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Bloqué en Chine après un accident de la route, un Gravelinois appelle au soutien de la France

Posté par cercletibetverite le 1 avril 2015

Bloqué en Chine après un accident de la route, un Gravelinois appelle au soutien de la France

Publié le 01/04/2015

OLIVIER DUFOURG

Depuis mai 2014, Alain Deflesselles, un Gravelinois détaché de l’Éducation nationale à Nankin, en Chine, est privé de son passeport suite à un accident de la circulation dont il assure pourtant être la victime. Et sans passeport en Chine, plus aucun déplacement n’est possible, ni dans le pays, ni ailleurs…

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Depuis mai 2014, Alain Deflesselles, un Gravelinois de 47 ans, est privé de son passeport suite à un accident de la circulation.<br /><br />

Détaché de l’Éducation nationale à Nankin depuis 2010, Alain Deflesselles, un enseignant de 47 ans, est également connu pour ses expositions de photos, en France comme en Chine. Aujourd’hui, il résume sa mésaventure de la manière suivante : tentatives d’homicide avec voiture avortée, inversement des responsabilités, discrimination, tentative de racket, confiscation de passeport, impossibilité de revenir en France, « inaction de l’ambassade », impossibilité de se défendre et de rétablir la vérité des faits.

Les faits remontent au 25 mai 2014. Ce jour-là, alors qu’il circule à moto, Alain Deflesselles explique qu’un automobiliste lui coupe la route : « Je klaxonne, tandis que lui, à sa fenêtre, crache son racisme et marque son mépris d’un coup de volant rageur. Là, je l’évite de justesse ».

« Un acte xénophobe »

À partir de là, les événements s’enchaînent : deuxième puis troisième tentative de l’automobiliste chinois de percuter la moto d’Alain Deflesselles, qui finit par se coucher sur la chaussée, « en proie aux roues d’autres véhicules », selon le Gravelinois, qui ajoute que l’automobiliste aurait ensuite délibérément roulé sur sa moto. « Là, je me suis dit : Il faut séparer le tueur de son volant. Dix secondes seront nécessaires pour tester la vitre du poing, le pare-brise et le toit ouvrant, qui céderont sous mon poids, mais jamais je n’ai cherché à frapper mon agresseur », assure Alain Deflesselles, qui parle d’« acte xénophobe » de la part de l’automobiliste et de « légitime défense » de la sienne.

La suite ? Alors qu’il passe des coups de fil pour chercher de l’aide (numéro d’urgence de l’ambassade, police anglophone, amis, etc.), Alain Deflesselles, portable à l’oreille, dit apercevoir « trois bagarreurs envoyés par mon agresseur et j’ai fini avec une dent cassée ». Et c’est alors, toujours selon le Gravelinois, que la police débarque. « Mon agresseur se précipite et leur parle calmement (…) Au bout du compte, la première étape administrative de la police a été de transformer mon statut de victime en celui de coupable ! On m’a facturé la réparation de la voiture, on m’a confisqué mon passeport, ce qui fait que je n’ai pas pu revenir en France depuis février 2014, et l’agresseur me réclame une indemnité qui équivaut à la moitié de mon traitement annuel ! », assure Alain Deflesselles, qui parle de « privation de liberté », de « manœuvres d’intimidation », et même de « rançonnement pour ma mise en liberté ».

Depuis, comment la situation a-t-elle évolué ? « Plus de conciliation possible, risque de me faire broyer par la justice chinoise et finir en tôle », répond le Gravelinois, qui lance aujourd’hui un appel au soutien de la France .

 

 

Publié dans Chine | Pas de Commentaire »

PÉTITION :Monsieur l’Ambassadeur, savez-vous qu’un ressortissant français est injustement privé de son passeport à Nankin ?

Posté par cercletibetverite le 1 avril 2015

https://www.change.org/p/son-excellence-monsieur-gourdault-montagne-ambassadeur-de-france-en-chine-monsieur-l-ambassadeur-savez-vous-qu-un-ressortissant-fran%C3%A7ais-est-injustement-priv%C3%A9-de-son-passeport-%C3%A0-nankin
Adressée à Ambassadeur de France Son Excellence, Monsieur GOURDAULT-MONTAGNE, Ambassadeur de France en Chine

Monsieur l’Ambassadeur, savez-vous qu’un ressortissant français est injustement privé de son passeport à Nankin ?

Jennifer MACINTOSH France
PÉTITION :Monsieur l’Ambassadeur, savez-vous qu’un ressortissant français est injustement privé de son passeport à Nankin ? dans Chine AEbxlnEdjyURMyi-800x450-noPad

Une Chine juste ne peut condamner la victime d’un chauffard brutal et sans scrupules à indemniser son agresseur. Une Chine juste ne prend pas parti contre un Français parce qu’il est Français.

