées.
Cet accord «permettra de renforcer le développement du tourisme hôtelier entre la France et la Chine et l’expansion internationale des marques des deux groupes», précisent-ils dans un communiqué commun. Les groupes expliquent que «Groupe du Louvre a été cédé à la filiale luxembourgeoise à 100 % de Shanghai Jin Jiang International Hotels Development Co., Ltd., pour un montant de 1,3 milliard d’euros».

1 100 hôtels dans le monde pour Louvre Hotel Group

Depuis 2011, les deux groupes avaient déjà mis en place un partenariat visant à «accroître leur visibilité dans leurs marchés respectifs». D’autres fonds étaient en lice pour ce rachat dont l’américain Blackstone, le français PAI et le luxembourgeois CVC. Le groupe hôtelier français Accor avait aussi confirmé «participer aux enchères».

Louvre Hotel Group dit compter plus de 1 100 établissements dans le monde, dont 820 en France, où il est l’un des principaux acteurs du secteur, aux côtés du groupe Accor. De son côté, Jin Jiang, leader du tourisme et du voyage en Chine, est présent sur trois activités principales : l’investissement et la gestion hôtelière, les services touristiques, le transport et la logistique. Situé à la 14e place du classement hôtelier mondial en termes de chambres, Jin Jiang possède et exploite plus de 1 700 hôtels dans 11 pays, la Chine étant son marché principal.

L’amitié Franco-chinoise s’agrandit

Dans la même lignée et dans le but d’attirer une clientèle chinoise, le fonds d’investissement hongkongais Kai Yuan Holdings avait annoncé en juin 2014 le rachat de l’hôtel de la chaîne de luxe américaine Marriott sur les Champs-Elysées à Paris, pour 344,5 millions d’euros, au groupe immobilier français MCE PropCo.

Plus récemment, le géant Accor a annoncé en décembre nouer avec son homologue chinois Huazhu un partenariat commercial et capitalistique lui permettant de monter en puissance en Chine. Des partenariats qui confirment la nouvelle amitié entre les entreprises françaises et chinoises. En décembre, l’aéroport de Toulouse-Blagnac est ainsi passé à 49,99 % sous contrôle chinois. En janvier, le mythique «Club Med» passait également sous pavillon chinois pour près d’un milliard d’euros.

 

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Ces chrétiens de Chine qui refusent de plier

Posté par cercletibetverite le 25 février 2015

Ces chrétiens de Chine qui refusent de plier dans Chine
 dans Chine
 http://www.tdg.ch/monde/asie-oceanie/chretiens-chine-refusent-plier/story/25157323

Ces chrétiens de Chine qui refusent de plier

Persécutions Ecrivain dissident, Liao Yiwu publie «Dieu est rouge», témoignages de compatriotes vivant leur foi contre vents et marées

Liao YiwuLiao Yiwu

Par Jean-Noël CuénodDe Paris Mis à jour à 17h14

 

 

 

 

L’écrivain Liao Yiwu n’a pas fini d’arracher, l’un après l’autre, les nombreux masques de la dictature chinoise. Pendant quatre ans, il en a subi les tortures et l’enfermement. Son crime: avoir écrit «Massacre», un poème d’une puissance inouïe sur la répression qui s’était abattue le 4 juin 1989, place Tiananmen.Avant de fuir son pays en 2011 pour se réfugier à Berlin, l’écrivain a vagabondé dans la région du Yunnan, pays à la terre couleur sang, d’où le titre de son nouveau livre «Dieu est rouge».

Il y a rencontré le docteur Sun, un médecin des pauvres parmi les pauvres, qui professe le christianisme et lui a présenté ses coreligionnaires de l’ombre. Liao Yiwu a passé plusieurs années à enregistrer la mémoire de ces chrétiens chinois qui ont survécu aux pires répressions de l’ère maoïste. Ces bouleversants témoignages figurent dans son recueil qui vient de paraître en français aux Editions Les Moutons Noirs.Lors de son récent passage à Paris, nous avons rencontré l’écrivain chinois chez son éditrice française Marie Holzman qui a traduit nos échanges.

Vous révélez que la Chine compte quelque 70 millions de chrétiens. Comment une religion apparemment aussi étrangère à ce pays, et qui y a été réprimée avec autant de violence, a-t-elle pu s’implanter?

– Lorsque les missionnaires protestants et catholiques, venant d’Amérique, d’Europe ou d’Australie se sont installés chez nous vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe, les Chinois ont été tout d’abord surpris par ces étrangers qui venaient de si loin pour les aider et partager leur misère. Nous n’avions pas l’habitude d’un tel altruisme en Chine. Puis, cette surprise s’est muée en respect.

Avez-vous un exemple particulier à donner?

