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Prélèvements forcés d’organes: témoignage d’un interne dans un hôpital chinois

Posté par cercletibetverite le 19 mars 2015

http://www.epochtimes.fr/front/15/3/19/n3510989/prelevements-forces-dorganes-temoignage-dun-interne-dans-un-hopital-chinois-.htm

Prélèvements forcés d’organes: témoignage d’un interne dans un hôpital chinois

Écrit par Yi Ling, Epoch Times
19.03.2015
  • Prélèvements forcés d’organes: témoignage d’un interne dans un hôpital chinois dans Chine 15031905233511--ss1
  • «M. Wang» (pseudonyme) pose pour la photo à Toronto, au Canada. Dans les années 90, alors qu’il était interne dans un hôpital de Chine, M. wang a été témoin des prélèvements d’organes sur une personne vivante. (Yi Ling/Epoch Times)
«M. Wang» (pseudonyme) pose pour la photo à Toronto, au Canada. Dans les années 90, alors qu’il était interne dans un hôpital de Chine, M. wang a été témoin des prélèvements d’organes sur une personne vivante. (Yi Ling/Epoch Times)

TORONTO – M. Wang (pseudonyme) vit au Canada depuis des années, mais ce n’est que récemment qu’il a raconté un épisode pénible qu’il a vécu il y a près de 20 ans en Chine: sa participation forcée en tant que jeune stagiaire, à l’extraction d’organes sur une personne encore en vie.

Les autorités chinoises et en particulier le système médico-militaire, ont depuis des décennies recours aux organes de prisonniers exécutés (y compris, depuis après 2000, des prisonniers d’opinion pratiquant le Falun Gong) pour proposer des transplantations aux riches Chinois ainsi qu’aux patients étrangers. Que ces opérations ont lieu alors que les victimes sont encore en vie – assurant ainsi la plus haute qualité d’organes – est depuis longtemps suspecté.

Epoch Times retranscrit ici le récit de M. Wang, édité dans un souci de brièveté et de clarté.

***

L’incident s’est produit dans les années 90. À l’époque, j’étais médecin interne dans le service d’urologie de l’Hôpital général militaire de Shenyang dans la province du Liaoning. Un jour, l’hôpital a reçu un appel téléphonique de la Région militaire de Shenyang, demandant à l’équipe médicale d’exécuter immédiatement une mission militaire.

 

Mission militaire secrète

Dans l’après-midi, mon directeur de service a commencé l’appel. Six employés ont été appelés, parmi lesquels deux infirmiers, trois médecins et moi-même.

Nous avons reçu l’instruction de couper tout contact avec le monde extérieur tout de suite et ce jusque la fin de la mission. Cela incluait les contacts avec la famille et les amis. Nous n’avons pas été autorisés à garder ni accéder aux outils de communication comme les téléphones.

Nous sommes montés dans un fourgon modifié, devant lequel se trouvait des voitures militaires remplies de soldats armés. Les voitures militaires avaient leurs feux d’avertissement allumés pour nous ouvrir la route et nous avons roulé très vite. Les vitres de notre fourgon étaient couvertes de tissu bleu de sorte que nous ne voyions pas où nous allions.

Finalement, nous sommes arrivés dans un lieu entouré de montagnes. De nombreux soldats montaient la garde. Un officier d’armée nous a accueillis et il nous a informés que nous nous trouvions dans une prison militaire près de la ville de Dalian.

Prélèvements de reins à vif

Le lendemain matin, après qu’un infirmier a suivi deux soldats pour prélever quelques échantillons de sang, nous avons reçu l’instruction de monter dans notre fourgon. Nous nous sommes arrêtés dans un lieu inconnu. Des soldats armés entouraient le fourgon.

Peu de temps après, quatre soldats ont fait monter un homme dans le fourgon et l’ont placé sur un sac en plastique noir long d’environ 2,15 mètres.

Les pieds de cette personne étaient étroitement liés par une sorte de fil spécial, solide et très fin comme de la fibre. Ce fil lui entrait dans la chair. Il était attaché serré autour du cou, avec les bras attachés derrière le dos. Le même fil était relié à ses jambes – ce qui l’empêchait de se débattre et de bouger, ce qui aurait forcé le fil à lui trancher la peau de la gorge, qui était déjà profondément blessée, à en juger par le sang qui en jaillissait.

Un médecin m’a demandé de le maintenir. Lorsque j’ai touché ses jambes, j’ai pu sentir qu’elles étaient encore chaudes.

Les médecins et les infirmiers se sont rapidement habillés pour l’opération. J’étais leur assistant, responsable de couper l’artère, la veine et l’urètre [le conduit reliant le rein à la vessie].

Un infirmier a coupé la chemise de l’homme et appliqué par trois fois du désinfectant sur sa poitrine et son ventre. Ensuite, un médecin a utilisé un scalpel pour trancher du bas de la poitrine jusqu’au nombril.

J’ai vu les jambes de l’homme tressaillir, mais sa gorge ne pouvait plus laisser échapper aucun bruit.