Le 25 mai 2014, alors qu’il roule à moto à Nankin, Alain DEFLESSELLES, professeur de français et photographe, risque à plusieurs reprises d’être renversé par un automobiliste australien d’origine chinoise. Lorsqu’il klaxonne pour manifester sa surprise, Alain entend des paroles xénophobes puis est violemment et intentionnellement projeté au sol. Le chauffard roule alors avec sa lourde berline sur sa moto pour la détruire.

Une fois à terre, le Français, blessé et craignant d’être écrasé par son agresseur, tente alors de le faire sortir de son véhicule par la portière, pour se protéger. Celle-ci étant fermée, il passe par le toit ouvrant qu’il brise en tombant dans la voiture, forçant finalement l’Australien à sortir de son véhicule.

Alain, qui ne commet aucune violence physique à l’encontre de son agresseur, est alors passé à tabac par trois badauds. Il est immédiatement placé en garde à vue par la police, qui refuse d’utiliser les bandes de vidéosurveillance pour établir la vérité. Depuis, il est privé de passeport et risque la prison parce qu’il refuse de verser des indemnités à l’agresseur xénophobe. Les autorités, qui ont pris en compte la plainte du chauffard, refusent d’enregistrer celle d’Alain. Le chauffard, lui, ne doit en aucune manière indemniser Alain pour les frais nécessaires à la réparation de sa moto.

En signant cette pétition, vous demandez :

-  à ce qu’une victime ayant subi des blessures intentionnelles et exerçant son droit à la légitime défense face à un chauffard et tueur potentiel, en Chine comme partout dans le monde, ne soit pas considérée comme un(e) criminel(le), quelle que soit sa nationalité.

- à ce que tout ressortissant étranger résidant en Chine bénéficie d’une égalité de traitement face à la justice chinoise.

- à la fin des poursuites judiciaires visant Alain DEFLESSELLES.

 

Adressée à
Ambassadeur de France Son Excellence, Monsieur GOURDAULT-MONTAGNE, Ambassadeur de France en Chine
Monsieur l’Ambassadeur, savez-vous qu’un ressortissant français est injustement privé de son passeport à Nankin ?
Mises à jour

  1. il y a 3 jours
    50 soutiens
  2. il y a 6 jours
    Jennifer MACINTOSH a lancé cette pétition


Son Excellence, Monsieur GOURDAULT-MONTAGNE…

Publié dans Chine | Pas de Commentaire »

Ouïghours et Tibétains: même stratégie d’implantation de la Chine

Posté par cercletibetverite le 1 avril 2015

http://geopolis.francetvinfo.fr/ouighours-et-tibetains-meme-strategie-dimplantation-de-la-chine-57613

Ouïghours et Tibétains: même stratégie d’implantation de la Chine

Par Frédérique Harrus | Publié le 01/04/2015 à 16H55

Vieille ville
Vieille ville de Kashgar (Xinjiang) sur fond de nouveaux immeubles. © REUTERS/Carlos Barria

Il est théoriquement possible de pratiquer sans problème l’une des cinq religions officielles en Chine. Dans la réalité, la Chine est un pays laïc où afficher sa pratique religieuse n’est pas forcément une bonne idée. Quand les régions dites autonomes revendiquent leur spécificité religieuse, la Chine n’est pas loin d’y voir du séparatisme.

En Chine la liberté de croyance été inscrite dans la constitution en 1978. On est libre de croire dans une des cinq religions officiellement reconnues et validées.  Pourtant, suivant les régions il existe différents niveaux de lecture de la Constitution chinoise et différentes «autorisations» de croyance. A partir du moment où le pouvoir central croit détecter dans la pratique religieuse une forme d’affirmation identitaire ou soupçonne des revendications séparatistes, la liberté de pratiquer et de croire devient toute relative. Elle est même parfois déclarée illégale. Et la répression de se faire féroce.