– Il y en a de nombreux dans mon livre. Prenez celui du pasteur anglais George Clark et de son épouse, une jeune Suissesse prénommée Fanny. Ils ont été les premiers Occidentaux à s’installer dans la région de Dali. Le couple a appris le chinois pour évangéliser, ouvert une école, un internat et s‘est démené pour aider les gens. Mais ils n’ont fait que quelques adeptes, jusqu’au moment où Fanny Clark est tombée gravement malade après avoir mis au monde son fils Samuel. Son agonie a duré longtemps et tous ceux – de plus en plus nombreux – qui lui ont rendu visite, ont été frappés par sa sérénité, son optimisme et sa volonté de partager sa foi malgré les douleurs et l’imminence de sa mort. Le comportement digne et aimant du pasteur Clark a aussi impressionné le voisinage. Après le trépas de Fanny Clark, des centaines de Chinois, portés par ce modèle, ont choisi le christianisme. D’autres missionnaires ont eux aussi, par leur exemplarité, semé des graines d’espoir dans le cœur des Chinois qui n’avaient pas l’habitude de voir quelqu’un se soucier d’eux sans rien attendre en retour.

Quelle est la politique actuelle du pouvoir chinois vis-à-vis des chrétiens?

– Durant l’ère maoïste et jusqu’à l’ouverture économique, la répression en général s’est révélée impitoyable contre toutes les voix discordantes, dont celles des chrétiens. La dictature pouvait pleinement multiplier ses sévices dans ce huis clos. Depuis les années 80 et en suivant l’évolution des échanges économiques avec l’extérieur, cette imperméabilité s’est réduite. Actuellement, les deux Eglises officielles – la protestante et la catholique qui n’est pas reconnue par le Vatican – bénéficient d’un régime de tolérance. Toutefois, elles restent sous étroite surveillance. Mais le christianisme se déploie aussi – et peut-être surtout – au sein des Eglises dites «domestiques», ces Eglises clandestines dont les fidèles se réunissent dans des lieux privés et qui sont, soit catholiques, soit protestantes, la division entre les deux confessions n’ayant pas grand sens vu de Chine. Or, ces Eglises de l’ombre subissent encore la répression de la part des autorités.

L’avocat chrétien Gao Zhisheng, défenseur de membres du Falun Gong, fut torturé et emprisonné pendant trois ans. Peu après, il a été réarrêté puis relibéré il y a six mois; à sa sortie de prison, son état de santé est apparu particulièrement délabré.Vous ne vous êtes pas convertis au christianisme mais vous dites votre admiration pour les chrétiens que vous avez rencontrés. Or, le pardon est une notion essentielle dans cette religion. Pourriez-vous pardonner à vos tortionnaires?Non car ce serait faire fi de la justice. Il faut, avant tout, que ces criminels soient jugés pour ce qu’ils ont commis et qu’ils s’obstinent à nier. Témoigner de cela, c’est l’œuvre de toute ma vie.Signature (TDG)

(Créé: 25.02.2015, 18h05)

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Les Jeux olympiques 2022 seront-ils attribués à la Chine ?

Posté par cercletibetverite le 21 février 2015

http://www.tibet-info.net/www/Les-Jeux-olympiques-2022-seront.html#.VOgr3y6EJiA

Les Jeux olympiques 2022 seront-ils attribués à la Chine ?

vendredi 20 février 2015 par Monique Dorizon , Rédaction

Alors que le Comité International Olympique prépare sa visite à Pékin, l’un des candidats en lice pour accueillir les Jeux olympiques d’hiver de 2022, les Tibétains et leurs amis ont appelé le CIO à prêter attention aux violations flagrantes des Droits de l’Homme de la Chine au Tibet.

Tenzin Jigdel, Coordinatrice internationale du Réseau International pour le Tibet (I.T.N.) a déclaré : « Le CIO a ignoré le Tibet la dernière fois – il faut qu’il fasse attention cette fois-ci. Les Jeux olympiques de Pékin étaient les Jeux olympiques du Tibet. Si le CIO fait la même erreur, il n’y a aucun doute que 2022 sera de nouveau les Jeux olympiques du Tibet« .

Avant sa visite à Pékin en mars, le Réseau International pour le Tibet présentera également un dossier au CIO détaillant comment, avant 2008, il avait échoué à obtenir une amélioration des Droits de l’Homme, et comment la répression s’est aggravée depuis au Tibet, dit Tenzin Jigdel.

En 2008, l’année où Pékin a accueilli les Jeux olympiques, une manifestation généralisée contre le régime chinois s’est développée à travers le Tibet [1].

« La croyance apparemment aveugle du CIO que l’attribution des Jeux améliorerait les Droits de l’Homme en Chine s’est révélée fausse en 2008. Des événements au Tibet et en Chine depuis lors ont montré que l’héritage des Jeux n’a pas accru la sensibilité de Pékin aux Droits de l’Homme, mais apporté la certitude qu’attenter aux droits humains n’est pas un problème sur la scène mondiale. Le CIO s’est trompé. Il s’est trompé et doit montrer qu’il est assez intelligent pour ne pas faire la même erreur en attribuant les Jeux 2022 à Pékin. C’est un point sur lequel nous allons fortement insister au près du CIO dans les prochains mois« , a déclaré Alistair Currie de l’ONG Free Tibet basée au Royaume Uni.