Le médecin a ensuite ouvert la cavité abdominale et du sang et les intestins en sont soudain sortis. Le médecin a poussé les intestins de côté et a rapidement commencé à libérer un rein. Un autre médecin a ensuite commencé à couper le rein de l’autre côté.

J’ai alors entendu un médecin me dire de couper l’artère et la veine – lorsque je l’ai fait, le sang a jailli sur moi. Son sang continuait de couler, ce qui signifiait qu’il était toujours en vie.

Les gestes des médecins étaient très compétents et rapides. Ils ont mis les deux reins dans une boîte thermostatique.

 

Prélever les globes oculaires

Un autre médecin m’a ensuite demandé de prélever les globes oculaires.

J’ai regardé le visage de l’homme et j’ai vu ses yeux qui me fixaient avec une extrême terreur. J’ai eu le sentiment qu’il me regardait vraiment. Ses paupières bougeaient. Il était vivant.

Je ne pouvais penser à rien d’autre, mon corps tremblait, je me sentais faible et je ne pouvais pas bouger. C’était trop horrible!

Ensuite, je me suis souvenu que la nuit d’avant, j’avais entendu un agent dire à notre responsable quelque chose comme «pas même 18 ans. En très bonne santé et toujours vivant». Est-celui? Nous avons pris les organes d’une personne vivante. C’était tellement horrible.

J’ai dit au médecin que je ne pouvais pas faire cela.

Alors, un autre médecin a utilisé sa main gauche pour presser avec rudesses la tête de l’homme au sol et a soulevé une paupière avec deux doigts. Il a ensuite utilisé sa main droite pour extraire un globe oculaire entier avec des forceps.

Je n’ai plus pur rien faire après cela, je tremblais et je suais, dans un état d’épuisement.

En attente d’organes

Une fois cela terminé, un médecin a frappé le côté de la camionnette. Un soldat assis sur le siège avant à la place du passager a commencé à parler dans sa radio et quatre soldats sont rapidement arrivés pour envelopper le corps déjà mou dans un sac plastique et l’ont jeté dans un camion militaire.

Nous avons été rapidement ramenés à l’hôpital. Lorsque nous avons amené les organes dans une salle d’opérations, un groupe de médecins étaient déjà là, prêts à les transplanter.

L’esprit au bord de la rupture

Sous l’emprise de la peur et du choc extrêmes, je suis entré dans un état fiévreux après être rentré chez moi. Je n’osais parler à personne de cela. Aucune personne de ma famille n’est au courant. Peu après cette opération, j’ai quitté l’Hôpital général de l’armée de Shenyang.

Mais la panique était loin d’être terminée. J’ai été témoin d’une vie humaine torturées et tuée sous mes yeux. La pression mentale m’a rendu malheureux.

Pendant très longtemps, que ce soit le jour ou la nuit, je pouvais voir les yeux de cet homme me regardant. C’était douloureux et horrible.

Je n’ai pas mentionné cela pendant des années, car dès que j’y pensais, j’étais prêt à m’effondrer.

Lorsque les médias hors de Chine ont révélé les prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de Falun Gong [en 2006], j’ai immédiatement su que tout était vrai. De telles pratiques existent depuis longtemps dans le système militaire du PCC. La persécution du Falun Gong n’a fait que leur apporter une plus grande source d’organes.

Traduit par Lu Chen

Version originale: 沈阳陆军总院实习医生亲历活摘器官

Version en anglais: Former Chinese Hospital Intern Recounts a Live Organ Harvest

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Quand la peau de cadavres chinois sert à la fabrication de produits cosmétiques

Posté par cercletibetverite le 16 mars 2015

Quand la peau de cadavres chinois sert à la fabrication de produits cosmétiques

De Nicolas – Posté le 16 mars 2015 à 16h24 dans Insolite

Hitek a créé la hitekbox, la véritable box geek !

Quand la peau de cadavres chinois sert à la fabrication de produits cosmétiques dans Chine La nouvelle n’est pas récente puisqu’elle date de 2005. Mais vu que Hitek n’existait pas à cette époque, on s’est dit qu’on pouvait vous rapporter les faits. D’autant qu’ils sont pour le moins WTF. En effet, une étude menée par The Guardian a conclu qu’une société cosmétique chinoise utilisait la peau des condamnés à mort exécutés pour fabriquer des produits cosmétiques à destination de l’Europe. chine

 

Selon l’enquête du Guardian, les employés de la firme de cosmétiques récupéraient le collagène contenu dans la peau, mais également dans les os et les tendons. Une pratique réalisée sur les condamnés à mort, mais également sur les foetus avortés. Pire encore, les produits réalisés avec le collagène ainsi récupéré, étaient destinés au marché européen à travers divers produits anti-vieillissements. Suite à de telles découvertes, le ministère de la Santé britannique avait souligné l’importance de mettre en place de nouvelles réglementations. Des réglementations qui doivent passer par une action de la Commission européenne. Si l’étude date d’il y a près de dix ans, de telles procédures sont très longues à mettre en place et même si certaines décisions ont été prises sur les produits en provenance de Chine, ces pratiques pourraient être encore courantes. D’autant que le marché de l’industrie cosmétique et de la chirurgie plastique est beaucoup moins réglementée que celle du médicament.
Notez que le prélèvement de la peau des condamnés est une pratique assez courante en Chine puisqu’en 2001, un ancien médecin militaire chinois, Wang Guoqi, avouait avoir prélevé la peau d’un condamné exécuté alors que son coeur battait encore. Le médecin affirmait aussi « avoir participé aux prélèvements d’organes de plus de 100 prisonniers exécutés. Les chirurgiens disséquaient les corps dans des camions garés sur les lieux d’exécution. » Vous n’allez plus jamais voir votre crème anti-rides de la même manière.

