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France : les députés approuvent la surveillance de masse

Posté par cercletibetverite le 5 mai 2015

http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Liberte-expression/Actualites/France-les-deputes-approuvent-la-surveillance-de-masse-15061

France : les députés approuvent la surveillance de masse

Manifestation le 4 mai contre le projet de loi sur la surveillance ©AIF

Manifestation le 4 mai contre le projet de loi sur le renseignement ©AIF

[05/05/2015]

L’Assemblée nationale a approuvé mardi 5 mai le projet de loi relatif au renseignement. Cette loi accorde aux autorités françaises des pouvoirs de surveillance très étendus.
Les députés ont voté majoritairement en faveur du projet de loi visant à légaliser et élargir les pouvoirs des services de renseignement. Ce projet habilite le Premier ministre à autoriser des mesures de surveillance sans l’aval d’un juge, ce qui va à l’encontre du principe d’équilibre des pouvoirs.

Ce projet doit encore être étudié par le Sénat avant qu’une version définitive ne soit validée par une commission mixte paritaire. La procédure accélérée décidée par le gouvernement ne permet pas la navette habituelle entre les deux chambres.

Ce texte rapprocherait la France d’un État espion où rien n’est secret sauf la surveillance elle-même. Même les journalistes, les juges, les politiciens et les personnes entrées à leur insu en contact avec des suspects sont susceptibles d’être soumis à une surveillance intrusive.

DES POUVOIRS ÉLARGIS

Si le gouvernement présente le projet de loi relatif au renseignement comme une mesure de lutte contre le terrorisme, celui-ci permettrait également au Premier ministre d’autoriser des mesures de surveillance intrusives ayant plusieurs autres finalités générales et mal définies, parmi lesquelles les « intérêts essentiels de la politique étrangère ». On ne sait pas clairement ce que recouvrent ces termes vagues. Ils pourraient par exemple viser des personnes organisant des manifestations non violentes.

France : les députés approuvent la surveillance de masse dans France styloaif.img_assist_custom-30x33Stop à la surveillance de masse, envoyez un message fort aux gouvernements.   SIGNEZ

Sur ordre du Premier ministre, les autorités françaises pourraient pirater des ordinateurs ou appareils mobiles, suivre des personnes grâce à la géolocalisation et espionner les courriels, SMS et autres communications d’une personne susceptible d’être en contact, volontairement ou non, avec un individu impliqué dans des activités suspectes.

Les autorités françaises pourraient bientôt poser des dispositifs d’écoute chez les gens, dans leur voiture ou sur leur ligne téléphonique sans l’accord d’un juge, même lorsqu’il n’existe aucune raison de soupçonner qu’ils aient fait quelque chose de mal.

Ce projet de loi permettrait à des membres des forces de sécurité, entre autres, d’installer des dispositifs d’enregistrement à bord des voitures et dans les logements, d’utiliser des capteurs de proximité pour suivre les mouvements des personnes, et de placer des enregistreurs de frappe sur les ordinateurs afin de savoir en temps réel ce qui est écrit à l’aide du clavier. Tout cela sans l’aval de la justice.

Dans le but de prévenir le terrorisme, le projet de loi obligerait par ailleurs les fournisseurs d’accès à Internet et les opérateurs téléphoniques à ajouter des « boîtes noires » à leurs infrastructures afin d’enregistrer les données de connexion des internautes.

ABSENCE DE CONTRE-POUVOIR

Au lieu de solliciter l’autorisation d’un juge pour approuver des mesures de surveillance, le Premier ministre serait tenu de consulter la « Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement », un organe nouveau. Celle-ci est cependant uniquement habilitée à émettre des recommandations non contraignantes, et n’a pas le pouvoir d’empêcher une surveillance illégitime.

LE FLOU DES COMMUNICATIONS « INTERNATIONALES »

Il est en outre très important de noter que le nouveau projet de loi permettrait au Premier ministre d’autoriser l’interception de communications électroniques « émises ou reçues à l’étranger ». Cela est suffisamment flou pour ouvrir la voie à une surveillance de masse sans discrimination de l’utilisation d’Internet lorsque les serveurs – comme ceux de Google – sont situés dans un autre pays. Cela concernerait la surveillance des courriels – même si ceux-ci sont envoyés à des personnes résidant dans le même pays -, d’informations sensibles présentes sur les « nuages » informatiques, d’informations confidentielles en ligne – notamment les rendez-vous médicaux – ou de données sur les recherches Internet.

La question des conditions qui seraient requises pour que cette surveillance soit mise en place sera précisée plus tard dans un décret public. Les techniques employées pour mener cette surveillance à bien seraient définies par un autre décret, secret celui-là.

Ce projet de loi est trop vague, sa portée trop vaste, et il laisse trop de questions sans réponse. L’Assemblée nationale doit veiller à ce que des mesures censées protéger les citoyens contre le terrorisme ne portent pas atteinte à leurs droits fondamentaux.

La mobilisation continue et Amnesty International interpelle d’ores et déjà les sénateurs pour les alerter sur les dangers d’une approbations définitive de ce projet de loi.

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Tibétains détenus et battus pour avoir protesté contre des travaux près d’un site sacré

Posté par cercletibetverite le 4 mai 2015

http://www.tibet.fr/actualites/tibetains-detenus-et-battus-pour-avoir-proteste-contre-des-travaux-pres-dun-site-sacre/

04/05/15 | 14 h 18 min  

Tibétains détenus et battus pour avoir protesté contre des travaux près d’un site sacré

Canton de Gonjo dans la préfecture Chamdo en Région autonome du Tibet.

Canton de Gonjo dans la préfecture Chamdo en Région autonome du Tibet.

De plus en plus de projet d’exploitation minière font face au Tibet et en Chine à des confrontations brutales entre la population et les responsables locaux. Les projets baignent très régulièrement dans des affaires de corruption et de détournement d’argent publique qui remplissent les poches des responsables locaux.