« En 2008, l’attention du monde sur la répression au Tibet et la campagne internationale menée par des activistes du Tibet ont fait valoir auprès du Comité international olympique que les Jeux olympiques ne peuvent pas être au dessus des événements qui surviennent dans le pays d’accueil. En 2014, Sotchi a confirmé. L’année dernière, le CIO a introduit de nouvelles et bienvenues mesures sur les engagements des villes d’accueil, mais celles-ci ne vont certainement pas empêcher les grandes controverses à venir de nouveau« .

En outre, Alistair Currie a noté que Pékin s’est elle-même montrée indigne des Jeux et qu’Almaty, la capitale commerciale de l’ancienne république soviétique du Kazakhstan, est obligée de s’en montrer digne – si elle le peut [2].

La Chine est convaincue qu’elle va gagner les Jeux d’hiver de 2022 et a déjà fait connaître trois zones qui pourront accueillir les Jeux.

Source : Phayul, 17 février 2015.

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Des baies venant de Chine à l’origine de cas d’hépatite A

Posté par cercletibetverite le 19 février 2015

http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150217.OBS2736/des-baies-venant-de-chine-a-l-origine-de-cas-d-hepatite-a.html

Des baies venant de Chine à l’origine de cas d’hépatite A

Des baies surgelées cueillies et emballées en Chine sont à l’origine d’au moins neuf cas d’hépatite A en Australie, relançant le débat sur l’origine et l’étiquetage des produits.

Des baies surgelées, commercialisées par une marque australienne, mais cueillies et emballées en Chine, sont à l’origine d’au moins neuf cas d’hépatite A en Australie. ©Charles Gullung / Image Source

ORIGINE. Des baies surgelées, commercialisées par une marque australienne, mais cueillies et emballées en Chine, sont à l’origine d’au moins neuf cas d’hépatite A en Australie, relançant le débat sur l’origine et l’étiquetage des produits. Si de nombreux régimes vantent les bienfaits des baies pour le corps et notamment leur pouvoir antioxydant, les Australiens qui en ont consommé ces dernières semaines ont des craintes pour leur santé : l’hépatite A est une maladie du foie, qui provoque une fatigue importante, de la fièvre, des douleurs abdominales etc.

Une contamination lors de l’emballage du produit ?

L’entreprise australienne, Patties Foods Ltd., a rappelé récemment tous les produits mis en cause. Le rappel s’est même étendu à d’autres produits de cette entreprise, par mesure de précaution. Les baies, un mélange de fraises, framboises, myrtilles, ont poussé au Chili et en Chine, puis ont été emballées en Chine, chez le fournisseur de Patties Foods, avant d’être envoyées en Australie. « Nous présentons nos excuses aux consommateurs et aux clients pour l’inquiétude et l’angoisse suscitées », a déclaré le PDG de Patties Foods, Steven Chaur.

« Ces baies ont été emballées dans un pays, la Chine, où l’hépatite A est endémique », a expliqué sur la radio publique ABC, Dr Finn Romanes, du ministère de la santé de l’Etat du Victoria. « Des éléments montrent que la contamination a dû se faire lors de l’emballage du produit », a-t-il ajouté.

HÉPATITE. Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’hépatite A « se propage essentiellement lorsqu’une personne non infectée ingère de l’eau ou des aliments contaminés par les matières fécales d’un sujet infecté ». La maladie est liée au manque d’eau potable et à de mauvaises conditions d’hygiène. « Il y a un risque que d’autres personnes soient atteintes par l’hépatite A et déclarent la maladie dans les semaines à venir », ont prévenu les autorités sanitaires de l’Etat de la Nouvelle-Galles du sud. La période d’incubation de l’hépatite A est généralement de 14 à 28 jours.

Plusieurs scandales sanitaires entre l’Australie et la Chine

La Chine, avec laquelle l’Australie a signé en novembre un accord de libre-échange, a déjà été mise en cause dans plusieurs scandales sanitaires. Le plus retentissant remonte à 2008 : du lait contaminé à la mélamine avait provoqué en Chine la mort de six bébés, et rendu malade plus de 300.000 autres. En 2012, environ 10.000 écoliers allemands avaient été victimes d’une intoxication alimentaire, après un repas pris en cantine scolaire. Des fraises surgelées provenant de Chine avaient alors été mises en cause.

Le ministre de l’Agriculture australien, Barnaby Joyce, a exprimé sa « profonde préoccupation ». « Le sujet, c’est l’étiquetage concernant le produit d’origine. Nous avons un produit qui est passé par plusieurs pays et qui arrive chez nous », a-t-il souligné.