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Près de mille défenseurs des droits de l’Homme arrêtés l’an passé en Chine

Posté par cercletibetverite le 16 mars 2015

http://www.rts.ch/info/monde/6622623-pres-de-mille-defenseurs-des-droits-de-l-homme-arretes-l-an-passe-en-chine.html

Près de mille défenseurs des droits de l’Homme arrêtés l’an passé en Chine

) Des proches de prisonniers politiques chinois manifestent pour leur libération à Washington, en septembre 2014.
Des proches de prisonniers politiques chinois manifestent pour leur libération à Washington, en septembre 2014. [Mladen Antonov - AFP]
Près d’un millier de militants des droits de l’Homme ont été arrêtés l’an dernier en Chine, a indiqué lundi l’ONG Chinese Human Rights Defenders (CHRD).

L’organisation Chinese Human Rights Defenders (CHRD), basée à l’étranger, a dénombré 955 cas d’activistes ou « défenseurs des droits de l’Homme » ayant été privés de liberté en 2014.

C’est presque autant que lors des deux années précédentes cumulées, selon son rapport annuel. Elle accuse le président Xi Jinping d’avoir le « pire bilan en termes de violations des droits de l’Homme en Chine » depuis deux décennies.

« Proportions inédites depuis le milieu des années 1990″

« Depuis l’entrée en fonction du président Xi (il y a deux ans), les autorités se sont attaquées sans relâche et avec brutalité aux libertés fondamentales (…) », souligne CHRD.

« Les militants, avocats, journalistes et intellectuels libéraux sont interpellés et détenus, placés en résidence surveillée, empêchés de s’exprimer ou contraints de s’exiler à l’étranger, dans des proportions inédites depuis le milieu des années 1990 et la répression d’après le mouvement de Tiananmen » réprimé dans le sang en 1989.

ats/ptur

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Les Chinois plus sensibles aux châteaux bordelais qu’à leurs vignes

Posté par cercletibetverite le 13 mars 2015

http://immobilier.lefigaro.fr/article/les-chinois-plus-sensibles-aux-chateaux-bordelais-qu-a-leurs-vignes_36dff512-c95a-11e4-9124-e05441fc38a9/

Les Chinois plus sensibles aux châteaux bordelais qu’à leurs vignes

Le château Latour Laguens, l’une des premières propriétés bordelaises acquises par des Chinois. Crédit: JP Muller/AFP
 

Avec plus de 100 propriétaires, les Chinois sont désormais les étrangers les plus présents dans le Bordelais. Mais ils misent souvent plus sur un beau château que sur un bon vin et l’exportation vers la Chine est de plus en plus dure.

Cette fois-ci, les Chinois ont dépassé les Belges. Alors que la première acquisition par des capitaux chinois d’un vignoble bordelais ne remonte qu’à l’été 2008, les ressortissants de l’empire du Milieu sont désormais plus de 100 à avoir investi dans les vignes françaises. Ils deviennent ainsi les propriétaires étrangers les plus présents dans le Bordelais devant les Belges, même s’ils pèsent à peine 1,5 % des quelque 7.000 exploitations viticoles de la région.

Si l’engouement des Chinois pour le Bordeaux ne se dément pas, les affaires sont de plus en plus dures pour ces néo-vignerons. Car si quelques transactions prestigieuses ont marqué les esprits, comme la vente de château Bellefont-Belcier à Saint-Émilion, la cession des anciennes propriétés Thienpont à Margaux ou celles en Pomerol revendues par l’œnologue Michel Rolland, le gros des achats se font dans des appellations à plus faible notoriété.

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Ces domaines disposant simplement de l’appellation «Bordeaux» se négocient entre 15 et 20.000 euros l’hectare, loin des terroirs prestigieux de Pauillac (deux millions d’euros), Saint-Julien (un million d’euros) ou Saint-Emilion (200.000 euros). D’ailleurs, bon nombre d’investisseurs chinois découvrant le monde du vin, sont guidés dans leurs achats plus par l’architecture du château du domaine que par la qualité de son vignoble. Tour, donjon ou jardin à la française sont particulièrement appréciés notamment pour les acheteurs ayant un projet touristique.

5 à 15 millions d’euros

Mais ce beau décor ne suffit plus désormais pour vendre la production en Chine. Bon nombre d’investisseurs misaient 5 à 15 millions d’euros, souvent en achetant plusieurs propriétés, et comptaient produire beaucoup de volume expédié en intégralité sur le marché chinois. Et au passage, ils assuraient eux-mêmes la distribution pour s’assurer de confortables marges.