Les autorités chinoises ont réprimé des villageois qui protestaient contre des travaux routiers liés aux plans d’exploitation minière d’une montagne sacrée dans le canton de Gonjo au Tibet, la détention et le nombre de tibétains est encore inconnu mais de nombreux villageois sont grièvement blessé, selon les sources.

La construction de la route menant à la montagne Mini près du village d’Awong en Chamdo (en chinois, Changdu) avait repris sur ordre de la préfecture depuis le 2 Avril après avoir déjà été bloqué l’an passé par des problèmes d’opposition au projet.

« Les tibétains de ce canton sont opposés au projet de mine sur un site sacré et appels les autorités à y renoncer » nous précise Tashi Lamsang, source RFA, citant des contacts dans la région de Gonjo.

« En conséquence, le plan a été temporairement arrêté », a déclaré Lamsang.

Lorsque des responsables Tibétains locaux ont approuvé un projet distinct de développement d’installations d’accès à des sources d’eau chaude, les travaux sur la route ont repris, un groupe de 10 représentants des villages ont approchés ces responsables locaux pour demander une explication.

« Ils ont été informés que l’ordre de démarrage des travaux avait été donnée par Norbu Dondrub, le chef du canton de Gonjo, et ont été invités à se taire en échange d’argent en compensation», a déclaré Lamsang.

Les Tibétains ont ensuite été placés en surveillance lorsqu’ils ont menacés de nouvelles manifestations.

« Cela a conduit à un affrontement entre les Tibétains et la police, et de nombreux Tibétains ont été blessés » « L’hôpital de l’administration locale a refusé de traiter ceux qui avaient été blessés, les forçant à se rendre à la place dans une clinique privée pour obtenir de l’aide ».

Les chiffres exacts de ceux qui ont été arrêtés ou blessés dans l’affrontement ne sont pas encore disponibles.

Un groupe de commerçants de la région de Gonjo ont ensuite été détenu dans la capitale régionale du Tibet Lhassa après s’être rendu au bureau de liaison de la ville de Chamdo afin de plaider pour la fin de l’exploitation minière dans leur ville natale.

« Ils ont menacés les autorités que si les travaux de voirie et de l’exploitation minière n’étaient pas arrêtés, ils feront appel aux autorités du gouvernement central de Pékin ».

Les régions tibétaines de Chine sont devenus une source importante de minéraux nécessaires à la croissance économique de la Chine, et les opérations minières conduisent régulièrement à des conflits avec les Tibétains qui accusent les entreprises chinoises de perturber des sites spirituelle et de polluer l’environnement.

Propos rapportés par Lobe Socktsang pour le service tibétain de RFA. Traduit par Karma Dorjee. Rédigé en anglais par Richard Finney et traduit en Français par France-Tibet

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Appel pour un hameau de 20 foyers du haut pays sherpa Thameteng

Posté par cercletibetverite le 4 mai 2015

03/05/15 | 11 h 41 min  

Appel pour un hameau de 20 foyers du haut pays sherpa Thameteng

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Bonjour à tous,
Les appels se multiplient pour secourir le Népal.
Dans ces circonstances dramatiques, les réseaux d’amitié et de confiance qui se sont élaborés au Népal, au fil du temps, sont précieux.
Voici l’appel que je privilégie pour que Mingma,  jeune médecin sherpa, puisse aider la vingtaine  de familles de son hameau, dans la haute Vallée de l’Everest au Népal,  hameau éloigné de tout et et qui ne recevra  aucune aide extérieure avant longtemps, comme bien d’autres villages, il est vrai …
Je lui fais bien sûr complètement confiance.
 
Pourquoi  relayer plus spécialement cet appel ?
 
Parce que Mingma  et Nouru, dont je vous parle ci-dessous, sont  les  deux  enfants  sherpas  dont je me suis occupée depuis la disparition de leur père en 1998.

Ils avaient 8 et 6 ans.

Mingma  m’envoie donc  les photos  de  Thameteng, son village, qu’il découvre  pratiquement détruit! 
Il m’appelle  » Au secours »  
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Faut-il traduire? Les photos parlent d’ elles mêmes …
Nouru termine sa formation d’ingénieur / énergies alternatives et Mingma son aîné, ayant terminé  ses études de médecine, s’était rendu, il y a quelques semaines  à son premier poste, le  petit hôpital de Sir Edmund Hillary, à Kunde justement dans la Vallée de L’Everest,    
Le séisme a tout secoué …
 
Il a pu soigner beaucoup de blessés dont 18 personnes avec fractures ; parmi eux  quelques rescapés des camps de base des sommets  Everest et autres …
Norbu, son frère était à Kathmandu et m’a aidée à localiser un ami français, Théo,  dont nous n’avions pas de nouvelles : OUF !! Théo – 82 ans … va au mieux …
En ville, comme dans tous les villages, tout le monde craint les répliques et la vie, ou la survie, se passent en extérieur, …mais là-haut, c’est pratiquement à  4000m donc dans des conditions fort difficiles …
 
Ce village,  Thame et le hameau situé au dessus Thametang, par excellence   » remote area  » -zones isolées- ne peuvent être atteints qu’à pied … : pas d’ hélicoptères et très mauvaises conditions météo en ce moment…
 Mingma a décidé de se rendre rapidement au village afin d’apporter les premiers soins éventuels ; donner un coup de main aux habitants du hameau pour amorcer le déblaiement des gravats …et soutenir sa maman qui l’a échappé  belle ..: la maison s’est écroulée sur ses talons…  le grondement de la terre l’ayant alertée !!
Comme vous pouvez le constater, dans cette région habitée par les Sherpas,la tradition  tout le monde aide tout le monde .. .que ce soit le travail dans les champs : labours, plantations, récoltes ou pour les yacks; dans le cas présent déblayer puis envisager la consolidation ou la reconstruction;  tout cela  par un engagement de chaque famille, de chacun pour tous, comme c’est la tradition. 
 