La dirigeante du parti des Verts australiens, Christine Milne, a demandé un meilleur étiquetage. « Actuellement nous avons une étiquette ridicule, « Fabriqué à partir d’ingrédients importés et locaux », qui ne veut rien dire », a-t-elle critiqué. « Vous ne savez pas dans quelle proportion il s’agit de produits importés, et vous ne savez pas non plus si ça a juste été emballé ici ».

 

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Chine : gouvernement cherche donneurs d’organes, prisonniers s’abstenir

Posté par cercletibetverite le 17 février 2015

http://www.lejournalinternational.fr/Chine-gouvernement-cherche-donneurs-d-organes-prisonniers-s-abstenir_a2404.html

Chine : gouvernement cherche donneurs d’organes, prisonniers s’abstenir

Justine Jankowski
17 Février 2015

 

Le gouvernement chinois a annoncé la fin du prélèvement d’organes sur les prisonniers à partir de janvier 2015. Mais le don d’organes n’est pas une pratique diffusée en Chine. Les pouvoirs publics vont devoir trouver de nouveaux donneurs.

 

Crédit RTBF

Crédit RTBF
Deux tiers des organes greffés en Chine proviennent actuellement d’un condamné à mort, selon les estimations officielles. S’il n’est pas prélevé sur un condamné, il le serait neuf fois sur dix sur un prisonnier. Depuis une réglementation de 1984 en Chine, le prélèvement d’organes sur des criminels exécutés est officiellement légal, avec le consentement du condamné ou l’autorisation écrite de ses proches. Pourtant, les ONG dénoncent les abus des autorités chinoises, qui, la majorité du temps, ne prennent pas la peine de demander l’avis du prisonnier ou celui de sa famille.

 

Justine Jankowski

Justine Jankowski
Une pratique révolue ? En novembre dernier, le gouvernement chinois a affirmé mettre fin aux prélèvements d’organes sur des condamnés à mort, à partir du 1er janvier 2015. Pourtant, l’utilisation des organes des détenus répond à une demande énorme : on estime que 300 000 patients seraient en attente de greffe de rein ou du cœur chaque année. Dans les faits, seules 10 000 transplantations sont réalisées, d’après l’agence Chine Nouvelle. Le pays faisait déjà face à un manque criant de donneurs.

Une pratique peu répandue en Chine

L’origine de ce manque ? Dans l’empire du Milieu, le don d’organes est très peu répandu. Liyou Zhang, étudiante chinoise à Sciences Po Paris, explique : « selon la tradition chinoise, il est important de garder le corps des défunts entier, afin qu’il soit intact dans leur vie future. C’est pourquoi les corps doivent être enterrés et non brûlés ». D’après l’étudiante, « les jeunes chinois sont peut-être plus ouverts aujourd’hui au don d’organes. La difficulté sera de convaincre leurs parents ».

 

Cette défiance à l’égard du don d’organes trouve sa source dans les écrits confucéens, qui ont abreuvé la culture chinoise. Dans le Livre de la piété filiale, Confucius écrit : « Notre corps, nos cheveux, notre peau proviennent des parents, ils ne doivent pas être endommagés – c’est le point de départ de la piété filiale ». Le corps doit être et demeurer « un et indivisible ».

 

Retour en 2015 : l’année dernière, seuls 3000 malades ont pu être sauvés. D’après Huang Jiefu, directeur du Comité des dons d’organes en Chine et ancien vice-ministre de la santé, 1300 Chinois ont fait don de leurs organes à titre posthume cette même année. Un chiffre en augmentation, mais qui reste bien en deçà de la demande. Comment les autorités chinoises comptent-elles pallier cette carence ?

Les injonctions publiques se multiplient

Liyou Zhang a remarqué que depuis quelques années, les médias racontent de plus en plus d’histoires sur le don d’organes : un patient au bord de la mort sauvé par un donneur, un cancéreux qui autorise son médecin à donner ses organes après son décès… Des histoires qui « donnent du sens à la vie », analyse-t-elle. Et qui, dictées par le pouvoir politique, pourraient bien inciter les populations à changer d’avis sur le don d’organes. Mais pour l’instant, les chiffres sont encore catastrophiques : sur dix millions de Chinois, seuls six seraient prêts à devenir donneur. D’après le Comité chinois du don d’organes, ce ratio est 62 fois plus important qu’en Espagne.