Li Lijuan, in charge of managing the Grand Moueys property, walks in front of the Chateau du Grand Moueys in Capian

Si le marché chinois possède le potentiel de croissance pour bientôt devenir leader mondial de consommation de vin, l’export des vins de Bordeaux, après des années de croissance exponentielle, connaît aujourd’hui un tassement qui touche l’ensemble des producteurs. Entre concurrence des autres pays exportateurs de vin et consolidation des réseaux de distribution, les temps se font plus durs. Même si les experts ne croient pas encore à la revente des châteaux sous pavillon chinois, il prédisent des réveils douloureux pour certains investisseurs qui n’ont pas assez misé sur la qualité de leur vin.

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La Chine rouge du sang des chrétiens

Posté par cercletibetverite le 12 mars 2015

http://www.lefigaro.fr/vox/culture/2015/03/12/31006-20150312ARTFIG00119-la-chine-rouge-du-sang-des-chretiens.php

La Chine rouge du sang des chrétiens

Des Chinois chrétiens dans une église de Tianjin en 2013. <i>Crédits photo: Kim Kyung Hoon/REUTERS</i>

FIGAROVOX/LIVRE- Dans son livre Dieu est rouge, l’écrivain dissident chinois Liao Yiwu revisite quarante années de persécution envers les chrétiens en Chine. Pierre Jova l’a lu pour FigaroVox.


Pierre Jova est journaliste. Il écrit notamment pour Causeur et Cahiers libres.


Dans l’Empire du Milieu, le Christ est plus populaire que Mao. Sur le site de microblogging Weibo, le «Twitter chinois», les contenus communistes sont dépassés par les conversations chrétiennes. Le réseau social chinois compte en effet plus de 17 millions de mentions du mot «Bible», contre 60 000 pour le Petit Livre rouge, et 18 millions d’occurrences pour Jésus, contre 4 millions pour l’actuel président de la République populaire et Secrétaire du Parti communiste Xi Jinping.

La Chine compterait entre 70 et 100 millions de chrétiens, très majoritairement protestants. Depuis la fin de la Révolution culturelle, en 1976, les Églises n’ont cessé de croître. Passés sans transition d’une dictature marxiste à une dictature capitaliste, les 1,3 milliard de Chinois ont soif de sens et de spiritualité. Si les conversions peuvent être un effet de mode, poussé par une envie d’imiter l’Occident, réputé chrétien, la foi repose surtout sur la fidélité de générations entières de Chinois qui sont restés fervents, envers et contre tout.

À la rencontre des chrétiens persécutés

Écrivain dissident, emprisonné après Tienanmen, Liao Yiwu a découvert les chrétiens en prison. Impressionné par leur courage, il s’est donné pour mission de témoigner pour eux. Les différentes épurations internes au Parti communiste ont empêché toute constitution d’une documentation historique chinoise cohérente. Les livres d’histoire sont constamment modifiés et remaniés. Avec Dieu est rouge, en donnant la parole aux chrétiens ayant vécu les persécutions, Liao Yiwu, au contraire, restitue la mémoire. Son livre est un double hommage: aux chrétiens persécutés, et à tout le peuple chinois, qui a le droit de connaître son histoire enfouie.

Liao Yiwu est allé à la rencontre des chrétiens de la région du Yunnan, au sud-ouest de la Chine. C’est dans cette contrée montagneuse, couverte de forêts et de rizières, que le christianisme a pénétré l’Empire du Milieu, au milieu du XIXe siècle. Des missionnaires anglo-saxons protestants et Français catholiques y fondirent des écoles, des hôpitaux et des églises, apprenant la langue et les coutumes des habitants. Les chrétiens se multiplièrent dans la population.

Le titre de l’enquête de Liao Yiwu, Dieu est rouge, renvoie aussi bien au rouge du communisme officiel, peu à peu remplacé par le christianisme, qu’à la terre rouge des monts du Yunnan. Rouge du sang des martyrs. En 1949, Mao Zedong s’empare de Pékin et proclame la République populaire de Chine. Très vite, les autorités cherchent à placer le christianisme sous contrôle. Les protestants sont sommés d’adhérer au Mouvement patriotique des Trois Autonomies, les catholiques à l’Association patriotique catholique chinoise. Des Églises «officielles», coupées de l’étranger, donc du Vatican, pour les catholiques. La majorité des chrétiens chinois refusent de se soumettre, et rallient, les Églises «souterraines», clandestines.

Les martyrs de la Révolution culturelle

La persécution monte d’un cran lors de la Révolution culturelle, de 1966 à 1976. Il s’agit non plus de contrôler, mais d’éradiquer le christianisme et toute autre religion. Les chrétiens arrêtés doivent prêter le serment des «trois fidélités»: au président Mao, à la pensée du président Mao, et à la ligne révolutionnaire du président Mao. S’ils refusent, ils sont exécutés, emprisonnés, ou déportés pour le laogai, «la rééducation par le travail», les goulags chinois.