Les sommes récoltées seront gérées par la collectivité et nous en aurons  les  détails par Mingma. 
 J’ai connu et apprécié  cette expérience  lors de mon séjour de deux ans durant les années 1987 / 88 et 89 lors du travail de mise sur pied du dispensaire de santé de Lukla, que j’avais entrepris à la demande des villageois;  dispensaire auto-suffisant depuis plus de 20 ans,  grâce à la sérieuse auto-gestion des Sherpas. 
 Je vous remercie du fond du coeur, au nom des amis sherpas « très secoués « , si je puis dire, par ces  terribles événements.
Comme vous le savez, chers amis, depuis 30 ans maintenant, je suis très attachée à ce pays et à cette population et personnellement je vous remercie aussi  du fond du coeur. J’envisage de me rendre dans la région en octobre ayant dû repousser le déplacement de ce mois d’avril /mai, hasard de calendrier …
  »  Namasté « 
Marcelle Roux 
Présidente de France-Tibet
thameteng

 

COMMENT PROCÉDER SI VOUS SOUHAITEZ AIDER CETTE PETITE COMMUNAUTÉ ISOLÉE, PAR NOTRE INTERMÉDIAIRE :

Vous pouvez adresser vos dons à France Tibet avec la mention : Opération Népal / Thametang
* soit par chèque à :
 France Tibet
BP 55
36200 Argenton sur Creuse
* soit directement par paiement paypal sécurisé via le site www.tibet.fr :
rubrique faire un don

Chère Marcelle,

 

 Merci pour le  lien.

 Oui le Népal  vient d’être fortement ébranlé par un tremblement de terre.

 Dans le Kumbu, les villages les plus atteints sont Thame et Thameteng

 Je joins quelques photos

 Presque  90%des  maisons sont détruitespar le séisme . Les habitants dorment sous les tentes et n’ont que peu de nourriture et de produits  médicaux.

 Pourriez vous lancer un appel de fonds pour la vallée de Thameteng ? Pouvez-vous demander à vos amis et contacts de nous aider ? Thameteng  compte environ 20 maisons presque toutes détruites dont la nôtre. Maman a eu la chance de s’échapper avant que la maison ne s’effrondre.

 Merci, s’il vous plait, de me faire savoir s’il est possible que vous organisiez une collecte de fonds et vous pouvez utiliser les photos.

 Amitiés

 Mingma

 Et en dernière minute ce message ce matin d’un des amis rescapés :

 

A cote de mon bureau, a 50 m dans la petite rue qui va au lavoir, le Budget Hotel qui venait d’etre (mal) construit s’est ecroule comme dans un gros trou dans le sol, burying alive 31 personnes surtout des visiteurs Indiens et tout le staff bien sur.

 

Il parait qu’il y a des tonnes de produits de first aid de tous genres a l’aeroport, mais qui sont bloquees la et que les autorites refusent de laisser sortir.  Donc l’aide ne parvient pas a ceux qui en ont besoin.  Un vrai scandale, et peut etre dans les semaines ou les mois qui viennent, les nepalais prendront le “Peoples Power”  – le Gouvernement est lamentable et attendent une chose seulement: le FRIC pour s’en mettre plein les poches comme d’hab.

 Ce qui me laisse convaincue, qu’il est pour l’instant, plus prudent d’agir au niveau local via des relations sûres .

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Séisme au Népal: une «fausse» photo pour récolter des fonds

Posté par cercletibetverite le 4 mai 2015

http://www.lesoir.be/868349/article/actualite/monde/2015-05-04/seisme-au-nepal-une-fausse-photo-pour-recolter-des-fonds

Séisme au Népal: une «fausse» photo pour récolter des fonds

Céline Ronquetti (St.)
Mis en ligne il y a 10 minutes

Le cliché, qui fait le tour du monde, a déjà été utilisé pour illustrer le conflit syrien en 2013.

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La prise de vue a été réalisée par Na-Son Nguyen, un photographe vietnamien. © Capture d’écran Twitter @Nasonnguye

Cette photo a fait le tour du monde et ce, depuis 2007. Lors de catastrophes ou de conflits, le cliché de ces deux enfants s’enlaçant ressort, comme lors du dernier tremblement de terre au Népal. L’image a été relayée sur les réseaux sociaux et a suscité un nombre important de commentaires : «  U ne petite fille de deux ans et demi qui est protégée par son frère de quatre ans au Népal, voici peut-être la photo la plus divine de ce siècle  ». Pourtant, la photographie a également été diffusée pour illustrer le conflit syrien en 2013 et lors des événements au Tibet en 2010.

Le photographe vietnamien Na-Son Nguyen a réagi sur son compte Twitter pour signaler que l’image véhiculée n’avait pas été capturée ces derniers jours au Népal, mais bien dans son pays d’origine en 2007. Na-Son Nguyen déplore que son cliché soit utilisé pour récolter de l’argent à l’aide d’une histoire inventée à propos des deux enfants.

 

«  Voici ma photo de deux enfants vietnamiens de l’ethnie Hnong prise en 2007 dans la province de Ha Giang, ça ne concerne pas le Népal  ».

La véritable histoire du cliché

Ce cliché a été pris dans un petit village au nord du Vietnam. Lors de la visite de Na-Son Nguyen, la petite fille a pris peur à la vue de l’appareil du photographe et a alors été enlacée par son frère dans le but de la réconforter. Le photographe a profité de cet instant pour prendre la photo. Na-Son Nguyen tente de préserver l’origine et le sens véritable de sa photographie, notamment en corrigeant chaque erreur qu’il trouve sur Internet ou en republiant le cliché sur son compte Facebook afin de mettre en garde le public contre toute manipulation.

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Népal et Tibet, extraordinaires cultures

Posté par cercletibetverite le 4 mai 2015

http://www.lavenir.net/cnt/dmf20150503_00642348
COMINES-WARNETON

Népal et Tibet, extraordinaires cultures

En août 1994, Patrick Maton a été reçu en audience auprès du dalaï-lama. En remerciement de son combat politique pour les Tibétains.
En août 1994, Patrick Maton a été reçu en audience auprès du dalaï-lama. En remerciement de son combat politique pour les Tibétains.-Secrétariat dalaï-lama

Patrick Maton s’est rendu régulièrement au Népal. Une culture qui l’influence dans la pratique des arts énergétiques.Samedi 25 avril, un tremblement de terre frappait le Népal, avec son cortège d’images de désolation et un bilan humain qui ne cesse de s’alourdir.