 

Hôpital universitaire de Wuhan. Crédit Wiki commons

Hôpital universitaire de Wuhan. Crédit Wiki commons
A Wuhan, l’hôpital universitaire construit en partenariat avec le CHU de Nancy se développe de plus en plus sur le modèle de son cousin français. Il a été désigné pour être au cœur de l’activité de greffes d’organes. En 2009, il a ouvert un « laboratoire d’ingénierie cellulaire et tissulaire, applicable en médecine régénérative ». Le but ? Développer des cellules souches compatibles avec des greffes de foie ou de cœur artificiels. Grâce à la ligne grande vitesse inaugurée en 2011, Wuhan n’est plus qu’à trois heures de Canton, l’une des plus grosses mégalopoles du pays avec 8.5 millions d’habitants. Surtout, Canton a vu se mettre en place un système de don d’organes, initié par la Croix-Rouge chinoise depuis mars 2011. Le projet s’est répandu dans 38 hôpitaux chinois, ce qui a permis de récolter 465 dons. Mais le gros des donneurs provient de Canton, où une centaine d’organes ont été prélevés.

 

Technologie et communication de masse, voilà les deux atouts dont les pouvoirs publics ont besoin dans ce combat contre les chiffres. La diffusion d’un message à l’échelle nationale n’a jamais été un problème pour la République populaire, et le pays sera bientôt à la pointe de la technologie en matière de greffe. Reste à voir la courbe des dons se redresser.

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Le repreneur chinois de l’aéroport de Toulouse inquiète toujours autant

Posté par cercletibetverite le 17 février 2015

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/le-repreneur-chinois-de-l-aeroport-de-toulouse-inquiete-toujours-autant_1652412.html

Le repreneur chinois de l’aéroport de Toulouse inquiète toujours autant

Marie-Louise Pinelli, à Toulouse, publié le 17/02/2015 à  16:15, mis à jour à  16:17

La décision de l’Etat de céder le contrôle de l’aéroport de Toulouse-Blagnac au consortium sino-canadien Symbiose est contestée par les salariés de la société exploitante. Ils ne sont pas les seuls à s’alarmer dans la région toulousaine.

Le repreneur chinois de l'aéroport de Toulouse inquiète toujours autant

Des personnes devant l’aéroport de Toulouse Blagnac le 19 novembre 2014afp.com/Pascal Pavani

Le futur partenaire chinois choisi par Bercy pour racheter 49,99% des parts de la société qui exploite l’aéroport de Toulouse-Blagnac, ne fait décidément pas l’unanimité. Depuis l’officialisation le 5 décembre du choix du consortium Symbiose par l’Etat français, les voix les plus diverses crient « au loup ». Le CE de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB) vient ainsi de rendre un avis négatif à l’unanimité, motivé par une absence de transparence. Mais l’avis des salariés n’est que consultatif. La procédure qui devrait mener à la signature du contrat de cession d’ici un mois se poursuit.

Des Chinois avares d’informations

Symbiose est composé de 4 partenaires: l’entreprise canadienne SNC Lavallin, l’aéroport de Shenzhen, la Shandong Hi Speed Group, et la Friedmann Pacific Asset Management (FPAM). Le 20 décembre, Mike Poon, le milliardaire PDG de la FPAM est venu en toute confidentialité à Toulouse pour tenter de rassurer les partenaires institutionnels français. Pari raté. « On ne connaît toujours ni le contenu du projet industriel et commercial du consortium, ni la nature des investissements prévus, pas plus que leur calendrier », s’étonne depuis six mois Jean-Louis Chauzy président du CESER Midi Pyrénées, connu pour sa connaissance éclairée des grands dossiers de la région. A la CCI de Toulouse, on regrette sans le dire ouvertement l’appel d’offre lancé par l’Etat en 2014. Et on s’active pour présenter un investisseur du sud-ouest susceptible de racheter au groupe Symbiose 16% des parts qui lui seront attribuées. En constituant alors un pacte d’actionnaires avec Conseil Régional de Midi-Pyrénées, Métropole de Toulouse et CCI, les partenaires locaux espèrent arriver à peser sur les décisions du conseil de surveillance d’ATB.

Mais les enjeux ne se résument pas à la seule plate-forme aéroportuaire. Le choix d’un repreneur concerne aussi les groupes aéronautiques qui ont leur siège dans l’aire toulousaine. Pour sa part, le PDG d’Airbus, Fabrice Brégier, s’est déclaré satisfait du choix de Symbiose, ayant obtenu des garanties pour conserver son foncier jusqu’en 2078. Mais plusieurs personnalités pensent que l’enjeu majeur du contrat avec l’Etat tient au rapport de force commercial avec la Chine.

La privatisation française va se conclure sur une étatisation chinoise 

Le groupe de Mike Poon est en effet bien connu chez Airbus Group. Il détient la China Aircraft Leasing Company (CALC) qui a passé tout récemment un contrat à Airbus pour 100 avions en leasing. Un gros client donc. Quant au Shandong Hi Speed Group, spécialisé dans les infrastructures, c’est une entreprise publique.