Sous la plume de Liao Yiwu, les témoins de ce déluge confient leurs souffrances. Les exécutions collectives, les actes d’accusations contre les «chiens courants de l’impérialisme», les campagnes contre «l’opium spirituel du peuple». Les destins héroïques sont innombrables. Le vieux pasteur Xie Moshan est ainsi détenu dans la prison de Shanghai. Battu à mort, désespéré, il tente de s’électrocuter avec le plafonnier de sa cellule, en montant sur un tabouret. Il se remémore un verset de l’apôtre Paul: «ma grâce te suffit» (2 Corinthiens 12:9). Réconforté, il tient bon jusqu’à sa libération.

Une persécution toujours vivace

La mort de Mao et l’arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping en 1978 stoppe la folie. En 1982 l’activité religieuse est de nouveau légale, à condition d’être contrôlée par les Églises officielles. Une situation qui dure encore aujourd’hui. La persécution est plus «douce», mais n’en reste pas moins vivace. Un médecin témoigne qu’il a dû quitter son hôpital, car il refusait d’adhérer au Parti communiste. «Je crois en Jésus, je ne peux faire qu’un seul choix. Je choisis Dieu». Les Églises clandestines sont soumises à des rafles, des écoutes, des vexations. Mais les chrétiens, indomptables et pacifiques, ont l’espérance chevillée à l’âme: «Il est impossible d’éliminer Dieu du cœur des hommes», déclare placidement un survivant de la Révolution culturelle, le pasteur Yuan Fusheng. Parmi les jeunes, He Lu, 24 ans, affirme avec l’assurance des convertis: «le taoïsme est trop détaché du monde. Il n’y a que le christianisme dont l’esprit est ouvert et vaste». D’après les experts, la population chrétienne chinoise dépassera les 247 millions en 2030, ce qui ferait de la Chine le premier pays chrétien du monde.

Ce recueil de témoignages héroïques est l’occasion de lever le voile sur la situation des chrétiens de Chine, et sur l’état de la société chinoise. Pour un dissident comme Liao Yiwu, qui hésite à franchir le pas du christianisme, les chrétiens constituent une source d’inspiration et d’exemplarité intarissable.

Ouvrant des perspectives sur la Chine de demain, Dieu est rouge a des accents prophétiques, dignes de l’épître à Diognète, lettre anonyme du IIe siècle, décrivant ainsi les chrétiens: «les chrétiens, persécutés, se multiplient de jour en jour. Le poste que Dieu leur a fixé est si beau qu’il ne leur est pas permis de le déserter.» Un contemporain des persécutions romaines, l’écrivain Tertullien, qui embrassa le christianisme, avait lui-même constaté: «le sang des martyrs est semence de chrétiens».

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Dieu est rouge de Liao Yiwu, Revue Books, février 2015, 464 pages, 24€


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« À la folie », un hôpital psychiatrique en Chine

Posté par cercletibetverite le 10 mars 2015

http://www.la-croix.com/Culture/Cinema/A-la-folie-un-hopital-psychiatrique-en-Chine-2015-03-10-1289604

« À la folie », un hôpital psychiatrique en Chine

Documentariste de renom, amateur de formats très longs, le Chinois Wang Bing livre, après « Les trois sœurs du Yunnan », une plongée éprouvante dans un établissement du sud-ouest du pays.

10/3/15 – 15 H 38

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LES ACACIAS DISTRIBUTION

 Documentaire chinois, 3 h 47

Wang Bing

Documentaire chinois, 3 h 47

« S’ils disent qu’un homme est fou, il est fou. Mais est-il vraiment fou ? » Dans la région pauvre du Yunnan, au sud-ouest de la Chine, un vieillard très droit marche mains croisées dans le dos, le long d’un couloir grillagé, carré de déambulation surplombant une grande cour intérieure, saturée par la blancheur du jour. Environ 200 hommes et femmes vivent séparés dans cet hôpital psychiatrique municipal, dans le plus total dénuement, à six ou plus dans des chambres dont les lits sont disposés tout autour de murs nus.

Psychiatrie rudimentaire

Documentariste de renom – le Centre Pompidou a organisé l’an dernier une rétrospective de ses œuvres – Wang Bing est un adepte, à l’exemple de Ken Burns ou Frederik Wiseman, des très longs formats : A l’Ouest des rails, multi-récompensé dans les festivals en 2003, durait 9 heures 11. Fengming, chronique d’une femme chinoise, réalisé en 2007 mais sorti en France en 2012, s’étalait sur 3 heures 12.

Après une fiction sidérante sur les déportations de Chinois dans le désert de Gobi, par Mao dans les années 1950 ( Le Fossé , 2012), et un autre documentaire sur trois fillettes livrées à elles-mêmes dans un village montagneux ( Les Trois sœurs du Yunnan , 2014), le cinéaste s’est intéressé à d’anonymes patients placés derrière des barreaux, surveillés de loin par des hommes en blouse blanche, assommés de médicaments.

Éprouvante plongée

Soyons honnêtes : ce très long voyage en terre de folie est une expérience éprouvante que bien peu auront envie d’entreprendre. Wang Bing, qui se défend d’avoir réalisé une œuvre politique, signe cependant un film qui parle de lui-même : désœuvrement, faim, promiscuité, abandon, nudité, quête désespérée et dérangeante d’une tendresse terriblement absente… On l’apprendra plus tard, à la lecture du générique de fin, toutes sortes de « déviances » se côtoient ici : assassins, toxicomanes, vagabonds, déficients intellectuels, dépressifs sont entassés pêle-mêle, à peine pris en charge.