Le Warnetonnois Patrick Maton, époux de Michèle Pollet, s’est rendu des dizaines de fois au Népal, de 1991 à 2006. «Depuis que je suis petit, je m’intéresse au monde qui m’entoure. Originaire de Linselles, à 13/14 ans, je me rendais en mobylette au club astronomique de Lille pour observer et photographier les étoiles. Vers seize ans, je me suis intéressé au sort des Tibétains, oppressés par les Chinois.»

En 1991, avec des amis, il se rend pour la première fois au Tibet. «Je faisais partie de l’association “ La maison des Himalayas ”, qui a mené de nombreuses missions humanitaires: financement d’achat de matériel scolaire pour les musiciens de rue de Katmandou, parrainage d’enfants défavorisés, mise en route d’un atelier de couture à Bhaktapur, médicaments pour les réfugiés tibétains, etc.»

En 1994, l’association «Les amis du Tibet», dont il est le président, convainc un groupe de parlementaires belges d’inviter le dalaï-lama.

«Cette invitation faisait suite au vote à l’unanimité d’une résolution du parlement condamnant les exactions commises au Tibet par les troupes communistes chinoises et soutenant le droit à l’autodétermination du peuple tibétain. Pour remercier la Belgique, le dalaï-lama est venu en visite.»

En août 1994, au retour d’un voyage au Tibet, Patrick Maton s’arrête à Dharamsala, en Inde, pour y rencontrer le dalaï-lama. «Cette ville accueille le gouvernement tibétain en exil. L’homme vit dans un palais, avec un toit en tôles ondulées, mais il dégage un tel rayonnement! L’audience a duré une demi-journée!»

En 1996, son association fait adopter une deuxième résolution, encore plus dure.

Lors d’un de ses voyages, il s’est fait accompagner par son fils unique, Pierre, qui est tombé amoureux d’une habitante de Katmandou. Installé à Warneton, le jeune couple a un fils de neuf ans. Depuis 2006, même s’il garde de nombreux contacts, il a cessé les activités. «J’ai eu l’impression d’en avoir fait le tour, de devoir laisser la place aux autres. À un moment donné, je crois que ce que l’on cherche, on le trouve en soi.»

Ces rencontres et expériences l’ont enrichi sur les pratiques du chamanisme. Passionné par les arts énergétiques, en 2008, il ouvre le «Centre Équilibre», à côté du magasin de pralines tenu par la famille. «Pour les taoïstes et les sages de la Chine antique, les êtres vivants et l’Univers ne font qu’Un. Le Tai-Chi-Chuan est un enseignement qui vise à vivre en harmonie avec la nature et les énergies, tout en étant en accord avec son corps.»

Une cinquantaine de personnes fréquentent les cours. «Je ne le fais pas pour l’argent, mais pour transmettre ce que les maîtres m’ont appris. J’organise des conférences: la prochaine aura lieu le jeudi 21 mai, avec Véronique du Bois, qui viendra parler des messages de l’au-delà.»

056 55 54 94ou http://centre-equilibre.com

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Un projet chinois

Posté par cercletibetverite le 4 mai 2015

http://blogs.mediapart.fr/edition/tibet/article/040515/un-projet-chinois

Un projet chinois

04 MAI 2015 |  PAR POPPIE

La Chine prévoit de construire une liaison ferroviaire grande vitesse entre le Tibet et le Népal à travers l’Everest

 

traversée everest

Source The Economic Times

La Chine ne recule jamais devant la mégalomanie et les projets pharaoniques, après le détournement de grands fleuves,  Pékin  s’attaque à transpercer le Mont Everest, quitte à en oublier les désastres écologiques collatéraux… Le tout dans un but évident de sinisation de l’Himalaya et d’un rapprochement stratégique vers l’Inde.

 

La Chine envisage de construire une liaison ferroviaire stratégique à grande vitesse, longue de 540 km  entre le Tibet et le Népal; et ce en perçant un tunnel sous le Mont Everest, un projet qui pourrait  sonner l’alarme en Inde,  à propos d’une influence croissante du géant communiste dans son voisinage.

« Un projet d’extension du chemin de fer Qinghai-Tibet vers la frontière sino-népalaise à travers le Tibet permettrait de stimuler le commerce bilatéral et le tourisme compte tenu du fait  qu’il n’existe actuellement aucune liaison ferroviaire entre les deux pays « ,  annonçait ce  8 avril 2015,  le China Daily reported.

La ligne de chemin de fer devrait être livrée d’ici 2020. Cependant, il n’y a aucun commentaire sur le coût de ce projet.

Le chemin de fer Qinghai-Tibet long de 1956 km relie déjà la capitale tibétaine Lhassa au reste de la Chine et bientôt bien au-delà.

Wang Mengshu, un expert ferroviaire la Chinese Academy of Engineering, a déclaré que les ingénieurs devront faire face à un certain nombre de difficultés une fois le projet engagé…

« Si le projet devient réalité, le commerce bilatéral, en particulier celui  des produits agricoles, bénéficiera d’un véritable coup de pouce, avec le tourisme et les échanges de peuple à peuple », ajoutait-dit.

« Les changements d’altitude le long de la ligne sont très important. La ligne devrait probablement devoir passer par le Qomolangma qui obligerait les ouvriers à devoir creuser de très longs tunnels », a déclaré Wang. Qomolangma est le nom tibétain pour la montagne du Mt Everest.

Retenu par des montagnes escarpées de l’Himalaya avec ses changements «remarquables» d’altitude, le train sur cette ligne ne pourrait probablement pas dépasser une vitesse maximale de 120 km/ h.

L’ingénieur Wang indique que le projet a été entrepris à la demande du Népal et que la Chine a déjà commencé les travaux préparatoires.