« La réciprocité dans les contrats existe, mais elle n’implique pas de céder des parts dans une infrastructure, levier principal de développement économique », s’inquiète Jean-Louis Chauzy. « Et il y a 300 ha de friche dans l’escarcelle ! Les chinois achètent des avions, nous montons des usines d’assemblage chez eux ; c’est suffisant ». Et de s’exclamer: « La privatisation française va se conclure sur une étatisation chinoise. Cherchez l’erreur ! ». Jean-Louis Chauzy déplore aussi le silence de collectivités locales. La Métropole toulousaine ne s’est pas exprimée depuis le 4 décembre. Et si le Conseil Général de Midi-Pyrénées a voté une motion contre cette cession, il n’a pas engagé de recours.

« Nous sommes plus que jamais mobilisés », déclare a contrario Christophe Léguevaques, l’avocat du collectif unitaire anti-privatisation de la gestion d’ATB. Lui mène une action devant le Conseil d’Etat en raison de l’opacité du projet. Rappelant que les représentants de l’Etat ont déclaré le 29 décembre qu’ »en cas d’opposition de principe des salariés » celui-ci ne donnerait pas suite au contrat, il demande à l’Etat de tenir sa parole. « Il est encore temps d’arrêter, avant que cette cession ne se transforme en désastre économique, politique, environnemental et financier ! » s’exclame en écho le collectif qui prépare une manifestation pour le 14 mars.

Le responsable de la communication du groupe Symbiose vante pour sa part une cession réalisée en toute transparence, un critère de réussite important pour l’Etat avant le lancement de la privatisation des aéroports de Nice et de Lyon. « Le droit a été respecté à chaque étape », se défend-on.

La parole de l’Etat ne rassure pas

Interrogé début février, le service de communication de Bercy qualifiait pour sa part les réserves toulousaines de « phantasmes ». Et de mettre en avant le fait que l’Etat conservera 10,01% de parts et qu’ »un pacte d’actionnaire aura bien lieu entre L’Etat et Symbiose ».

Des assurances qui ne convainquent pas. « Si vous voulez me faire dire que l’on va remplacer au sein de la plate-forme aéroportuaire, l’Etat français par l’Etat chinois, c’est oui ! », admet un autre responsable de l’aire toulousaine sous couvert d’anonymat. Dès lors, et quel que soit le projet industriel, ou est l’intérêt de la France? De l’ancien ministre de gauche Charles Fiterman à l’UMP Christian Estrosi, on est inquiet. A Nice, l’ancien ministre de l’Industrie a déclaré « tout faire pour éviter la privatisation de sa plate-forme » et va organiser un référendum local. Chacun attend, à Toulouse, les arguments des représentants chinois de Symbiose.

 

 

En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/le-repreneur-chinois-de-l-aeroport-de-toulouse-inquiete-toujours-autant_1652412.html#g05fySolBc5GSVBV.99

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La Chine crée un hymne en hommage à la censure sur Internet

Posté par cercletibetverite le 13 février 2015

http://www.slate.fr/story/97941/chine-hymne-censure-internet

La Chine crée un hymne en hommage à la censure sur Internet

Repéré par Myriam Lebre

13.02.2015 – 16 h 31mis à jour le 13.02.2015 à 16 h 32

 

 

Image de prévisualisation YouTube

L’agence chinoise de censure du web a présenté un hymne intitulé Cyberspace Spirit(L’esprit du cyber espace) lors de la Célébration consacrée à Internet pour la nouvelle année lunaire. Un site chinois a publié les paroles de cette chanson, traduites ensuite en anglais par le Wall Street Journal et Sinosphere (The New York Times). Voici la traduction française faite à partir de ces deux versions:

在这片天空日月忠诚的守望
Surveillant fidèlement le ciel, le soleil et la lune

为日出东方使命担当
Entreprenant cette mission dès le lever du soleil (à l’Est)

创新每个日子拥抱着清朗

Innovant, embrassant chaque jour clarté et éclat

像一束廉洁阳光感动在心上
Tel un rayon de soleil incorruptible, touchant nos cœurs

团结万物生长的力量

Unis par le pouvoir de la vie qui vient de toute création

奉献地球村成为最美的风光
Dévoués à faire du village global le plus beau des paysages

 

网络强国 网在哪光荣梦想在哪
Pouvoir d’Internet! Le Web est là où sont les rêves glorieux

网络强国 从遥远的宇宙到思念的家
Pouvoir d’Internet! Du lointain cosmos jusqu’à la maison que l’on languit

网络强国 告诉世界中国梦在崛起大中华
Pouvoir d’Internet! Dites au monde que le rêve chinois fait grandir la Chine

网络强国 一个我在世界代表着国家
Pouvoir d’Internet! Chaque personne représente la Nation aux yeux du monde

 

在这个世界百川忠诚寻归海洋
Dans ce monde toutes les rivières retournent loyalement à la mer

担当中华文明的丈量
Ayant la mesure de la civilisation chinoise

五千年沉淀点亮创新思想
Qui depuis 5.000 ans impose et illumine une nouvelle manière de penser