Tous ont été internés contre leur gré, par leurs familles, mais aussi sur décision de justice ou de police. Si bien qu’un pétitionnaire un peu trop ardent, un contrevenant à la loi stricte sur le contrôle des naissances, ou un croyant à la « dévotion religieuse » un peu trop démonstrative peuvent parfaitement se retrouver là, eux aussi. Certains sont internés depuis 10, 20, 30 ans. D’autres sont arrivés depuis un mois et, menottes dans le dos, font l’amère expérience d’une réponse plus carcérale que médicale à l’expression de leur mal-être.

Oubliés de la Chine

De 300 heures d’images accumulées, Wang Bing a retenu un peu moins de 4 heures de film. « Je ne considère pas la durée finale comme une synthèse ou un résumé, dit-il. Mais comme une exposition des impressions les plus fortes et les plus intenses dans ce que j’ai tourné et que je conserve précisément en mémoire. »

Essentielle mémoire, dont il partage l’obsession avec son confrère Jia Zang-Ke, dans un style plus radical mais un lucide constat sur l’état de son pays, où la violence meurtrière entre individus – une relative nouveauté – s’étend au rythme des inégalités sociales. « Il me semblait essentiel de porter à l’écran la présence des patients de l’hôpital, tout comme les travailleurs d’A l’Ouest des rails, ou les prisonniers du Fossé par le biais de la fiction : ce sont tous des oubliés de la Chine. »

ARNAUD SCHWARTZ

 

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Li Tingting, une activiste féministe derrière les barreaux en Chine

Posté par cercletibetverite le 9 mars 2015

http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20150309-chine-femmes-li-tingting-arrestation-activiste-feministe-prison-li-tingting-li-maizi/
Chine Femmes Droits des femmes Journée internationale de la femme Justice
Publié le 09-03-2015 Modifié le 09-03-2015 à 17:31

Li Tingting, une activiste féministe derrière les barreaux en Chine

Par RFI
media Li Tingting, activiste féministe, connue également sous le pseudonyme Li Maizi. Profil Twitter

En Chine, la Journée internationale des Femmes célébrée le 8 mars a été l’occasion pour le Parti Communiste de mettre en avant les avancées politiques pour réaliser l’égalité entre les sexes. Pourtant, les festivités ont aussi été l’occasion d’empêcher quelques militantes féministes d’organiser un rassemblement. Cinq féministes sont actuellement en détention et parmi elles Li Tingting, une féministe de renom.

Avec notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt

Li Tingting, connue également sous le pseudonyme Li Maizi, se bat depuis des années pour les droits des femmes. Elle a posé publiquement en robe de mariée tachée de sang pour protester contre la violence conjugale. Avec d’autres féministes, elle a occupé des toilettes d’hommes pour exiger plus de toilettes réservées aux femmes. A la veille de la Journée internationale des femmes, Li Tingting voulait sensibiliser le public au harcèlement sexuel, dont nombre de femmes sont victimes en Chine. Mais la police l’a arrêtée, elle et quatre autres militantes.

Un proche qui préfère garder l’anonymat témoigne : « Li Tingting était en train de préparer une campagne contre le harcèlement sexuel dans les transports publics. Elle voulait monter un stand d’information dans une rue à Pékin et distribuer des tracts, ensemble avec trois ou quatre autres femmes. Mais le soir du 6 mars, les policiers ont forcé la porte de l’appartement de Li, et ils l’ont arrêtée chez elle. Depuis, Li Tingting est injoignable. On ne peut pas non plus lui rendre visite. J’ai entendu dire que les policiers voulaient surtout savoir ce qu’elle et ses copines étaient en train de préparer ».

« La Chine attache la plus grande importance à la protection des droits des femmes », s’est pourtant réjoui Shen Yueyue, la présidente de la très officielle Fédération des Femmes, lors d’une conférence organisée en marge de l’Assemblée nationale populaire qui se tient actuellement à Pékin. Au même moment, Li Tingting et quatre autres militantes étaient interrogées par la police.

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Les droits de l’Homme progressent-ils vraiment en Chine ?

Posté par cercletibetverite le 9 mars 2015

http://www.levif.be/actualite/international/les-droits-de-l-homme-progressent-ils-vraiment-en-chine/article-normal-370669.html

Les droits de l’Homme progressent-ils vraiment en Chine ?

09/03/15 à 16:49 – Mise à jour à 16:48

 » Les droits de l’Homme sont en progrès en Chine « , selon Fu Cong, le représentant adjoint de la Chine auprès de l’Office des Nations Unies. Vraiment ?

Les droits de l'Homme progressent-ils vraiment en Chine ?

© Reuters

« Les droits de l’Homme sont en progrès en Chine, notamment le droit à la santé, l’accès à l’éducation, ainsi qu’une amélioration générale des conditions de vie et de la lutte contre la corruption », a affirmé Fu Cong lors d’un débat général au Conseil des droits de l’Homme à Genève. Toutefois, aucun pays n’a « un bilan parfait en matière de droits de l’Homme et il existe encore une série de défis à relever », a-t-il admis.