Lobsang Gyaltsen, Président de la Région autonome du Tibet, a déclaré au président népalais Ram Baran Yadav lors de sa visite dans la capitale de la province du Tibet Lhassa, le mois dernier, que la Chine prévoit déjà d’étendre le chemin de fer du Tibet à Kermit, la ville chinoise la plus proche de la frontière du Népal, où une zone de commerce frontalier a été construite.

Outre le Népal, la Chine avait déjà des plans pour étendre son réseau ferroviaire tibétain jusqu’au Bhoutan et jusqu’à l’Inde afin de créer un réseau de circulation dans l’Himalaya.

Lors de sa récente visite au Népal, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a demandé aux fonctionnaires de mener une étude de faisabilité pour étendre le réseau ferroviaire à Katmandou voir au-delà.

Hu Shisheng, directeur de l’Institut chinois des relations internationales, a déclaré aux médias officiels  que l’objectif de la ligne ferroviaire est simplement d’améliorer les économies locales et le niveau de vie de la population.

La Chine a déployé avec le Népal tous les moyens possibles, et ce au grand dam de l’Inde, pour endiguer le flux des Tibétains transitant par le Népal pour rencontrer le dalaï-lama à Dharamsala.

Pékin a récemment accru son aide annuelle au Népal, passant de 24 millions précédemment à 128 millions de dollars cette année.

traduction France-Tibet

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DES APPLICATIONS DONT VOUS N’AVEZ SÛREMENT PAS ENTENDU PARLER LORS DU GLOBAL MOBILE INTERNET CONFERENCE (GMIC) À PÉKIN

Posté par cercletibetverite le 3 mai 2015

http://fr.rsf.org/china-des-applications-dont-vous-n-avez-02-05-2015,47847.html

Des applications dont vous n'avez sûrement pas entendu parler lors du Global Mobile Internet Conference (GMIC) à Pékin

DES APPLICATIONS DONT VOUS N’AVEZ SÛREMENT PAS ENTENDU PARLER LORS DU GLOBAL MOBILE INTERNET CONFERENCE (GMIC) À PÉKIN

PUBLIÉ LE SAMEDI 2 MAI 2015.

Alors que s’est terminée, le 30 avril 2015, la 6e édition de la Global Mobile Internet Conference (GMIC) à Pékin, où se sont réunies les plus grandes entreprises du Net chinoises mais aussi des propriétaires de groupes de médias et des rédacteurs en chef de la presse écrite, Reporters sans frontières (RSF) dénonce une nouvelle fois la censure du Net opérées par les autorités, en soutenant des applications mobiles destinées à contourner la “grande muraille électronique” (Great Firewall) chinoise.

Désormais comparée à la Mobile World Conference (MWC), la GMIC accueille 25 000 participants et des centaines d’entrepreneurs, investisseurs promoteurs et autres professionnels du secteur de l’Internet mobile dans le plus grand marché du monde qu’est la Chine. Mais comme lors de la Conférence mondiale d’Internet, qui s’est tenue dans la petite ville de Wuzhen dans l’est de la Chine du 19 au 21 novembre 2014, la question de la censure du Net et du contrôle de l’information n’a pas été à l’ordre du jour des organisateurs, qui se sont prudemment abstenus de commenter l’absence de liberté sur la Toile ou la surveillance massive des internautes par les autorités de Pékin

Reporters sans frontières, qui soutient activement l’organisation Greatfire.org, présente les applications mobiles développées par Greatfire.org au cours des dernières années, qui visent à contourner la “grande muraille électronique” (ensemble des ressources humaines et des technologies mises en place par les autorités afin de filtrer et censurer tous les contenus “inappropriés” sur Internet).

« La Chine s’est rapidement développée sur le plan économique depuis les années 90, notamment grâce aux nombreux investissements étrangers qui se sont déversés dans le pays, déclare Charlie Smith de Greatfire.org. La plupart de ces investissements ont également permis le développement de l’Internet mobile. Les investisseurs privés ont longtemps promis que l’engagement économique avec la Chine permettrait de réduire la censure et le contrôle de la liberté d’expression. Tandis que les investisseurs privés ont récolté les fruits de leurs investissements, la liberté d’expression s’est empirée. De plus, le développement de l’Internet mobile en Chine n’a fait que multiplier les possibilités pour les autorités d’identifier ceux qui osent critiquer le gouvernement. »

En mettant leur compétence au service du combat contre la censure et le contrôle de l’information en Chine, les membres de Greatfire.org accomplissent un travail incommensurable pour redonner à la population chinoise leurs libertés fondamentales, et leur droit à l’information, quotidiennement bafoués par les autorités, déclare Benjamin Ismaïl, responsable du bureau Asie-Pacifique de Reporters sans frontières. Il est essentiel de faire connaître au plus grand nombre, les applications mobiles développées par Greatfire.org, afin de permettre à tous les internautes de contourner la censure de Pékin. »

Les applications développées par Greatfire.org

DES APPLICATIONS DONT VOUS N’AVEZ SÛREMENT PAS ENTENDU PARLER LORS DU GLOBAL MOBILE INTERNET CONFERENCE (GMIC) À PÉKIN dans Chine logo_fb-90747Free browser :

Permet de contourner la grande muraille et d’accéder aux sites bloqués, accessibilité à Google, Twitter, Facebook, permet de regarder les vidéos YouTube à grande vitesse.

Téléchargement : https://bitbucket.org/greatfire/tes…

fb_screen_shot_-f74ca dans Chine

pp_60-d0f2cPaopao :

Que ce soit pour obtenir des conseils pour contourner la censure ou vendre des chatons, la sécurité des réseaux, Paopao fournit des information non censurées. Paopao est le fruit de la collaboration de personnes concernées par le développement d’Internet en Chine, de reporters qui soutiennent la liberté de la Toile, de techniciens et de cyber-activistes.

Téléchargement : https://raw.githubusercontent.com/g…

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cdt60-e469cChina Digital Times :

« China Digital Times » est un projet de recherche de l’université de Berkeley sur la liberté en ligne. Ce site d’information combine les dernières technologies du Web 2.0 et les contributions éclairées d’internautes.