Les musulmans ouïghours
Ainsi la région du Xinjiang, berceau des Ouïghours, où vivent près de 10 millions de musulmans. Ils ne ressemblent physiquement pas du tout aux Hans, l’ethnie chinoise majoritaire. Turcophones, ils ne maîtrisent pas plus leur langue, le mandarin. Après l’échec d’une tentative d’assimilation «douce» via le mariage ou l’intégration dans les différents rouages de l’administration, Pékin est passé à une méthode plus autoritaire. Interdiction de pratiquer l’islam pour les étudiants et les fonctionnaires. Ils sont priés de manger ostensiblement pendant le ramadan ! Un fonctionnaire repéré comme pratiquant verra, au mieux, sa carrière stagner. Interdiction des autorités locales de porter la barbe pour les hommes, le voile pour les femmes. C’est comme ça que, selon le Quotidien de la Jeunesse de Chine, un tribunal de Kashgar a récemment condamné à six ans de prison un homme de 38 ans, son épouse écopant elle de deux ans d’incarcération pour ces faits.

La ville historique de Kashgar détruite a été reconstruite à l’identique par la volonté des autorités chinoises. But: en faire un centre-ville musée dans lequel des hommes, sorte de figurants folkloriques, sont maintenus pour que cela reste vivant. Rebiya Kadeer, opposante ouïghoure dénonce: «Les autorités ont aussi entrepris la destruction de sites importants pour l’identité ouïghoure, notamment à Kashgar, ville symbole de l’Asie centrale, étape historique de la route de la Soie». «Elles invoquent la destruction de maisons anciennes et dangereuses, la modernisation de la ville. Dans toutes les villes, des traces de nos croyances sont détruites.». Démolir une très vieille ville, la reconstruire à l’identique, toute neuve, propre et nette. Edifier aussi des immeubles de logements neufs, identiques et sans âme et y reloger les Ouïghours chassés par les destructions de l’habitat ancien qui refusent des indemnisations qu’ils jugent trop faibles. Tous «logés à la même enseigne», celle de la Chine.

La situation du Xinjiang n’est pas sans rappeler celle du Tibet. Cette province géographiquement située sous la précédente, à l’extrême ouest de la Chine, comme nous le montre la carte de Geoatlas et Graphi-Ogre sur le site diploweb, bénéficie du même statut particulier de «région autonome». Présentant toutes les deux des intérêts stratégiques non négligeables pour la Chine, comme des zones de passage entre le territoire chinois et le reste du monde à l’Ouest, par exemple. En recelant des gisements de pétrole pour le Xinjiang et des gisements d’uranium pour le Tibet, ces régions sont incontournables et l’une comme l’autre n’ont d’autonome que le nom.

Les bouddhistes tibétains
Le Tibet aussi a tenté, en son temps, de faire valoir son autonomie, qui elle aussi passait par le fait religieux. On parle plus d’une autonomie, que d’une réelle indépendance qui n’a aucune réalité historique, selon Georges-André Morin puisque le Tibet fait partie du monde chinois depuis au minimum le XIIIe siècle. Ici il n’est plus question d’islam, mais de bouddhisme.

La revendication des Tibétains est celle d’une vie centrée sur la spiritualité avec comme chef politique et religieux le dalaï lama, pour ne pas parler de théocratie. Ce dernier s’est exilé en Inde quand les relations avec la Chine se sont radicalisées.

Depuis les années 50, la même répression existe sur les hauts plateaux tibétains. Les monastères ont été attaqués et détruits. Il y fut question de viol systématique de moines et moniales. Même politique urbaine pour Lhassa, la capitale tibétaine que pour Kashgar. Destruction des vieilles habitations et reconstruction à l’identique. Une ligne de train Pékin-Lhassa a été bâtie .Depuis, elle déverse sur la capitale tibétaine des flots de touristes chinois qui visitent la cité comme un luna park. Jean-Vincent Brisset, directeur de recherches à l’Institut de relations internationales et Stratégiques, pense que « la Chine espère reproduire au Xinjiang ce qu’elle est parvenue à faire en Mongolie, et ce qui est en bonne voie au Tibet, à savoir un ethnocide, une destruction de l’identité culturelle d’un groupe. Sauf qu’elle se heurte à une résistance qui semble vouloir prendre de l’ampleur ». Et d’ajouter : « La province du Xinjiang est une région vivant sous l’apartheid. Les musulmans y sont victimes d’ostracisme et de discrimination de la part des Hans, l’ethnie historique chinoise. Ensuite, il favorise socialement et économiquement cette masse chinoise, jusqu’à rendre leur position extrêmement enviable. L’objectif est que les Hans deviennent majoritaires et qu’ils aient la mainmise sur l’économie régionale. Les Ouïghours n’auront alors pas d’autre choix que de se fondre dans la masse Han.»