Droit à la santé : pas de soins pour les homosexuels ?

Si la Chine a bel et bien réussi à réduire le pourcentage de toxicomanes atteints du VIH grâce à une campagne de distribution de seringues et de mise en place de centres de traitement, certains médecins « refusent des patients quand ils désapprouvent leur orientation sexuelle », assure Bernhard Schwartländer, un des responsables de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En outre, « les infections au VIH sont en hausse chez les homosexuels et ne baissent nullement chez les hétérosexuels », note-t-il.

Par ailleurs, les cabinets privés étant très rares, les malades se rendent systématiquement à l’hôpital, même pour des affections bénignes ou courantes, rappelle le Courrier International. Résultat, les hôpitaux sont dépassés par l’affluence.

Accès à l’éducation : les ruraux défavorisés

Concernant l’éducation, le manque de financement de la part du gouvernement central envers le gouvernement local entraîne la fermeture de nombreux établissements ruraux. Selon Rong Jinglong, directeur du bureau de Butuo (l’un des innombrables districts ruraux chinois), le comté avait encore une école primaire dans chacun de ses 190 villages, en 2003. En janvier 2013, il n’en comptait plus que 58.

La solution préconisée par les ruraux serait de migrer vers métropoles. Mais là, à nouveau, ça coince : les frais de scolarité sont entièrement à la charge des familles. Celles-ci ayant la plupart du temps émigré pour des raisons économiques, elles ne peuvent alors faire face à tant de dépenses (au minerval, il faut ajouter une taxe et le payement pour les cours optionnels que sont le sport, l’anglais ou l’informatique). Elles sont donc souvent contraintes de déscolariser les enfants.

Corruption : une campagne de façade ?

A priori, la campagne anticorruption menée par le président Xi Jinping semble porter ses fruits. De nombreuses personnalités « haut placées » en ont récemment été victimes de cette politique, à l’image de Yang Kun, un ex-dirigeant de la Banque de l’agriculture de Chine, ou de Ling Jihua, l’ex-bras droit de l’ancien président Hu Jintao. « Cette méthode est efficace d’un point de vue public, parce qu’il s’attaque à beaucoup de cibles tout en déstabilisant ses intérêts structurels », admet Guilhem Fabre, professeur à la Faculté des affaires internationales de l’Université du Havre. « Mais il faudrait voir sur le plus long terme s’il va pouvoir remettre en cause toutes les politiques qui ont créé cette corruption. » Pour Libération, la Chine « prend des mesures de façades contre la corruption ».

Conditions de vie : la pollution censurée

L’un des (immenses) défis qui attendent le gouvernement chinois concerne sans nul doute la pollution. Une équipe internationale de chercheurs a notamment pu établir un lien direct entre la pollution aux particules fines et l’augmentation des décès, en comparant les archives de mesures de qualité de l’air aux données de santé, note futura-sciences.

Récemment, « Under the Dome », un documentaire dressant un constat alarmant sur la pollution atmosphérique en Chine, a été interdit par les autorités.

 

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Le nouvel empereur chinois

Posté par cercletibetverite le 4 mars 2015

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2015/03/04/005-xi-jinping-president-et-nouvel-empereur-de-chine.shtml

Le nouvel empereur chinois

Mise à jour il y a 16 minutes

Radio-Canada Yvan Côté

Xi Jinping

Xi Jinping  Photo :  PC/Pablo Martinez Monsivais

Le grand congrès annuel du Parti communiste chinois a débuté ce matin à Pékin. L’occasion pour le président Xi Jinping d’annoncer quelles seront les réformes qu’il compte mettre sur pied pour assurer l’avenir du pays. Au menu, économie, pollution, mais toujours rien à propos des droits de la personne.

 

Un texte d’Yvan CôtéTwitterCourriel

Lorsqu’il est arrivé au pouvoir en novembre 2012, plusieurs observateurs décrivaient Xi Jinping comme un président résolument « moderne », un dirigeant « ouvert aux idées occidentales » qui aidera la Chine à s’enraciner dans le 21e siècle.

Les mois qui ont suivi sa nomination n’ont pas fait mentir les analystes. Xi s’est aventuré là où ses prédécesseurs n’ont jamais osé aller. Il a assoupli la politique de l’enfant unique et a fermé les camps de rééducation par le travail. Des décisions qui laissaient présager une nouvelle ère dans le pays.

Puis la lune de miel a semblé prendre fin.

Soudainement, le régime a resserré les contrôles et on a assisté à l’emprisonnement d’universitaires, d’artistes et d’activistes, en fait à l’arrestation de dizaines de personnes qui critiquent le gouvernement. Grâce à la campagne de lutte anticorruption plusieurs des adversaires politiques du nouveau président se sont retrouvés aussi derrière les barreaux et Pékin s’est emparé d’Internet en annonçant que tout internaute qui diffuse ce que le Parti communiste jugera être de la « fausse information » risque une peine de 3 ans de prison.