Téléchargement : https://raw.githubusercontent.com/g…

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fwb60-f9b41Free Weibo :

Bienvenu sur Free Weibo. Nous vous donnons la possibilité d’effectuer anonymement et sans filtre des recherche sur le réseau social Sina Weibo.

Téléchargement : https://raw.githubusercontent.com/g…

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Ces logiciels ont été développés par GreatFire.org. Nous souhaitons que tous nos logiciels deviennent open source. Visitez https://github.com/greatfire/wiki pour voir d’autres projets open source et nos mirroirs débloqués.

Un “Ennemi d’Internet” qui peut être vaincu grâce à “Collateral Freedom”

La Chine fait partie des États qui ont mis en place les systèmes de censure et de surveillance du Net les plus sophistiqués au monde. En 2015, le pays figure toujours parmi les « ennemis d’Internet  ».

Pour lutter contre la censure en ligne, RSF a lancé une opération de déblocage de sites d’information censurés dans le monde. Deux d’entre eux sont chinois : Tibet Post International et Mingjing News , aujourd’hui accessibles depuis les territoires où ils sont d’ordinaire prohibés.

Pour cette initiative, RSF a utilisé un dispositif original utilisé par Greatfire.org pour débloquer des sites de médias étrangers bloqués en Chine : « Collateral freedom« . Fondé sur la technique du mirroring, ce dispositif consiste à dupliquer les sites censurés et à en héberger les copies sur des serveurs de géants du Web, tels Amazon, Microsoft ou Google. Rendre ces services inaccessibles reviendrait à priver des milliers d’entreprises de technologies essentielles, engendrant un coût économique voire politique très élevé, difficile à assumer pour le gouvernement chinois.

La Chine se situe à la 176e place sur 180 pays dans le Classement mondial de la liberté de la presse 2015 établi par Reporters sans frontières.

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Les mille et une manières de bâillonner la presse

Posté par cercletibetverite le 3 mai 2015

http://www.rfi.fr/culture/20150503-medias-liberte-baillonner-presse-russie-venezuela-chine-france-renseignement/
Publié le 03-05-2015 Modifié le 03-05-2015 à 07:27

Les mille et une manières de bâillonner la presse

Par RFI
mediaManifestation à Hong Kong en faveur de la journaliste Gao Yu, condamnée à sept années de prison.REUTERS/Tyrone Siu

Le 3 mai, c’est la Journée mondiale de la liberté de la presse. Une liberté de la presse parfois bafouée, muselée. Dans certains pays, c’est la sécurité des journalistes et des médias dans leur ensemble qui posent problèmes, dans d’autres pays la pression exercée par le pouvoir en place contre les médias peut se révéler une arme tout aussi efficace que les menaces directes.

Il existe mille et une manières d’étouffer l’information, la plus radicale étant d’éliminer le messager, soi en l’assassinant, soit en le mettant en prison pour longtemps. L’une des plus célèbres journalistes de Chine, Gao Yu, âgée de 71 ans, vient d’être condamnée à sept ans de prison pour divulgation de secret d’Etat. Au Vietnam, les pressions vont jusqu’au harcèlement des familles des journalistes. En Ethiopie, ce sont les blogueurs indépendants qui sont les victimes de l’acharnement judiciaire.

Mais la censure peut s’exercer aussi sous couvert de la religion : des législations destinées à protéger le sentiment des croyants ont été mises en place dans près de la moitié des Etats du globe. Dieu ou le roi : il est difficile voire impossible pour les médias de critiquer le souverain en Thaïlande par exemple. En Russie, rapporte notre correspondante, Muriel Pomponne, la loi contre les offenses aux sentiments des croyants incite les médais à la plus grande prudence : ainsi aucun journal n’a publié les dessins de Charlie Hebdo, seul le site d’une radio s’y est risqué. Les contrevenants risquent jusqu’ à 3 ans de prison.

Museler la presse, c’est encore renforcer la cyber-censure. Ainsi au Pakistan, la loi sur la prévention des crimes électroniques oblige les opérateurs internet à fournir leurs données sur le modèle des mesures adoptées aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. En France enfin, des avocats, des médecins et des journalistes ont également exprimé leur inquiétude sur le projet de loi sur le renseignement. Actuellement examinée par le Parlement, la loi rendrait possible une surveillance massive des citoyens.

En Russie

« Une presse indépendante contribue à la consolidation de l’Etat ». Cette phrase a été prononcée par Vladimir Poutine il y a moins d’une semaine. Dans les faits, en Russie, la presse libre a de plus en plus de difficulté à vivre, explique notre correspondante à Moscou,Muriel Pomponne. Il n’existe pas de censure préalable, mais de nombreuses lois agissent comme des épées de Damocles sur les médias. Ces lois contribuent également à détourner les annonceurs des médias indépendants et à les fragiliser économiquement.

Les médias sont sous la surveillance de Roskomnadzor, l’organisme chargé de veiller au respect des lois. Et les lois restrictives sont de plus en plus nombreuses.

Ainsi le clip de campagne de Hillary Clinton est désormais réservé aux « 18 ans et plus » : c’est la chaîne de télévision indépendante Dojd qui a elle-même appliqué cette restriction, sans y avoir été contrainte. Dojd a pris cette précaution en raison d’une image montrant deux hommes main dans la main. Or une loi interdit toute propagande de l’homosexualité auprès des mineurs. Sans cette mesure préventive, la chaîne risquait une suspension de trois mois.

La loi contre l’extrémisme est un fourre-tout qui permet de suspendre les médias qui évoquent des manifestations non autorisées, ou ceux qui citent des mouvements nationalistes ukrainiens. Elle a été enrichie d’une loi contre les appels au terrorisme, d’une autre contre le séparatisme, d’une contre la propagande nazie.

L’humour est sans doute la prochaine victime de l’auto censure, à cause dune loi qui interdit désormais les parodies qui ne respectent pas la personnalité de la personne parodiée.

Au Venezuela

2014 a été une année noire pour les médias vénézuéliens où les pressions et les menaces sur les journalistes sont fortes.