廉洁就是一个民族清澈荡漾

L’incorruptibilité est est l’ondulation claire de la nation

我们团结在天地中央
Nous nous unissons entre les cieux et la terre

信仰奉献流淌万里黄河长江

La foi et la devotion coulent sur des milliers de kilomètres le long du fleuve jaune et du Yangze

 

网络强国 网在哪光荣梦想在哪
Pouvoir d’Internet! Le Web est là où sont les rêves glorieux

网络强国 从遥远的宇宙到思念的家
Pouvoir d’Internet! Du lointain cosmos jusqu’à la maison que l’on languit

网络强国 告诉世界中国梦在崛起大中华
Pouvoir d’Internet! Dites au monde que le rêve chinois fait grandir la Chine

网络强国 一个我在世界代表着国家
Pouvoir d’Internet! Chaque personne représente la Nation aux yeux du monde

 

Sinosphere, un blog du New York Times, explique que les paroles de l’hymne en hommage à la «Grande Muraille pare-feu de Chine» ont été écrites par la même personne que l’hymne des Jeux olympiques de 2008, Wang Pingjiu, et arrangé par Zhao Jialin, qui faisait partie de l’équipe ayant réalisé Little Apple, un tube chinois:

Image de prévisualisation YouTube

Chantée en public par toute une chorale et quatre chanteurs solistes tous membres de l’agence de censure du Net, l’hymne a n’a pas tardé à être critiqué. Le Wall Street Journal rapporte quelques commentaires acerbes des utilisateurs de Weibo, le Twitter chinois.

«Super flippant. Pendant une minute c’était comme si j’avais été téléporté du XXIesiècle au XVIIe.»

The Guardian reprend les propos de China Radio Internationnal, qui raconte que Lu Wei, le «tsar d’Internet» du pays, a déclaré durant la célébration que la Chine allait fermementprotéger sa «cyber souveraineté»:

«C’est seulement lorsque tous les pays se seront acquittés de leur devoir en s’occupant de la sécurité du cyber espace que nous notre cyber espace partagé sera mieux protégé et plus ordonné. Donc, ce dont nous avons besoin, c’est de respect et de soutien mutuel.»

Selon Amnesty International, la Chine est le pays avec «le plus grand nombre de journalistes et de cyber-dissidents emprisonnés au monde». The Guardian souligne que pour Jörg Wuttke, président de la chambre de commerce européenne en Chine, affirme que ce contrôle d’Internet «peut étouffer la croissance des entreprises, les investissements dans les domaines de la technologie et de la recherche et développement, des domaines cruciaux pour le développement de la Chine».

Ce contrôle ne devrait pas s’adoucir tout de suite, puisqu’à partir du 1er mars, les internautes chinois seront obligés d’utiliser leurs vrais noms (et pas des pseudos), comme l’explique le Register. Les comptes parodiques seront aussi supprimés sur les réseaux, ainsi que les commentaires dans les articles d’actualité.

Un rapport Reporters Sans Frontières sur les ennemis d’Internet faisait état de 30 journalistes et 69 net-citoyens emprisonnés dans le pays en 2013. La Chine était alors à 173e place sur 180 en termes de liberté de la presse. En 2014, elle est descendue à la  175eplace. Le rapport cite plusieurs exemples de censure envers des cyber-dissidents, comme l’artiste Ai Wei Wei qui avait tourné en dérision le dispositif de surveillance chinois en se filmant 24 heures sur 24, ou encore Hu Jia, emprisonné pendant 3 ans pour «incitation à la subversion».

 

CHINE : LE WEB COMMENTE L’INCIDENT PLACE TIANANMEN MALGRÉ LA CENSURE

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Chine : l’inquiétante dictature nihiliste

Posté par cercletibetverite le 12 février 2015

https://www.contrepoints.org/2015/02/12/197644-chine-linquietante-dictature-nihiliste

OPINION

Chine : l’inquiétante dictature nihiliste

Publié le 12 février 2015 dans Asie

Par Guy Sorman.

propagande communiste credits liz lister (licence creative commons)

propagande communiste credits liz lister (licence creative commons)

 

Les valeurs dites occidentales sont attaquées sur deux fronts : le front islamiste avec la violence que l’on sait, et la résistance chinoise. Parlons cette fois-ci des Chinois. Le Président Xi Jinping qui fut annoncé par les Sinolâtres professionnels comme un chef d’État éclairé, voire ouvert aux idées occidentales, se révèle un adepte du despotisme oriental, assez proche de Mao Zedong. Après avoir éliminé ses rivaux à la tête du Parti communiste en les accusant de corruption (Mao aussi multipliait les « campagnes » contre la corruption pour consolider ses pleins pouvoirs), le Président chinois restaure sur les médias, dans les écoles et les universités, une chape de plomb idéologique que les Chinois n’avaient pas connue depuis les années 1980. Il est désormais interdit dans les manuels scolaires, dans les journaux et à l’université, de faire la moindre allusion à ce que Xi Jinping considère comme valeurs occidentales : démocratie, liberté d’expression, État de droit, justice indépendante… On épargnera au lecteur la liste exhaustive de ces interdits qui sont tous des déclinaisons de la liberté de penser par soi-même. L’innovation remarquable apportée par le régime actuel est de ne pas inviter les Chinois à critiquer ces valeurs occidentales, mais d’en censurer la mention. Ce que l’on considérera comme une régression par comparaison au Maoïsme : quand Mao lança sa célèbre campagne contre le Confucianisme à la fin des années 1960, les étudiants devaient étudier Confucius pour mieux le détruire. À l’heure présente, les Chinois sont invités à ne pas penser du tout, à faire comme si ces valeurs occidentales n’existaient pas, comme si ne pas les nommer suffisait à les faire disparaître.