Là où les Tibétains ont trouvé une forme de protestation qui les agresse plus eux que quiconque en s’immolant par le feu, les Ouïghours, eux, sont plus «tournés vers l’extérieur». Ils attaquent des postes de police au moyen de couteaux et de bâtons, et d’autre représentations de l’autorité chinoise. Mais quand ils en ont les moyens et la possibilité, ils ne reculent pas devant l’attentat à l’explosif. Jean-Vincent Brisset constate que «pendant longtemps, les attentats attribués aux Ouïghours étaient localisés au Xinjiang. Certaines attaques récentes (Pékin, Kunming…) sont inquiétantes, car elles montrent une extension du problème à d’autres parties du pays.»

D’où l’inquiétude de Pékin qui voit la situation se radicaliser et lui échapper peu à peu du côté de Ouïghours, suffisament désespérés pour être prêts à tout…

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9ème session du Parlement tibétain, appel à l’unité

Posté par cercletibetverite le 1 avril 2015

http://www.tibet.fr/actualites/cloture-de-la-9eme-session-du-parlement-tibetain/
30/03/15 | 9 h 42 min par France-Tibet   

9ème session du Parlement tibétain, appel à l’unité

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Le 15ème parlement tibétain à tenu fin mars pendant deux semaines sa 9ème session .

M. Penpa Tsering, Président du Parlement tibétain en exil a salué les parlementaires pour leur participation sans réserve dans les discussions.

Le 15ème Parlement tibétain a réitéré son appel au gouvernement chinois d’autoriser une délégation d’enquêteur indépendants comprenant des diplomates, des médias et des représentants, des groupes de droits de l’homme à visiter le Tibet.

Dans son discours d’ouverture de cette session, M. Penpa Tsering, a parlé de la situation critique régnant à l’intérieur du Tibet et la vague d’immolation qui a balayé le Tibet depuis 2009.

« La situation au Tibet continue de rester sombre. Cinq Tibétains se sont immolé par le feu en signe de protestation depuis la dernière session du Parlement tibétain en Septembre 2014, pour un total de 136 auto-immolations depuis 2009″, a déclaré M. Tseing.

Le ministre des Finances M. Tsering Dhondup a présenté à la chambre des parlementaires, le budget pour  2015-2016 qui a été un sujet d’intenses délibérations durant toute cette session. Le budget a été adopté pour 2018 millions de roupies (30 millions d’euros) contre un budget estimatif attendu de 1900 millions de roupies. Le Kashag (Administration centrale tibétaine) a exprimé sa confiance dans ce budget. Dans son discours de clôture, le Président Penpa Tsering a exprimé l’espoir dans le conseil des ministres tibétain dirigé par le Premier ministre Lobsang Sangay pour sécuriser financièrement l’administration centrale tibétaine, tout en exhortant le peuple tibétain de contribuer aux ressources financières de l’administration en payant leur cotisation volontaire (green-book).

M. Penpa Tesering à conclu la session avec un appel à tous les Tibétains à œuvrer pour la cause du Tibet dans leurs propres capacités, et de contribuer au fonctionnement de l’administration tibétaine. Le Président a également exhorté le peuple tibétain à maintenir l’harmonie entre les différentes organisations, en particulier pendant les campagnes politiques. Il a également dit que le peuple tibétain, à un moment où la question du Tibet connaît une importante couverture médiatique et d’une attention internationale, devraient aussi essayer de promouvoir des choses qui profitent à la cause et éviter celles qui pourrait lui nuire.

Il a invité les Tibétains à faire preuve de retenue tout en pratiquant le droit démocratique de la liberté d’expression dans les médias sociaux ou d’autres formes de communication, qui pourrait démoraliser les Tibétains de l’intérieur. « Au contraire, nous appelons avec insistance tout le monde à se serrer les coudes, à avancer dans la même direction, et de diriger nos efforts à réaliser le désir communs du peuple tibétain à la fois au Tibet et en exil ». Ces déclarations font suite au derniers heurt durant la manifestation du 10 mars à New-York (voir-article).

Le président du Parlement a également appelé les Tibétains à se rassembler en grand nombre leur des événements de soutien. « Même si nous avons la possibilité de suivre des manifestations ou des enseignement en direct et en rediffusion sur les supports numérique, il est préférable d’y être présent en vrai. Nos rassemblement en grand nombres sont un message fort à la Chine et qui montre notre unité et peut également servir de source d’inspiration pour les Tibétains de l’intérieur ».

M. Penpa Tsering, a durant cette session souligné la volonté du Parlement de répondre aux aspirations du peuple tibétain et de prendre la responsabilité sérieuse et efficace d’un retour réussi de Sa Sainteté le Dalaï Lama au Tibet.

Le Parlement a réaffirmé la « voie médiane » comme la seule solution viable pour résoudre la question du Tibet par le dialogue avec le gouvernement chinois.