La presse écrite, sous pression depuis des années, elle pâtit également de la grave crise économique qui touche le Venezuela. Le manque de devise dans un pays où il est de plus en plus difficile d’obtenir des dollars à un prix raisonnable a provoqué des problèmes d’approvisionnement, notamment en papier, ce qui a obligé de nombreux journaux à réduire le nombre de page, ou à ne conserver qu’une version électronique comme Tal Cual, dirigé par l’ancien guerillero Teodoro Petkoff, lauréat du prix Ortega y Gasset pour son travail en faveur du dialogue démocratique. On peut également citer le départ contraint de la caricaturiste Rayma Suprani du quotidien El Universal.

L’audiovisuel est également touché. Mais pour ce type de médias, les techniques sont plus insidieuses puisque ce sont en général des sympathisants du parti au pouvoir qui rachètent des médias d’opposition comme se fut le cas en mai 2013 avec la seule chaîne de télévision d’opposition, Globovision.

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La liberté de la presse perd encore du terrain dans le monde

Posté par cercletibetverite le 3 mai 2015

http://www.rfi.fr/culture/20150502-rsf-liberte-presse-perd-terrain-monde-reporters-sans-frontieres-medias/
FRANCE MÉDIAS DROITS DE L’HOMME UNION EUROPÉENNE
Publié le 03-05-2015 Modifié le 03-05-2015 à 05:48

La liberté de la presse perd encore du terrain dans le monde

mediaAu Honduras, un manifestant lance une pierre sur un journaliste reporter d’images, à Tegucigalpa, le 25 mars 2015.AFP PHOTO/Orlando Sierra

Au moment où Reporters sans frontières marque les 30 ans de sa création, le point annuel qu’il réalise sur l’état de la liberté de la presse dans le monde n’est guère réjouissant. Les indicateurs retenus par RSF sont sans appel : 2014 est l’année d’une régression brutale pour la liberté de l’information.

Quatre mois à peine après l’attentat meurtrier contre Charlie Hebdo en France, le rapport annuel de Reporters sans frontières (RSF) vient encore surligner la dégradation de la liberté de la presse dans le monde. Dans sa version 2015, l’association pointe une stabilité dans le classement de tête où on retrouve presque toujours les mêmes, des pays nordiques : la Finlande, première pour la cinquième année consécutive, la Norvège et le Danemark.

La chasse aux journalistes s’intensifie

A l’autre bout de l’échelle, dans un cadre noir, la Chine, la Syrie, le Turkménistan, la Corée du Nord et l’Erythrée occupent la place peu enviable de pays où l’information est sous contrôle absolu. Aucun risque que la situation aille en s’améliorant d’après les indicateurs fournis par le rapport. En effet, les enquêtes menées par RSF montrent que parmi les vingt pays les moins respectueux de la liberté d’expression, « quinze ont fait pire que pour l’édition 2014 ».

A côté du pire, le mieux n’est guère plus encourageant. Les deux tiers des 180 pays figurant au Classement mondial de la liberté de la presse 2015 affichent en effet des performances moins bonnes qu’en 2014. Pour les mesurer, RSF a instauré un barème de points : plus les atteintes à la liberté de la presse sont intenses, plus les points sont élevés. A l’échelle mondiale, le score culmine à 3 719 points en 2015, soit une hausse de 8 % par rapport à 2013 et de près de 10 % depuis 2012.

Parmi les pays qui ont enregistré un net recul, RSF retient le Congo-Brazzaville au 107e rang cette année soit une perte de 25 places après une année « difficile pour les médias indépendants ». Dans ce pays, « le gouvernement a intensifié sa chasse aux journalistes critiques, usant parfois de méthodes extrêmement violentes ».  Mieux lotie au 73e rang, l’Italie n’en perd pas moins 24 places conséquence « des menaces exercées par la mafia et de procédures en diffamation abusives dont le nombre a explosé ».

France et Etats-Unis : pas de quoi pavoiser

En Amérique du Sud, le Venezuela perd 20 places au 137e rang notamment à cause des agissements de « l’armée nationale bolivarienne qui tire sur les journalistes pendant les manifestations ». Les Etats-Unis sont également dans le collimateur de MSF ayant perdu 3 places, ils se classent au 49e rang. Cette régression est due avant tout « à la guerre contre l’information menée par l’administration Obama notamment dans le dossier WikiLeaks ».

Ce score médiocre n’a pas empêché d’ailleurs le président Obama de dénoncer le 1er mai les attaques contre la liberté de la presse à travers le monde. A cette occasion il recevait trois journalistes originaires d’Ethiopie, du Vietnam et de la Russie, des pays qui « limitent sévèrement », a-t-il insisté, cette composante « cruciale » de la démocratie.

Classée à la 38e position, la France progresse d’une place mais connaît toujours « un niveau élevé de conflits d’intérêt ». MSF regrette aussi que le secret des sources soit mal protégé. Il est à noter que les assassinats des journalistes de Charlie Hebdo ne sont pas inclus dans ce rapport ayant été perpétrés après la période prise en compte pour la compilation du Classement mondial 2015.

Madagascar remonte

Quelques pays, peu nombreux remarque Reporters sans frontières, ont connu cette année une amélioration de la liberté de la presse. La progression la plus remarquable a été accomplie par la Mongolie qui à la 54e place remonte de 34 échelons. Madagascar a également réalisé une remontée de 17 places se situant cette année au 64e rang. Pour RSF, « les effets bénéfiques des lois sur l’accès à l’information, en vigueur depuis 2012, et la mise en place de vrais médias de service public ont entraîné une vision positive de l’évolution de l’environnement de la presse ».

En gagnant 15 places, la Côte d’Ivoire au 86e rang « continue de s’extraire d’une crise politique et sociale qui avait plongé le pays en pleine guerre civile en 2010. La situation demeure néanmoins contrastéedans un pays où la libéralisation de l’audiovisuel est attendue pour 2015, non sans quelques craintes qu’elle s’accompagne d’une censure institutionnelle », relativise RSF.  Moindre progression de 7 places pour la Tunisie qui, au 126e rang stagne dans l’absolu du fait notamment « du nombre toujours trop élevé d’agressions commises à l’encontre de journalistes ».