Le régime s’attaque à l’Internet « étranger »

Le dernier jalon de la longue liste d’entraves mises sur pied par Xi Jinping pour réduire l’influence de l’Occident dans le pays a été de s’attaquer, en décembre, au réseau privé virtuel, les VPN, qui permettaient autrefois aux internautes de contourner la censure du régime chinois.

« Lorsque nos systèmes informatiques ont paralysé explique Andy Mok, un homme d’affaires qui se spécialise dans le démarrage d’entreprise, personne ne savait ce qui se passait. C’était quelque chose de tout à fait nouveau. Puis, on a réalisé que c’était la nouvelle initiative du gouvernement pour contrôler les contenus sur le web ».

Un changement majeur pour Andy, qui utilise des sites inaccessibles en Chine sans un VPN comme Facebook, Twitter et Google Drive pour entrer en contact avec ses clients et rester à l’affût des nouvelles tendances sur la planète.

« Le régime ne semble pas comprendre qu’alors qu’il tente de s’intégrer à l’économie mondiale, ces décisions nuisent aux entreprises d’ici indique Andy. C’est une arme à double tranchant, ajoute-t-il. Le protectionnisme profite à certaines compagnies chinoises, mais les universitaires sont coupés du reste du monde et des milliers d’entreprises perdent un accès direct à des millions de clients. »

 

Les droits de la personne

Xi Jinping et Barack Obama
Xi Jinping et Barack Obama  Photo :  Reuters/Petar Kujundzic

Le président américain Barack Obama ne s’en cache pas, Xi Jinping a réussi à consolider le pouvoir comme aucun autre président en Chine depuis Deng Xiaoping à la fin des années 1970. Les dangers sont nombreux, croit M. Obama. Les droits de la personne risquent encore de régresser en Chine et on assiste à une montée d’un nouveau type de nationalisme.

Les revendications territoriales en mer de Chine méridionale en sont un bel exemple. Japon, Vietnam, Philippines, tous des pays qui possèdent des parcelles de terre que réclame Pékin et qui ont eu la visite de la marine chinoise au cours des derniers mois.

Xi Jinping, tout comme son père qui était un proche de Mao Tsé-Toung, veut faire renaître le grand empire chinois, dit Li Datong, un analyste politique que le régime a à l’oeil.

« Xi ne peut se permettre de voir le régime mourir entre ses mains, explique Li. Il est protégé par tous les dirigeants de la génération de son père qui l’aiment bien. S’il veut maintenir le Parti communiste en place, il n’a qu’à poursuivre ce qu’il a entrepris, c’est-à-dire augmenter la répression et concentrer le pouvoir ».

Une main de fer qui plaît pour le moment dans la population. Les Chinois trouvent leur leader sympathique et apprécient surtout qu’il s’en prenne aux dirigeants corrompus.

Quelles seront les cibles de Xi Jinping lors du congrès annuel du Parti communiste? L’économie qui tourne au ralenti sera assurément au coeur de son programme. Quant aux libertés dans le pays, ses détracteurs ne se font aucune illusion. La muraille virtuelle qu’a bâtie le président ne disparaîtra pas demain

 

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NORVÈGE : Le président du comité Nobel remplacé pour satisfaire la Chine ?

Posté par cercletibetverite le 4 mars 2015

http://www.courrierinternational.com/article/2015/03/04/le-president-du-comite-nobel-remplace-pour-satisfaire-la-chine

NORVÈGE

Le président du comité Nobel remplacé pour satisfaire la Chine ?

C’est un événement inédit dans plus de 100 ans d’existence de ce prix : Thorbjørn Jagland qui souhaitait être reconduit est écarté.
  • 4 mars 2015
Thorbjørn Jagland, ancien président du comité Nobel et actuel secrétaire général du Conseil de l’Europe - AFP/Presse présidentielle ukrainienne/Andrei Mosienko  Thorbjørn Jagland, ancien président du comité Nobel et actuel secrétaire général du Conseil de l’Europe – AFP/Presse présidentielle ukrainienne/Andrei Mosienko
Pour la première fois dans l’histoire du prix Nobel de la paix, le président du comité n’a pas été reconduit dans ses fonctions alors qu’il souhaitait rester, explique le quotidien norvégien Aftenposten.Thorbjørn Jagland, également ancien Premier ministre social-démocrate du royaume et actuel secrétaire général du Conseil de l’Europe, a été remplacé par Kaci Kullmann Five, ex-ministre du Commerce et membre du Parti conservateur (Høyre).Selon le comité, ce changement est dû au fait que sa majorité est désormais de droite. Pourtant, ce type de considérations n’avait jamais, jusqu’à présent, été déterminant dans le choix du président.Pour la presse norvégienne, la véritable raison du départ de Thorbjørn Jagland est bien différente. Il s’agirait en réalité de plaire à la Chine. Sous la présidence de Thorbjørn Jagland, le dissident Liu Xiaobo avait reçu le prix en 2010. L’Aftenposten relève que ce changement à la tête du comité du prix Nobel de la paix sera interprété en Chine comme une « victoire ».

Pékin a aussitôt réagi pour préciser que ce geste d’Oslo n’allait en rien « réchauffer les relations » entre les deux pays, rapporte le Bangkok Post.

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