La démarche est d’autant plus étrange que la pensée occidentale bannie n’est remplacée par rien. Dans la Chine ancienne, les valeurs occidentales étaient connues et discutées (elles menèrent à la chute de l’Empire et à la Révolution républicaine de 1911), le marxisme fut étudié et adapté au contexte chinois et les lettrés chinois, de toute éternité, se querellaient entre Bouddhistes, Confucianistes et Taoïstes. Quand Mao Zedong s’en prit à la démocratie, au marxisme soviétique puis au Confucianisme, ce fut pour les remplacer par une idéologie de substitution, la sienne : cette pensée Mao était rassemblée dans un Petit Livre Rouge que les Chinois devaient apprendre par cœur, également destiné à l’exportation. Ce Livre Rouge d’un simplisme affligeant emporta l’adhésion des foules et de quelques intellectuels au temps de la Révolution culturelle (1966-1976) – en Chine et en Occident. Ces valeurs maoïstes étaient essentiellement nihilistes : Mao, comme Marx, était plus disert sur l’ordre ancien qu’il convenait de détruire que sur l’ordre nouveau à  construire.

Xi Jinping ne propose pas de Livre Rouge : moins ambitieux que Mao, il rapproche plutôt la Chine du1984 imaginé par Orwell, fondé sur l’obéissance décervelée aux ordres du Parti. Comme le Parti ne pense pas, ne se réclame plus d’aucune philosophie, dogme ou religion, nous n’assistons pas à une querelle de substance entre valeurs occidentales et valeurs chinoises : le gouvernement chinois n’exporte rien à penser, il n’exige que l’obéissance de ses sujets et, si possible, la servilité des non-Chinois. La puissance des nations s’appuie d’ordinaire sur un modèle politique, un corps de doctrine, une idéologie, bref, des valeurs que l’on partage ou pas. La Chine nouvelle est vraiment nouvelle puisqu’elle ne prétend pas être autre chose que ce qu’elle est ou ce qu’elle dit qu’elle est. Ce qu’est la Chine dans cette rhétorique singulière est ce que le Parti communiste en dit, le Parti répétant ce que le Président Xi Jinping lui dicte. Évidemment, on entre là dans le royaume de l’absurde : il est impossible d’imposer à un milliard et demi de Chinois ni de ne pas penser du tout, ni de les contraindre à penser comme le chef qui ne pense pas.

Cette dé-valorisation de la Chine n’en fait pas moins des victimes : tous ceux qui en Chine ne peuvent s’empêcher, malgré tout, de penser par eux-mêmes, se retrouvent accusés de corruption, ou de complot contre la sécurité de l’État. Pour les jeunes Chinois, l’esprit critique se manifestait de tradition sur le web ; mais le voici de plus en plus censuré. Il reste la fuite, 300 000 étudiants partent chaque année à l’étranger, en particulier aux États-Unis. Leur rêve est de revenir en Chine pour y faire fortune mais, dans la mesure du possible, avec une carte d’identité américaine pour échapper à la police de la pensée.

Pour nous autres Occidentaux, comment réagir ou au moins réfléchir à ce nouvel impérialisme de la non-pensée ? La priorité est de ne pas être dupe : les valeurs dites occidentales sont en vérité universelles, ce pourquoi Xi Jinping ne sait pas comment s’en débarrasser, insigne d’un grand désarroi. Le désir de commercer avec la Chine, louable, ne doit donc pas nous aveugler sur la fragilité de ce régime. Aimer la Chine et souhaiter (il faut le souhaiter) que le peuple chinois échappe à la pauvreté – deux tiers de la population végètent dans une misère absolue – n’exigent pas de servir le Parti communiste chinois : distinguons la nation et ses dictateurs. Ceux-ci sont dangereux précisément parce qu’ils ne pensent pas, parce qu’ils n’ont pas de valeurs : ce qui en tient lieu est leur culte de l’argent et de la force. Pas rassurant : on préférerait un débat véritable où chacun apprendrait de l’autre et à vivre ensemble. C’est, dans l’immédiat, sans espoir.

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