« Agissant souvent au nom de la sécurité nationale », Reporters sans frontières vise  les démocraties qui « prennent des largesses avec leurs valeurs ». « Face à une menace réelle ou fallacieuse, des gouvernements se créent tout un arsenal législatif afin de museler les voix indépendantes. Un phénomène qui touche aussi bien les régimes autoritaires que les démocraties ».

Autre observation intéressante, l’Union européenne qui montre « les limites de son modèle démocratique ». Parmi ses membres, le classement des pays s’étale de la 1ère (Finlande) à  la 106e place (Bulgarie), la preuve pour RSF que l’UE « semble débordée par les velléités de certains Etats membres à transiger avec la liberté de l’information ».

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Dans les montagnes, les Népalais seuls au monde

Posté par cercletibetverite le 2 mai 2015

http://www.liberation.fr/monde/2015/05/01/dans-les-montagnes-les-nepalais-seuls-au-monde_1282289

Dans les montagnes, les Népalais seuls au monde

LAURENCE DEFRANOUX 1 MAI 2015 À 19:46
Jeudi, l'odeur des cadavres commençait à rendre l'air de Chautara irrespirable.

Jeudi, l’odeur des cadavres commençait à rendre l’air de Chautara irrespirable. (Photo Philippe Lopez. AFP)
REPORTAGE

Une semaine après le séisme, l’aide dans la région de Chautara demeure très limitée.

Perchée sur une crête à 1 800 mètres d’altitude, la petite ville de Chautara domine la magnifique vallée himalayenne, découpée en terrasses verdoyantes. L’hôpital du district de Sindhupalchok est un bâtiment simple mais élégant, construit récemment. Ses salles vides, jonchées de moellons, résonnent sous les pas et les rideaux flottent derrière les vitres explosées. Une chèvre aux longues oreilles grimpe un escalier suspendu dans le vide. Dans la cuisine, abandonnée depuis le séisme du week-end dernier, une femme s’active aux fourneaux.

Pabitra Dangal achetait du lait à l’épicerie près de chez elle, samedi dernier, lorsque la terre a tremblé«pendant cinq minutes», dit-elle. Elle a couru dehors pendant que la boutique et sa maison s’écroulaient. Désormais, elle a mis en place une «cantine» dans l’hôpital, installé des chaises en plastique sur les dalles défoncées de la terrasse, et attend les clients. Dans les toilettes aux canalisations éclatées, des fissures larges comme le bras menacent le visiteur. Pabitra ne sait pas combien de temps elle restera. «Jusqu’à la saison des pluies, mi-juillet, peut-être.» D’ici là, il faut attendre et voir. Attendre quoi ? «Rien. On ne peut pas reconstruire, tout est détruit ici.»

Chautara, 6 000 habitants, est le chef-lieu du district de Sindhupalchok, qui commence à 80 km de Katmandou et s’étend dans l’Himalaya jusqu’à la frontière tibétaine. Comme tout le pays, il a durement ressenti le tremblement de terre, classé 7,6 sur l’échelle de Richter. Les bâtiments et les habitants, ébranlés, ont aussi pris de plein fouet le deuxième séisme, qui s’est déclenché dimanche vers 21 heures et dont l’épicentre n’était qu’à quelques dizaines de kilomètres au nord-est – il avait d’abord été pris par erreur pour une très forte réplique du premier.

«Peur». Mercredi soir, sur le stade de foot de Chautara, un petit camp de tentes et un poste de santé primaire accueillent les blessés descendus des villages alentour. Cinq hélicoptères de l’armée népalaise le survolent régulièrement, assurant l’évacuation des cas les plus graves jusqu’à Katmandou. Le district a été déclaré zone la plus touchée du pays lundi. Suivant un bilan encore provisoire, 1 820 victimes ont été recensées dans cette seulerégion. Et 614 blessés. Mais les autorités népalaises estiment qu’au moins 5 000 personnes se trouvent encore en détresse, sans soins, dans des zones inaccessibles.

Les routes sont fermées en altitude, endommagées par des glissements de terrain ou soulevées par le séisme. L’électricité étant coupée, les habitants ne peuvent pas recharger leurs portables et appeler à l’aide. Selon Ram Jee Karki, chef de la région centre nord du Comité international de la Croix-Rouge, 90% des 89 unités médicales du district (un hôpital, trois centres de santé et des petits dispensaires) sont à terre et 5% gravement endommagées. Les trois quarts des stocks de médicaments sont détruits. «Il n’y a aucun personnel de santé dans les montagnes car ils ont l’habitude de passer le week-end à Katmandou et ont eu peur de revenir travailler. A cause des répliques, la terre a tremblé 41 fois les trois premiers jours, mais aussi à cause des agressions», explique-t-il.

Otage. Lundi, la première mission de sauvetage envoyée par le gouvernement népalais a été durement prise à partie par les habitants des villages situés sur la route de Chautara. Une équipe népalaise de l’ONG Save the Children, qui possède pourtant un programme de développement sur place, a été prise en otage par la population. Celle-ci réclamait une part de l’immense aide envoyée par les pays étrangers, notamment des bâches, de la nourriture et des équipes de déblaiement pour sortir les corps ensevelis sous les décombres. La police se trouvant débordée, l’ONG a été forcée de laisser son stock et le gouvernement a négocié avec les autorités locales une paix provisoire, les assurant d’une aide prioritaire.

Mercredi, des habitants de Chautara soulevaient encore, grâce à une échelle et des bâtons, les gravats d’une maison, lançant des insultes au passage d’un minibus de secouristes népalais et français. Plus loin, des soldats remontaient des ruines, dans une couverture tendue, un corps minuscule enveloppé dans un plastique. Le soleil revenu après des jours de pluie, l’odeur de cadavre se faisait plus forte.

Par Laurence Defranoux Envoyée spéciale à Chautara (Népal)

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