L’ensemble des parlementaires ont également exprimés leur gratitude aux parlements et aux chefs de gouvernement et la communauté internationale pour leur soutien et leur appel à poursuivre leur soutien à la juste cause du Tibet.

En Bref la session à également vu l’attribution d’un nouveau siège du parlement pour la région Australasie.

Le Parlement tibétain est le plus haut organe législatif de l’Administration centrale tibétaine. Les séances ont lieu deux fois par an, avec un intervalle de six mois entre les sessions. Les élections ont lieu tous les cinq ans et tout tibétain qui a atteint l’âge de 18 ans a le droit de voter. Aujourd’hui, la chambre se compose de 44 membres dirigés par un président et un vice-président, qui sont élus par les membres entre eux. Les parlementaire se réuniront pour une prochaine session en Septembre 2015 pour discuter des rapports annuels présentés par les sept départements de l’Administration centrale tibétaine qui ont renoncé au nom de « gouvernement tibétain en exil » depuis 2011.

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La Chine exécute plus de condamnés que le reste du monde

Posté par cercletibetverite le 1 avril 2015

http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/La-Chine-execute-plus-de-condamnes-que-le-reste-du-monde-2015-04-01-1297871

La Chine exécute plus de condamnés que le reste du monde

Selon Amnesty International, au moins 607 personnes ont été exécutées dans le monde en 2014.

1/4/15 – 15 H 00

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/alswart – Fotolia

Les exécutions ont reculé l’an dernier, mais de plus en plus de condamnation à mort ont été prononcées.

Le nombre d’exécutions dans le monde est en recul, souligne le rapport annuel d’Amnesty International, publié mercredi 1er avril. Au moins 607 personnes ont été exécutées dans le monde en 2014. Elles étaient 778 en 2013.

La Chine exécute plus de condamnés que le reste du monde

Amnesty n’a pas pu prendre en compte les chiffres de la Chine et de la Corée du Nord, car le recensement des exécutions y est classé « secret d’État ». Mais la Chine a exécuté « plus de condamnés que l’ensemble des pays du globe réunis », selon ses estimations.

 

L’ONG estime que plusieurs milliers de personnes auraient subi la peine capitale. « Il faut savoir que 55 délits sont passibles de la peine de mort », du vol à la corruption et jusqu’au crime de sang, rappelle Anne Denis, responsable de la commission Abolition de la peine de mort pour Amnesty International France. Pour prendre en compte symboliquement dans son calcul, la Chine et la Corée du Nord, l’ONG a comptabilisé quatre personnes pour ces deux pays dans son étude.

En Iran, la peine capitale est répandue

Parmi les pays recensés, vingt-deux ont fait usage de la peine capitale. L’Iran arrive largement en tête avec 289 exécutions, suivi de l’Arabie saoudite (90), de l’Irak (61) et des États-Unis (35). « Une source fiable nous a indiqué qu’il y aurait 454 exécutions supplémentaires en Iran qui n’ont pas été comptabilisées dans les chiffres officiels, portant à 743 le nombre de condamnés », prévient Anne Denis.

Plus de condamnations à mort

La peine capitale a cependant été moins appliquée dans le monde en 2014, même si les condamnations ont augmenté de 28%, avec 2 466 peines prononcées. Cette situation s’explique entre autres par les 509 condamnations requises en Égypte à l’encontre de Frères musulmans.

 

Le Nigeria en a réclamé au moins 659. « Le recours à la sentence capitale est une réponse facile des gouvernements face à des situations qu’ils sont incapables de contenir, explique Anne Denis. Ils veulent montrer à l’opinion publique, qui craint pour sa sécurité avec la montée du terrorisme, que les crimes ne restent pas impunis. »

Faire pression par le droit international

Amnesty International craint que 2015 ne soit pas une bonne année, alors que le Pakistan vient de relancer l’application de la peine capitale, après une violente attaque contre une école.

 

La situation montre cependant des signes encourageants. 140 pays ont aboli la peine capitale en droit ou en pratique. La peine de mort a « une mauvaise image sur le plan international », rappelle Anne Denis. La Guinée équatoriale, par exemple, a mis un moratoire sur la peine de mort en février 2014 afin de pouvoir rejoindre cinq mois plus tard, en juillet, la communauté des pays de langue portugaise.

« Dans l’ensemble, l’abolitionnisme fait son chemin », se réjouit la responsable de la commission Abolition de la peine de mort. Fidji est devenu en juillet 2014, le 99e État du monde à abolir dans son droit la peine de mort pour tous les crimes.

Célia Garcia-Montero

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