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Bras croisés, mains levées : à chaque mouvement son signe de protestation

Posté par cercletibetverite le 3 octobre 2014

http://www.lefigaro.fr/international/2014/10/03/01003-20141003ARTFIG00132-bras-croises-mains-levees-a-chaque-mouvement-son-signe-de-protestation.php

Bras croisés, mains levées : à chaque mouvement son signe de protestation

Par Blandine Le Cain

    • Mis à jour le 03/10/2014 à 12:47
    • Publié le 03/10/2014 à 12:40
Des étudiants hongkongais croisent leur bras en signe d'opposition
 

EN IMAGES - Des étudiants de Hongkong aux opposants tunisiens à Ben Ali, en passant par les manifestants de Ferguson aux États-Unis, chaque groupe s’est approprié un geste pour signifier son opposition.

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Bras croisés, mains levées : à chaque mouvement son signe de protestation dans International LeFigaro_Babbel_Anglais_98x98L’anglais ?Apprenez l’anglais avec Babbel et LeFigaroDémarrer

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La révolte est affaire de symboles. Les étudiants de Hongkong en ont plusieurs: les parapluies, auxquels ils doivent leur nom, mais aussi le ruban jaune, accroché à leurs t-shirts, leurs poignets et aux grilles protégeant les bâtiments gouvernementaux, et leurs gestes. Mercredi, le leader du mouvement, le jeune Joshua Wong, est apparu sur les photos au milieu d’autres manifestants en croisant les bras au-dessus de sa tête lors d’une cérémonie du drapeau pour la fête nationale. Le lendemain, la posture était reprise par des centaines de New Yorkais rassemblés sur Times Square pour apporter leur soutien aux étudiants hongkongais.

Le «crossed arms» (bras croisés), déjà utilisé dans certains mouvements étudiants précédents à Hongkong, pourrait bien devenir l’autre emblème de cette «révolution des parapluies». Un journaliste du Washignton Post rappelle ainsi comment, au fil des manifestations, les mouvements nés dans plusieurs pays et pour des luttes aux buts très variés se sont approprié un geste, devenu symbole de leur mécontentement. Retour en images sur les plus emblématiques.

Ferguson, 2014

Des manifestants lèvent leurs mains en scandant «Hands up, Don't shoot» («Mains en l'air, ne tirez pas»). Ils adressent leur soutien aux proches de Michael Brown, jeune noir-Américain atteint de six balles tirées par la police, et dénoncent les violences policières.
 

9 août 2014. Michael Brown, 18 ans, est tué par un policier dans des circonstances floues. Il est atteint de six balles. Cette nouvelle affaire de noir-Américain tué par un policier blanc ravive les tensions autour du racisme dans une ville à majorité noire. Au cours des manifestations, qui durent plusieurs semaines, les participants adoptent le slogan «Hands up, Don’t shoot» («Mains en l’air, ne tirez pas»), en signe de mobilisation pacifique et pour protester contre les violences policières. Ils joignent le geste à la parole et dressent leur main en l’air.

» Ferguson: Michael Brown atteint de six balles, la garde nationale appelée en renfort

Ukraine, 2014

Le premier ministre de la Crimée célèbre la victoire du oui au référendum proposant le rattachement de la région à la Russie.
 

La «Révolution orange» signe l’apogée d’un tiraillement de longue date entre Ukrainiens pro et anti-Russes. Les indépendantistes, particulièrement présents en Crimée, ont pris pour habitude de symboliser leur mouvance en brandissant un poing dressé légèrement tourné vers eux-même. Brandir le point peut sembler classique, dans le cas de manifestations. Cette façon particulière de le lever lors de plusieurs célébrations, comme lors de la victoire du «oui» au référendum sur le rattachement de la Crimée à la Russie par le premier ministre de cette région, montre toutefois qu’il est en partie revendiqué comme un symbole.

» Face-à-face tendu entre Ukrainiens et prorusses dans l’est du pays

Égypte, 2013

Des supporters du président déchu Mohamed Morsi manifestent en août 2013.
 

Deux ans après l’embrasement des pays arabes contre leurs dirigeants, les islamistes égyptiens partisans du leader déchu Mohamed Morsi sont redescendus dans la rue. Leur signe de ralliement: le Rabaa, un geste montrant la paume de la main avec quatre doigts levés. Il tire son nom de la place Rabaa, au Caire, où plus de 700 personnes ont été tuées lors de la répression d’un rassemblement pro-Morsi, le 14 août 2013.

» Nouveaux affrontements violents entre policiers et pro-Morsi au Caire

Thaïlande, 2014

Un manifestant thaïlandais fait le signe de la liberté inspiré de la série cinématographique <i>Hunger Games</i>, lors d'une manifestation à Bangkok le 1er juin 2014.
 

Sur fond de crise politique, les manifestants thaïlandais ont trouvé une inspiration dans la saga à succès Hunger Games. Après avoir fait chuter le gouvernement, les protestataires ont poursuivi leur mobilisation contre le coup d’État du 22 mai avec une main aux trois doigts levés, symbole de liberté et de fraternité dans la fiction cinématographique.

» Hunger Games et George Orwell symboles de résistance en Thaïlande

Printemps arabe, 2011

Un jeune garçon arbore les couleurs égyptiennes sur son visage et ses mains faisant le signe «V» de la victoire, en novembre 2011.
 
Des manifestants à Bahrein, en novembre 2011.
 

Tunise, Égypte, Algérie, Bahrein, autant de pays où les peuples se sont dressés contre leur gouvernement en 2011. Au fil des manifestations, un geste se dessine: celui du «V» de la victoire, souvent assorti d’une pancarte «Dégage». Sans être l’apanage des pays arabes, il est devenu le symbole du rejet des dirigeants par ces populations et de leur mise à l’écart.

» Retour à Sidi Bouzid, berceau du printemps arabe

Des influences mutuelles

Un manifestant grec fait le signe de la victoire, un étudiant Honkongais lève les deux mains en l'air et un manifestant tunisien croise ses bras en signe de protestation.
 

Ces gestes sont fréquents dans les mouvements de rébellion. On les retrouve bien sûr en-dehors des événements dont ils sont devenus le symbole, comme ici en Grèce, à Hongkong ou en Tunisie.

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